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Centre de la peur du cerveau surdéveloppé chez les enfants enclins à l’anxiété

Des scientifiques ont découvert des altérations dans le développement du « centre de la peur » au niveau du cerveau des enfants ayant des troubles d’anxiété.

Les chercheurs ont examiné 76 enfants âgés de 7 à 9 ans. Il s’agit d’une période durant laquelle les caractéristiques et symptômes de l’anxiété peuvent être identifiés avec justesse. Les parents ont participé à l’étude qui visait à mesurer le degré d’anxiété des jeunes.

On a également utilisé l’imagerie par résonnance magnétique pour étudier la structure et la fonction du cerveau de ces enfants.

À leur grande surprise, les scientifiques ont été en mesure, avec la grosseur de l’amygdale et l’étendue de sa connectivité aux régions de l’attention, de la perception émotive et de la régulation, d’établir fidèlement le niveau d’anxiété ressenti par les enfants.

Dans la revue Biological Psychiatry, Shaozheng Qin, l’un des chercheurs, explique : « Notre étude représente une étape importante dans la caractérisation des systèmes cérébraux altérés et leurs biomarqueurs prédictifs dans l’identification des désordres anxieux chez les jeunes enfants ».

Cette découverte, selon les chercheurs, représente un excellent espoir pour déterminer la source de l’anxiété chez l’adulte.

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Le cerveau des hommes modifié par le rôle maternel

Pour la femme, comme l’indique Science World Report, les étapes de la grossesse, de l’accouchement et de la lactation représentent à eux seuls les détonateurs relatifs à la protection pour la survie de leur enfant.

« Les pères ont les mêmes capacités, mais ils ont besoin d’apporter des soins quotidiens au bébé pour déclencher ce réseau maternel interne », explique Ruth Feldman, chercheuse principale d’une recherche sur le sujet à l’Université Gonda Brain Sciences Center à Bar-Ilan en Israël.

Feldman rapporte que le cerveau envoie des signaux neurologiques différents en réponse aux émotions selon le sexe. L’étude a été menée auprès de 89 parents d’un premier enfant.

Chez la femme, les signaux tendaient vers l’amygdale, alors que chez l’homme, ils se situaient au niveau du sillon temporaire supérieur, région du cerveau responsable des tâches logiques et des interactions sociales.

« Plus les pères participent activement aux soins de leur enfant, plus le réseau neurologique du père activera la partie maternelle de son cerveau. »

Les informations ont été publiées dans la revue PNAS.

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Les enfants adoptés peuvent souffrir de l’interruption du lien mère-enfant

Une nouvelle étude a utilisé l’imagerie du cerveau par résonnance magnétique chez 67 jeunes de 4 à 17 ans, lesquels étaient orphelins ou adoptés, pour mesurer les conséquences de l’interruption du lien maternel.

Lorsque ce cordon invisible est coupé chez l’enfant, il appert que le développement de l’amygdale, partie du cerveau responsable des émotions, du plaisir et de la peur, se trouve altéré.

Cela engendre une « convivialité aveugle », qui fait en sorte que les enfants peuvent être tentés de rechercher ce lien maternel sans la réticence habituelle qu’un enfant ressent envers un étranger. 

Une photo de leur mère adoptive était présentée aux enfants participants, puis une photo d’une femme inconnue. Les tuteurs devaient répondre à un questionnaire relativement à la curiosité et l’exploration de l’enfant, ainsi qu’à sa capacité à faire confiance.

« Même si les enfants ont développé un attachement envers leurs parents adoptifs, la période de privation du lien mère-enfant dans la petite enfance avait déjà modifié la structure du cerveau.  Et les comportements conséquents peuvent persister plus tard », a expliqué Aviva Olsavsky, psychiatre au Semel Institute for Neuroscience and Human Behavior.

Le détail de la recherche a été publié dans la revue Biological Psychiatry.

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La taille d’une partie du cerveau reliée au niveau d’anxiété des enfants

Selon les chercheurs de la Stanford University School of Medicine, en mesurant la dimension de l’amygdale et l’ampleur de sa connectivité avec les autres parties du cerveau, on peut déterminer le niveau d’anxiété vécu par l’enfant dans son quotidien.

Vinod Menon mentionne cependant qu’une amygdale plus développée ne veut pas nécessairement dire que l’enfant passera obligatoirement par la dépression ou des troubles sévères d’anxiété plus tard. « Il s’agit d’un pas important dans l’identification des jeunes enfants qui sont à risque. »

En tout, 76 participants âgés de 7 à 9 ans ont été examinés. Menon et l’équipe de chercheurs ont été stupéfiés de voir la corrélation, très probante, entre le niveau de stress de l’enfant et le surdéveloppement de l’amygdale.

Les chercheurs ont identifié quatre systèmes néocorticaux fonctionnels touchés par l’amygdale. La perception, l’attention et la vigilance, la récompense et la motivation, puis le stimulus émotionnel et la gestion de celui-ci.

Comprendre l’influence de l’anxiété chez l’enfant en rapport avec des troubles anxieux plus sévères à l’âge adulte représente un bel espoir de traitement préventif, rapporte MedicalXpress.

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La dépression atteint le cerveau de l’enfant

Des chercheurs de l’Université de Montréal on démontré qu’une partie du cerveau d’enfants nés d’une mère dépressive, l’amygdale, était plus grosse.

Rappelons que l’amygdale (complexe amygdalien) est un noyau situé dans le lobe temporal. Cette partie du cerveau est reliée à la réponse émotive.
 
Cela ferait donc en sorte que ces mêmes enfants ne répondraient pas de la même manière s’ils doivent affronter une situation nouvelle ou comportant un danger.
 
