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Les Canadiens « oublient » les deux tiers de leur consommation d’alcool

Les Canadiens « oublieraient » les deux tiers de leur consommation réelle d’alcool lorsque questionnés à ce sujet, selon une analyse rapportée par Radio-Canada.

Alors que l’énoncé est une porte ouverte aux blagues faciles, il n’en demeure pas moins qu’il s’agit d’un phénomène inquiétant pour le directeur de cette recherche, Tim Stockwell, du Centre de recherche en toxicomanie de l’Université de Victoria.

Selon Stockwell, les données analysées provenant de sondages sur la consommation d’alcool effectués auprès des Canadiens entre 2008 et 2012 ne collent pas avec les chiffres de ventes d’alcool obtenus au cours de cette même période.

Soit les répondants canadiens mentent volontairement lors de ces questions, soient ils s’avèrent nonchalant lorsque vient le temps de calculer leur consommation. Quoi qu’il en soit, l’étude démontre un phénomène de sous-estimation de la consommation générale d’alcool, particulièrement en ce qui concerne le vin, semble-t-il.

L’étude conclut également que les habitants des régions du nord du pays sont de plus grands consommateurs d’alcool, alors que ceux de l’est du Canada seraient plus raisonnables, en moyenne.

Les analyses du Centre de recherche en toxicomanie de l’Université sont proposées dans le magazine scientifique Addiction.

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Mangez-vous vos super-légumes?

Vous mangez des fruits et légumes? Bien! Mais mangez-vous aussi vos super-légumes? Voilà la question que pose The National Library of Medicine en rapportant une nouvelle étude sur les bienfaits de certains légumes en particulier.

Il y a des légumes, selon l’étude, qui contiennent des doses impressionnantes et puissantes de vitamines et minéraux par calorie, et qui sont à conseiller largement au sein d’une alimentation saine.

Du nombre, les légumes à feuilles vertes (foncées), les choux chinois, les bettes à carde et les feuilles de betteraves seraient des alliés particulièrement puissants de l’organisme. À l’inverse, les framboises, les tangerines, l’ail et les oignons n’auraient que peu d’impact en comparaison.

La recherche se base sur des données recueillies par la professeure Jennifer Di Noia de l’Université de Wayne, au New Jersey. La spécialiste a analysé 47 fruits et légumes et n’en a retenu que six qui se qualifient comme super-aliments.

« Ces aliments frappent fort parce qu’ils procurent plus de nutriments par calorie. Ces résultats peuvent aider les consommateurs à se concentrer sur des aliments qui remplissent leurs besoins énergétiques quotidiens », croit Di Noia.

Les conclusions de la recherche ont été publiées dans le journal Preventing Chronic Disease.

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La qualité de l’activité physique plus importante que la quantité

« La qualité est plus importante que la quantité » est un adage vieux comme le monde, et il semble qu’il s’applique également en matière de santé et d’activité physique, rapporte Top Santé.

En effet, selon une nouvelle étude américaine, cibler et varier le type d’exercice et miser sur l’impact de ceux-ci serait plus bénéfique pour la santé que de miser sur la répétition et la durée.

Pour arriver à ces conclusions, les auteurs de l’étude du Skidmore College de Saratoga Springs ont analysé les réactions de trois groupes de sujets volontaires. L’un des groupes ne devait simplement rien faire, le second devait miser sur un programme d’activité physique très intense et fréquent (quatre fois par semaine), alors que le troisième devait varier les types d’exercice et de programmes, mais de façon moins répétée.

Vous aurez deviné que le troisième groupe a bénéficié davantage de ce type de programme, tout en gagnant du temps précieux sur une base hebdomadaire.

« Pour être en bonne santé, il ne faut pas simplement faire plus de sport, mais pratiquer une gamme d’exercices appropriés qui sont bénéfiques et réellement utiles à la forme physique. Mais les résultats de l’étude suggèrent la nécessité de réévaluer les directives de santé dans le monde. En effet, leurs recommandations s’appuient aujourd’hui sur le temps passé à faire de l’exercice par semaine, et non sur les types d’activités physiques pratiquées », résume Paul Arciero, directeur de l’étude.

En ce moment, l’OMS suggère 150 minutes d’activités physiques dites « modérées » par semaine, ou 75 minutes d’activités très intenses.

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Découverte d’un lien entre le thé vert et la prévention du cancer

Plusieurs spécialistes mentionnent depuis un bon moment les présumées vertus du thé vert en prévention du cancer, mais peu d’études sont venues établir ce lien de façon directe et scientifique.

