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Les analgésiques peuvent aggraver les maux de tête

Si vous prenez des antidouleurs depuis plus de 10 ou 15 jours pour vos céphalées, il vaut mieux aller consulter un médecin. Ce sont peut-être les médicaments qui aggravent vos maux de tête.
 
Selon le National Institute for Health and Clinical Excellence (NICE), l’abus d’antidouleurs, comme l’aspirine ou le paracétamol, et d’anti-inflammatoires non stéroïdiens, comme l’ibuprofène, peut vous faire entrer dans un cercle vicieux.
 
Vous avez mal à la tête, vous en prenez, mais plus vous y avez recours, plus ils vous donneront mal à la tête.
 
Après 15 jours, il vaudrait mieux consulter un médecin qui saura distinguer vos maux et vous prescrire le bon remède.
 
« Nous avons des traitements efficaces pour les types de céphalées courants. Cependant, la prise de ces médicaments pendant plus de dix ou quinze jours par mois peut être la cause de maux de tête aggravés liés à la surutilisation, évitable, de ces médicaments », mentionne le Dr Martin Underwood.
 
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Les analgésiques réduisent les risques de cancer de la peau

Selon la revue Cancer, des chercheurs ont découvert que l’aspirine et d’autres formes d’analgésiques pouvaient réduire jusqu’à 15 % les risques de cancer de la peau.

L’aspirine était déjà reconnue pour réduire les risques de développer certains cancers, mais cette fois, les chercheurs se sont concentrés sur les effets de ce type de médicaments sur trois cancers de la peau : le carcinome basocellulaire, le carcinome épidermoïde et le mélanome malin.

On a analysé les dossiers médicaux de 1974 cas de carcinomes épidermoïdes, de 13 316 carcinomes basocellulaires et de 3242 cas de mélanomes malins. On a aussi comparé les données avec celles de 178 655 personnes qui n’avaient pas eu de cancer.

Les patients ayant reçu deux prescriptions d’analgésiques ont vu les risques de carcinome épidermoïde être réduits de 15 %, et les risques de mélanomes malins chuter de 13 %. Pour le carcinome basocellualire, on ne note pas vraiment d’effet préventif.

Ces découvertes ouvrent la voie à de nouvelles recherches dans la lutte contre le cancer de la peau.

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Certains analgésiques seraient mal prescrits

Bien souvent, même après une chirurgie peu douloureuse, on prescrit des analgésiques comme de la codéine ou de l’oxycodone aux personnes âgées, mais cela peut augmenter les risques de dépendance aux opiacés, mentionnent des chercheurs dans les Archives of Internal Medicine.
 
Dans cette étude, on constate que dans les sept jours après la chirurgie, 7,1 % des personnes se sont vu prescrire des analgésiques, mais plus de 10 % d’entre elles continuaient d’en prendre un an plus tard.
 
Pourtant, la douleur aigüe ressentie après une intervention chirurgicale aurait dû se dissiper après deux semaines.
 
390 000 Ontariens de plus de 66 ans ayant subi une intervention peu douloureuse ont été suivis. Comme chirurgie, on parle d’opération pour des cataractes, d’ablation de la vésicule biliaire, d’intervention pour des varices ou d’hyperplasie bénigne pour la prostate.
 
Le fait que certaines personnes prenaient encore des analgésiques un an après la chirurgie démontre bien qu’il y avait une dépendance.
 
Le problème est que tous les patients sont traités de la même façon, au lieu de les soigner selon leur seuil de tolérance.
 
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Notre cerveau peut réduire les effets des analgésiques

Des chercheurs britanniques et allemands ont découvert que notre cerveau était capable de contrer les effets des médicaments antidouleur, même les plus puissants. 

Ces résultats devraient donc être pris en compte lors des essais cliniques, selon ces chercheurs.
 
Pour la recherche on a placé de la chaleur sur les jambes de 22 personnes en leur demandant d’évaluer la douleur entre 1 et 100. En moyenne elle était de 66.
 
Ces participants ont reçu ensuite un puissant analgésique, le rémifentanil, par intraveineuse. Tous on ressenti un soulagement faisant baisser la douleur à 55 sur 100.
 
Durant toute l’expérience, des images de leur cerveau ont été prises.
 
Ensuite, on leur a dit qu’on allait arrêter l’injection d’analgésique, mais en réalité, ils recevaient exactement la même dose. Pourtant, les participants ont ressenti plus de douleur, faisant monter leur évaluation à 64.
 
