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40 % des décès de bébés prématurés causés par une rupture de membrane amniotique

Les scientifiques de l’Université Queen Mary de Londres croient avoir trouvé la source de 40 % des décès de bébés nés avant terme.

Medical News Today rapporte que les experts peuvent désormais expliquer en quoi consiste la rupture prématurée des membranes lors de la grossesse, qui mène à un accouchement avant la date prévue.

Ils ont utilisé des techniques de bio-ingénierie pour tester les conséquences de l’étirement répétitif des tissus de la membrane amniotique. Celle-ci protège le fœtus jusqu’à la naissance.

Ils ont pu observer la surproduction de la prostaglandine E2 (PGE2) qui endommage tant les cellules que la structure mécanique du tissu. Par conséquent, la PGE2 active la protéine de jonction communicante 43 (Cx43), qui à son tour inhibe la capacité d’étirement, menant potentiellement à la rupture de la membrane.

La recherche a été publiée dans la revue médicale Placenta et s’avère être la première étude sur le rôle de la Cx43.

Désormais, l’équipe de scientifiques s’affaire à trouver un traitement pour prévenir la rupture, et donc réparer la membrane pendant la grossesse. Ils ont déjà obtenu le financement nécessaire de la part de Rosetrees Trust.

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Accouchement par le siège – dangereux lorsque les eaux se rompent trop tôt

Selon une nouvelle étude menée par les chercheurs de la Loyola University Health System, les facteurs de risques grimpent en flèche tant pour la mère que l’enfant. Les conséquences sont graves et comprennent entre autres l’infection, l’hémorragie, la privation d’oxygène et l’enfant mort-né.

Loyolamedicine.org rapporte que la naissance prématurée due à la rupture du sac amniotique constitue le tiers des accouchements avant terme. Cette recherche s’est attardée sur la position foetale, afin de savoir si elle représente un facteur aggravant des conséquences.

En tout, ce sont 569 femmes dont les eaux ont crevé entre la 24e et 34e semaine de grossesse qui ont participé à la recherche. Sur ce nombre, 111 présentaient un accouchement par le siège.

Le chercheur responsable de l’étude, Dr Jean Goodman, directeur de la division Maternal-Fetal Medicine et professeur en obstétrique et gynécologie, a démontré des résultats concluants.

Tous les accouchements par le siège présentaient des conséquences aggravées, tant pour le manque de liquide amniotique (68 % contre 50 %) que le décollement placentaire (23 % contre 12 %), par exemple.

Le nombre de décès lors de la naissance était également présent dans un ratio de 3 %, contrairement aux femmes dont l’enfant ne se présentait pas par le siège, où aucun décès n’a été relevé.

D’autres recherches doivent être menées pour étoffer cette découverte.

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Le liquide amniotique contre les infections mortelles

Le manque de ce liquide pourrait être responsable du risque plus élevé d’inflammation gastro-intestinale comme l’entérocolite nécrosante, ou NEC, chez les enfants prématurés, selon les chercheurs du Children’s Hospital de Pittsburgh.

En injectant sur des souris de petites quantités de liquide amniotique ou en les nourrissant avec ce liquide, les chercheurs ont remarqué que la NEC cessait de se développer.

« La maladie arrive quand ces petits bébés ont deux ou trois semaines. […] En premier, ils sont un peu malades, mais ont l’air d’aller. Ensuite, sans avertir, ils n’absorbent plus aucune nourriture, leur ventre devient gonflé et, dans plusieurs cas, ils deviennent gravement malades en quelques heures. Quand je les opère, je vois des morceaux de tissus intestinaux morts qui doivent être retirés », explique l’auteur de la recherche, David Hackam du Département de chirurgie de la Pitt School of Medicine.

La NEC est en fait la principale cause de décès chez les poupons et affecte généralement plus de bébés nés six à huit semaines trop tôt. Plus de 12 à 15 % des bébés dans cette condition la développent.

Rappelons que l’ingestion de composantes du placenta ou du placenta en soi, selon certains scientifiques, peut être avantageuse pour la mère.

En effet, l’ingestion du placenta, ainsi que l’ingestion de liquide amniotique par des mères mammifères, provoque une augmentation de l’interaction mère-enfant et augmente les effets analgésiques et méditatifs durant l’accouchement.