C’est pourtant le cas d’une nouvelle étude sur le sujet, rapportée par MedicalNewsToday, qui explique le lien entre la consommation de thé vert et le ralentissement des cellules cancéreuses, notamment dans certains cas de cancer du pancréas.

L’étude du Los Angeles Biomedical Research Institute (LA BioMed) confirme également les capacités du thé vert à ralentir un cancer déjà diagnostiqué.

Le Dr Wai-Nang Lee et son équipe sont parvenus à établir que l’agent biologique EGCG du thé vert change littéralement le métabolisme du cancer du pancréas et de ses cellules, en s’attaquant à une enzyme critique de ce type de cancer.

L’étude ne confirme pas seulement les propriétés du thé vert en matière de lutte au cancer, mais permettrait également de confirmer que le nerf de la guerre contre la maladie se situe dans le système métabolique et dans les mécanismes moléculaires.

Les conclusions de l’étude du Dr Lee et de son équipe sont publiées et dans le journal Metabolomics.

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Quand le lieu de travail devient moins stressant que la maison

Est-ce que votre lieu de travail est devenu votre endroit de prédilection et votre sanctuaire, au détriment de la maison devenue trop stressante? Voilà la question posée par le New York Times, qui rapporte une nouvelle étude intéressante en la matière.

Le quotidien propose les résultats d’une étude, effectuée par des chercheurs de l’Université Penn State, qui analysait les taux de cortisol de 122 travailleurs durant leurs heures de travail, puis durant le week-end.

Les chercheurs ont été étonnés de constater que les niveaux de stress des sujets, évalués à l’aide des taux de cortisol, étaient souvent moins élevés au travail qu’à la maison.

Ces résultats intéressants tendent à démontrer que le travail demeure un exutoire de choix contre les tracas et le stress de la vie familiale et quotidienne.

« Le fait que les niveaux de stress des gens descendent lorsqu’ils sont au travail ne signifie pas pour autant qu’ils n’aiment pas leur maison ou leurs enfants. Je crois que ça suggère plutôt qu’il y a quelque chose de bon pour vous dans le travail », croit la professeure Sarah Damaske, auteure de l’étude.

De plus, les femmes semblent particulièrement moins stressées au travail qu’au domicile que les hommes, un autre indicateur des difficultés à conjuguer la vie familiale, amoureuse et professionnelle.

Les résultats de l’étude ont été publiés dans le journal Social Science & Medicine.

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Des doubles mastectomies souvent inutiles

Il y a déjà un an, l’actrice Angelina Jolie annonçait sa décision de subir une double mastectomie pour contrer de sombres statistiques en matière de cancer du sein. Voilà qu’une nouvelle étude vient jeter une douche froide aux partisans de la manœuvre.

Angelina Jolie avait non seulement stupéfait l’industrie et ses fans avec une telle annonce (ses médecins estimaient ses chances de développer un cancer du sein à près de 90 %), mais avait aussi par le fait même lancé un profond débat sur le sujet.

Beaucoup de femmes ont suivi son exemple, et l’opération a gagné en visibilité.

Or, selon une étude de l’Université du Michigan, plusieurs doubles mastectomies seraient pratiquées inutilement. Le problème, c’est que 70 % des femmes qui prennent cette décision n’auraient pas besoin de le faire, même après un diagnostic de cancer du sein qui n’en touche qu’un seul, rapporte Radio-Canada.

« Chez les femmes, c’est apparemment la crainte d’une résurgence de leur cancer qui les conduites à décider d’une mastectomie prophylactique, ce qui est absurde, car le fait d’enlever le sein non malade ne réduit en rien le risque de réapparition de la tumeur dans le sein touché », explique la Dre Sarah Hawley, qui dirige l’étude.

Cette dernière a analysé les dossiers de près de 1500 femmes.

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Une nouvelle étude confirme le lien entre le stress et le risque cardiaque

On sait depuis un bon moment que les personnes stressées et anxieuses courent plus de risques cardiovasculaires à long terme, mais ce lien demeure toutefois souvent théorique et sans de réels fondements.

Une nouvelle étude vient confirmer une fois de plus ce lien entre le stress et les problèmes cardiaques à long terme, et tente d’en expliquer les causes, rapporte The National Library of Medicine.

