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Les amphétamines stimulent les paresseux

Des chercheurs ont voulu savoir comment les gens prennent des décisions et pourquoi certains prennent des décisions différentes.
 
Par exemple, pourquoi certaines personnes font-elles des efforts supplémentaires au travail, alors que d’autres se contentent du statu quo?
 
En vérifiant leurs données, ils ont constaté que les amphétamines pouvaient stimuler les paresseux à travailler plus, alors que les plus travaillants pouvaient être freinés par la caféine.
 
L’étude, qui s’est déroulée sur neuf mois avec une quarantaine de rats mâles, a d’abord séparé les rongeurs les plus paresseux des autres. Ensuite, ils ont reçu des injections d’amphétamines et de caféine.
 
Les amphétamines stimulaient les rongeurs paresseux, alors que la caféine avait l’effet contraire sur les autres.
 
« Je crois que la conclusion la plus importante à en tirer est que nous ne prenons pas toutes nos décisions de la même manière. Certains d’entre nous sont prêts à y aller d’un effort supplémentaire, d’autres non. Il y a tout un éventail de comportements. Ça nous démontre qu’un traitement ne convient pas à tout le monde », explique un des quatre auteurs, Jay Hosking.
 
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Le speed peut avoir des effets à long terme sur le cerveau

Les adolescents qui consomment des amphétamines peuvent être victimes de dérèglements neurobiologiques. Ceci augmente les comportements à risque et le phénomène se poursuit toujours à l’âge adulte.
 
L’étude menée à l’Institut de recherche du Centre universitaire de santé McGill démontre que les effets des amphétamines peuvent demeurer perceptibles même si la personne n’en consomme plus.
 
Selon l’International Journal of Neuropsychopharmacology, les résultats qui ont été observés chez les rats sont si inquiétants qu’ils poussent les chercheurs à les vérifier sur les humains.
 
« La chimie du cerveau de ces rongeurs est très similaire à celle des humains. Ce modèle nous a donc fourni des renseignements très utiles sur la consommation d’amphétamines chez la population humaine », explique la professeure Gabriella Gobbi.
 
On croit que les dérèglements causés au cerveau pourraient favoriser les risques de maladies mentales.