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Une hormone de grossesse aux grands espoirs

Des chercheurs de l’Université d’Ottawa ont récemment présenté leurs conclusions quant à l’effet d’une hormone de grossesse, la prolactine, sur la santé des bébés atteints d’amyotrophie spinale.

Ce type de maladie génétique consiste principalement en l’atrophie et la faiblesse des muscles ainsi qu’une perte du contrôle moteur. Plus de 1 000 enfants canadiens en sont atteints. Ceux qui en sont le plus sérieusement atteints survivent rarement au-delà de leurs 5 ans.

Comme lu dans le Journal of Clinical Investigation, on cherche depuis longtemps à activer le gène perdu en raison de l’amyotrophie musculaire. Les chercheurs d’Ottawa ont ainsi présenté la forte activation remarquée jusqu’ici.

Dans l’expérimentation menée par le Children’s Hospital of Eastern Ontario Research Institute, laquelle a porté sur des souris, la prolactine a non seulement activé le gène en question, mais elle a aussi prolongé de 60 % la vie d’un sujet atteint. Une amélioration a aussi été relevée quant au contrôle moteur.

On s’attend à ce que des essais précliniques et des essais cliniques sur l’effet de la prolactine sur des patients humains atteints d’amyotrophie spinale suivent à court ou moyen terme.

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De l’espoir quant à une maladie héréditaire

Il serait possible qu’un traitement voie le jour pour soigner l’amyotrophie spinale, laquelle représente la première cause génétique de décès chez les bébés de moins de deux ans.

Rappelons que l’amyotrophie spinale, parfois appelée maladie de Lou Gehrig, est en fait un regroupement de maladies héréditaires. Elle se reconnaît par l’atrophie des muscles, ce qui les affaiblit.
 
Or, on apprend dans Proceedings of the National Academy of Sciences que des chercheurs du Children’s Hospital de Boston auraient ciblé un gène qui détiendrait peut-être la réponse à ce mal.
 
Il semble qu’une mutation ou une perte dans le gène de la maladie (le SMA, pour spinal muscular aptrophy) causerait une dégénérescence progressive et une faiblesse des muscles. La maladie de Lou Gehrig sera donc comprise d’une tout autre façon et on envisage déjà un traitement futur.

Pour l’instant, cette affection n’est pas traitable; ses symptômes ne peuvent qu’être soulagés. L’amyotrophie musculaire touche 1 enfant sur 6 000 à 10 000. Les spécialistes soutiennent toutefois que 1 personne sur 35 à 40 en serait porteuse.