Selon ce qu’on a pu constater sur les images du cerveau, certaines zones changent selon les attentes positives ou négatives de la personne. Comme un effet placébo.
 
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La méditation plus efficace que la morphine contre la douleur

Méditer, même au niveau débutant, permettrait de réduire considérablement la douleur et l’inconfort. En fait, les chercheurs croient que la méditation serait même plus efficace que la morphine et d’autres analgésiques.
 
Alors que la morphine réduirait l’intensité de la douleur de 25 %, la méditation ferait mieux en l’abaissant de 40 % et en réduisant l’inconfort de 57 %, selon l’étude publiée dans le Journal of Neuroscience.
 
« Il s’agit de la première recherche montrant qu’un peu plus d’une heure d’entraînement peut fortement réduire la douleur ainsi que l’activation des centres cérébraux qui en sont responsables. Nous avons constaté un important effet de la méditation sur les sujets de l’étude avec une diminution d’environ 40 % de l’intensité de la douleur et de 57 % de l’inconfort lié à la douleur », explique l’auteur principal de l’étude Fadel Zeidan.
 
Même les débutants peuvent pleinement profiter des bienfaits de la méditation. Les 15 participants de la recherche n’avaient jamais médité auparavant. Ils ont eu quatre séances de 20 minutes et on leur a placé un élément chauffant sur la jambe.
 
Habituellement, après cinq minutes, les personnes ressentent de la douleur. Durant l’exercice, on a toutefois remarqué que l’activité cérébrale était moindre dans leur cortex somatosensoriel primaire, qui localise la douleur dans le corps et en mesure son intensité. Cela a donné comme résultat que la douleur était beaucoup moins ressentie.
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Les analgésiques peuvent être mauvais pour le nouveau-né

Babycenter.com rapporte que selon un nouveau rapport du gouvernement américain, les futures mamans qui consomment des analgésiques opioïdes comme la codéine, l’hydrocodone ou l’oxycodone peuvent augmenter le risque de malformations congénitales du fœtus.

La consommation de ces types d’analgésiques juste avant la grossesse ou durant ses premiers stades a été liée à un risque faible de malformations cardiaques congénitales, dans une récente étude.

Le risque était également plus élevé pour d’autres types de malformations congénitales.

Le Dr Thomas R. Frieden a déclaré : « Les femmes qui sont enceintes ou qui songent à tomber enceintes devraient savoir qu’il y a des risques associés à l’utilisation d’analgésiques. Elles ne devraient consommer que des médicaments qui sont essentiels, après consultation auprès de leur médecin. » 

Soulignons qu’environ 40 000 enfants naissent avec des malformations cardiaques congénitales aux États-Unis chaque année. Plusieurs d’entre eux décèdent au courant de l’année, alors que les enfants qui survivent peuvent être sujets à de longues hospitalisations, de multiples opérations et de longs traitements pour des problèmes médicaux.  

Les auteurs de cette étude tiennent tout de même à préciser que les risques encourus avec la consommation d’analgésiques avant ou durant la grossesse sont peu élevés.

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Les analgésiques causent de plus en plus de décès

Les décès liés à la prescription abusive d’analgésiques ont presque doublé en 13 ans. Bien que les données recueillies se concentrent surtout en Ontario, on constate que la tendance serait nationale, selon le Journal de l’association médicale canadienne.

On croit que ces médicaments sont sécuritaires, car ils sont prescrits par les médecins. Ils comportent pourtant de graves inconvénients et des risques importants. De plus, lorsque ces somnifères ou analgésiques d’ordonnance sont mélangés avec de l’alcool, les conséquences peuvent être mortelles.

C’est un problème de plus en plus répandu. En Ontario seulement, les décès liés aux abus d’analgésiques sont passés de 14 personnes par million d’habitants en 1991 à 27 personnes par million d’habitants en 2004.

On rapporte que les prescriptions de ce type de médicaments ont grimpé en flèche de 850 % entre 1991 et 2007. Bien qu’ils puissent soulager efficacement des douleurs chroniques, liées à des cancers notamment, ils sont souvent prescrits pour de simples maux de dos ou pour de l’arthrite.

Pour donner une idée de la gravité de la situation, les experts mentionnent que si la grippe A (H1N1) a fait plus de 100 victimes au Canada cette année, les analgésiques ont causé 300 décès seulement en Ontario. La situation est donc fort préoccupante.