Selon les explications des chercheurs, lesquelles sont parues récemment dans Proceeding of the National Academy of Sciences, le cerveau de ces enfants est très sensible à la qualité des soins qui leur sont prodigués.
 
On parle ici en particulier du cerveau d’enfants de 10 ans dont la mère a présenté des symptômes de dépression tout au long de leur vie.
 
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Un lien entre les amygdales et le poids

L’opération chirurgicale la plus commune chez les enfants est sans contredit le retrait des amygdales. On devrait pourtant s’inquiéter de leur élimination systématique en apprenant les conclusions d’une récente étude.

Il semble en effet, selon la revue Otolaryngology – Head and Neck Surgery, que le retrait des amygdales, avec ou sans celui des adénoïdes, augmenterait les risques de surpoids par la suite.

La recherche dont il est question ici regroupait 795 enfants âgés de 0 à 18 ans, lesquels étaient de poids normal ou en surpoids et avaient eu une opération de retrait des amygdales ou des adénoïdes.

La raison première d’une opération était les difficultés respiratoires durant le sommeil, soit dans 47,7 % des cas à l’étude.

Chez 127 participants, l’indice de masse corporelle (IMC) avait augmenté de 5,5 à 8,2 % à la suite de l’intervention. Pour 419 enfants, cette augmentation a été de 46 à 100 %, tandis qu’elle a été de 50 à 75 % pour 249 des patients.

Plusieurs pistes d’explication pourraient être abordées, dont le fait que la dysphagie dont souffriraient les enfants avant leur opération pourrait être reliée à une perte de calories. Après le retrait des amygdales, l’enfant serait mieux disposé à ingérer plus de calories.

D’autre part, les parents seraient portés à suralimenter leur enfant après une opération chirurgicale. Un meilleur encadrement nutritionnel serait donc nécessaire à la suite du retrait des amygdales et des adénoïdes.

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L’amygdale est responsable de nos peurs

En tentant d’établir quelle était la zone du cerveau qui était responsable de nos peurs, des scientifiques de l’Iowa ont découvert que c’est celle appelée amygdale qui en serait à l’origine.
 
Jusqu’ici, ce sont des études sur des rats et des singes qui avaient démontré un possible lien entre l’amygdale et nos peurs. Maintenant, nous savons qu’il en est de même chez l’humain.
 
L’étude publiée dans la revue Current Biology relate le cas d’une femme de 40 ans qui, après avoir eu une maladie rare, a vu son amygdale être détruite. Depuis, cette femme mentionne qu’elle ne ressent plus aucune peur, mais aussi qu’elle n’est plus capable de détecter la peur sur le visage des gens.
 
Cette découverte est importante, car plus de sept millions d’Américains souffrent du syndrome de stress post-traumatique qui survient après une expérience particulièrement difficile, souvent lorsque leur survie a été mise en jeu. Ainsi, en créant de nouveaux traitements qui cibleraient l’amygdale, ces personnes pourraient mieux vivre avec un choc aussi grand.
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Le sexe oral serait la cause du nombre croissant de cancers de la bouche

Le professeur Torbjön Ramqvist et ses collègues de l’Institut Karolinska mentionnent que de nombreuses études démontrent un nombre croissant de cancers de la cavité buccale liés à des infections au papillomavirus transmis sexuellement (VPH) lors de sexe oral.
 
On croit que cela découle du fait que de nombreuses personnes deviennent maintenant sexuellement actives très jeunes et ont plusieurs partenaires dans leur vie. « Nous observons une lente épidémie de cancers de la voie buccale, aux États-Unis et dans des pays d’Europe du Nord, provoqués par des papillomavirus transmis sexuellement », mentionne le professeur Ramqvist.
 
La situation est surveillée de près par les scientifiques qui rappellent qu’il existe maintenant des vaccins pour les filles et jeunes femmes contre le VPH.
 
Les cancers de l’amygdale et de la base de la langue représentent 90 % des cas de cancer de la bouche.
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La codéine peut être fatale pour les enfants

Selon une étude qui a été publiée dans la revue médicale américaine New England Journal of Medicine, l’utilisation de la codéine, pour diminuer la douleur après l’ablation des amygdales, pourrait être fatale chez certains jeunes enfants.

Cette découverte a été réalisée par le Dr Gideon Koren, pédiatre et professeur de toxicologie à l’Université de Western Ontario à Toronto, à la suite du décès d’un enfant de deux ans ayant subi l’ablation des amygdales.

Après avoir été opéré, l’enfant avait reçu des doses de codéine, un puissant analgésique, afin de traiter la douleur. Il est décédé deux jours après l’opération. L’enquête a révélé que la mère lui avait seulement donné les doses de sirop de codéine qui lui avaient été prescrites.

Dans ses recherches, le Dr Koren a découvert que cet enfant portait un gène qui accélère le métabolisme de la codéine. Ce gène augmente la production de morphine dans l’organisme.

Le nombre de personnes blanches portant ce gène s’élève à environ 1 %, alors que chez les Noirs, il est de 30 %.

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Moins d’ablations des amygdales

Un rapport, déposé par le coroner Jacques Ramsay, recommande aux chirurgiens et médecins de suivre de plus près leurs patients ayant subi une ablation des amygdales.

Ce rapport fait suite au décès, en novembre 2006 à Saguenay, d’un garçon de sept ans qui a subi un choc hémorragique après l’opération.

À mots couverts, M. Ramsay suggère aux professionnels de la santé de moins pratiquer ce type de chirurgie, à moins qu’elle ne soit absolument nécessaire, et de resserrer les critères pour la pratiquer.

Le coroner croit aussi que les chirurgiens et le personnel médical devraient s’assurer d’avoir tout l’équipement nécessaire si jamais une hémorragie survenait lors de l’ablation des amygdales.