Selon la revue Cancer, des chercheurs ont découvert que l’aspirine et d’autres formes d’analgésiques pouvaient réduire jusqu’à 15 % les risques de cancer de la peau.
L’aspirine était déjà reconnue pour réduire les risques de développer certains cancers, mais cette fois, les chercheurs se sont concentrés sur les effets de ce type de médicaments sur trois cancers de la peau : le carcinome basocellulaire, le carcinome épidermoïde et le mélanome malin.
On a analysé les dossiers médicaux de 1974 cas de carcinomes épidermoïdes, de 13 316 carcinomes basocellulaires et de 3242 cas de mélanomes malins. On a aussi comparé les données avec celles de 178 655 personnes qui n’avaient pas eu de cancer.
Les patients ayant reçu deux prescriptions d’analgésiques ont vu les risques de carcinome épidermoïde être réduits de 15 %, et les risques de mélanomes malins chuter de 13 %. Pour le carcinome basocellualire, on ne note pas vraiment d’effet préventif.
Ces découvertes ouvrent la voie à de nouvelles recherches dans la lutte contre le cancer de la peau.
Des chercheurs britanniques et allemands ont découvert que notre cerveau était capable de contrer les effets des médicaments antidouleur, même les plus puissants.
Babycenter.com rapporte que selon un nouveau rapport du gouvernement américain, les futures mamans qui consomment des analgésiques opioïdes comme la codéine, l’hydrocodone ou l’oxycodone peuvent augmenter le risque de malformations congénitales du fœtus.
La consommation de ces types d’analgésiques juste avant la grossesse ou durant ses premiers stades a été liée à un risque faible de malformations cardiaques congénitales, dans une récente étude.
Le risque était également plus élevé pour d’autres types de malformations congénitales.
Le Dr Thomas R. Frieden a déclaré : « Les femmes qui sont enceintes ou qui songent à tomber enceintes devraient savoir qu’il y a des risques associés à l’utilisation d’analgésiques. Elles ne devraient consommer que des médicaments qui sont essentiels, après consultation auprès de leur médecin. »
Soulignons qu’environ 40 000 enfants naissent avec des malformations cardiaques congénitales aux États-Unis chaque année. Plusieurs d’entre eux décèdent au courant de l’année, alors que les enfants qui survivent peuvent être sujets à de longues hospitalisations, de multiples opérations et de longs traitements pour des problèmes médicaux.
Les auteurs de cette étude tiennent tout de même à préciser que les risques encourus avec la consommation d’analgésiques avant ou durant la grossesse sont peu élevés.
Les décès liés à la prescription abusive d’analgésiques ont presque doublé en 13 ans. Bien que les données recueillies se concentrent surtout en Ontario, on constate que la tendance serait nationale, selon le Journal de l’association médicale canadienne.
On croit que ces médicaments sont sécuritaires, car ils sont prescrits par les médecins. Ils comportent pourtant de graves inconvénients et des risques importants. De plus, lorsque ces somnifères ou analgésiques d’ordonnance sont mélangés avec de l’alcool, les conséquences peuvent être mortelles.
C’est un problème de plus en plus répandu. En Ontario seulement, les décès liés aux abus d’analgésiques sont passés de 14 personnes par million d’habitants en 1991 à 27 personnes par million d’habitants en 2004.
On rapporte que les prescriptions de ce type de médicaments ont grimpé en flèche de 850 % entre 1991 et 2007. Bien qu’ils puissent soulager efficacement des douleurs chroniques, liées à des cancers notamment, ils sont souvent prescrits pour de simples maux de dos ou pour de l’arthrite.
Pour donner une idée de la gravité de la situation, les experts mentionnent que si la grippe A (H1N1) a fait plus de 100 victimes au Canada cette année, les analgésiques ont causé 300 décès seulement en Ontario. La situation est donc fort préoccupante.