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Pourquoi doit-on répéter sans cesse?

Ça fait 20 fois que vous répétez la même chose à votre petit, mais il ne semble jamais s’en souvenir, et ce, malgré les conséquences et réprimandes? C’est qu’il ne s’en souvient vraiment pas.

Tel que lu sur Famili.fr, selon le chercheur canadien Paul Frankland de l’hôpital pour enfants malades de Toronto, la mémoire des jeunes de 3 ans et moins est plutôt de court terme.

L’amnésie infantile, terme développé par le grand Freud, décrit les raisons tant physiques que psychiques. Comme les cellules nerveuses de bébé se développement à la vitesse grand V de la naissance jusqu’à l’âge d’environs 3 ans, l’énergie cérébrale y est si occupée que la mémoire s’en trouve négligée. Cela explique, entre autres, pourquoi nous avons si peu de souvenirs de notre jeune enfance.

Après l’âge de 3 ans, comme le développement neurologique ralentit considérablement, cette immaturité fonctionnelle fait place à la mémoire à court terme, qui se forge à son tour.

Le neuroscientifique a d’ailleurs démontré l’effet de l’amnésie infantile à l’aide de souris. En ralentissant leur développement neurologique, les souris ont démontré une plus grande capacité de mémoire à court terme.

Courage parents! Le tout devrait se résoudre vers 4 ans.

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L’amnésie infantile : de nouvelles découvertes

Tous vivent ce que l’on appelle l’amnésie infantile : il s’agit de ne plus se rappeler ses premières années de vie. Il est en effet très difficile pour un adulte d’avoir encore en mémoire des événements survenus durant la petite enfance, soit avant l’âge de trois ou quatre ans.

On apprend maintenant que les enfants d’âge scolaire vivent aussi ce type d’amnésie. C’est ce que révèle une étude parue dans Child Development et menée par l’Université Memorial de Terre-Neuve.
 
On a demandé à 140 enfants âgés de 4 à 13 ans de décrire certains souvenirs qu’ils conservaient de leurs premières années. Deux ans plus tard, on a questionné de nouveau les enfants sur ces souvenirs. Ces derniers devaient aussi évaluer quel âge ils avaient lors de chacun des événements.
 
Une plus grande différence dans les souvenirs a été remarquée chez les enfants de 4 à 7 ans que chez ceux de 10 à 13 ans. Il semble donc que les souvenirs de la petite enfance sont fragiles et peuvent être facilement oubliés.

Finalement, les plus jeunes enfants ont tendance à avoir des souvenirs en mouvance, c’est-à-dire que ceux de la tendre enfance semblent être remplacés par d’autres provenant d’un âge plus avancé.