La recherche proposée par des chercheurs américains se base sur des analyses physiques de 150 sujets adultes, à qui l’on soumettait des images ou circonstances stressantes afin d’observer les réactions physiologiques inhérentes à cette émotion.

Les participants à l’étude ont démontré une série de réactions et de symptômes liés au développement et au risque de problème cardiovasculaire.

« Ces découvertes abondent dans le même sens que la croyance populaire qui veut que les émotions soient connectées au cœur humain », lance l’auteur de l’étude, Peter Gianaros.

D’autres études ont confirmé que le stress, la colère, l’anxiété et la dépression étaient des émotions capables d’augmenter le risque de maladie cardiaque.

Les résultats de cette plus récente recherche ont été publiés dans le journal Biological Psychiatry.

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Combien de vies pourraient être sauvées avec un mode de vie plus sain?

37 millions. Voilà le nombre de vies qui pourraient être sauvées ou rallongées avec de simples changements de vie au quotidien, selon une nouvelle étude britannique rapportée par Top Santé.

37 millions de personnes dans le monde pourraient donc être sauvées si elles arrêtaient de fumer, mangeaient moins de sel, mangeaient plus de fruits et de légumes ou faisaient de l’exercice physique sur une base régulière.

De petits changements relativement simples, mais qui semblent souvent représenter un défi insurmontable pour un grand nombre de gens. Ceux-ci pourraient cependant se soustraire à une mort prématurée, selon les chercheurs de l’Imperial College de Londres qui publient l’étude.

Après avoir analysé plusieurs facteurs observables dans différents pays, les chercheurs britanniques concluent qu’une réduction de la consommation d’alcool de 10 % ainsi qu’une diminution de sel dans l’alimentation de 25 % pourraient représenter des baisses de 20 % des risques de mortalité chez les 30 à 70 ans.

« Atteindre ces objectifs de vie plus saine permettrait d’accentuer la baisse de la mortalité par maladies cardiovasculaires et par maladies respiratoires chroniques, de réduire le nombre de morts causé par les cancers du poumon et de l’estomac, et d’inverser la tendance en matière de mortalité liée au diabète », explique un des auteurs de l’étude.

Les conclusions de l’étude ont été publiées dans le magazine The Lancet.

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Le changement d’heure augmente les statistiques d’AVC

Le changement d’heure estival apprécié de tant de gens pourrait-il avoir des conséquences néfastes sur la santé?

C’est ce qui ressort d’une étude américaine sur le sujet, qui estime que le changement d’heure augmente les statistiques d’accident cardiovasculaire de près de 25 %, rapporte Top Santé.

En fait, malgré ses allures de bénéfice, le passage à l’heure d’été aurait une incidence aussi forte, sinon plus, sur le corps que le décalage horaire. Affectant le rythme circadien de l’organisme, plus de gens seraient victimes de crises cardiaques le lundi suivant le changement d’heure.

C’est la conclusion à laquelle arrive le Dr Amneet Sandhu, de l’Université du Colorado, qui publie l’étude.

Celui-ci suggère notamment d’ajuster la période de coucher et de réveil en conséquence, afin de contrer les impacts du changement d’heure sur notre horloge biologique. Des siestes de dix ou quinze minutes durant la journée seraient également bénéfiques.

Les observations et conclusions de l’étude du Dr Sandhu vont dans le même sens que deux études précédemment proposées par l’INSERM.

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Première impression : notre voix s’en charge

On dit souvent qu’on ne peut faire deux fois une bonne première impression, ou que cette dernière se joue dans les deux premières minutes d’une rencontre. Mais selon une nouvelle étude américaine et écossaise, notre voix ferait le travail beaucoup plus rapidement que ça, et à notre insu.

En fait, selon l’étude rapportée par Top Santé, il suffirait d’à peine une seconde pour que notre interlocuteur se fasse une impression de notre personnalité et de nos traits distinctifs, simplement par le son de notre voix.

Les chercheurs en tête de l’étude, pour la plupart des psychologues des universités de Glasgow et Princeton, ont proposé plusieurs fois la même salutation provenant de voix et de personnes différentes à quelque 320 sujets volontaires.

Fait étonnant, il aura fallu moins d’une seconde à chaque sujet de l’étude pour tirer les mêmes conclusions concernant les voix proposées!

« Il est étonnant qu’en si peu de temps, vous puissiez obtenir une impression précise sur une personne. D’autant  plus que, indépendamment de savoir si elle est exacte, votre impression est la même que celle que reçoivent les autres auditeurs », lance le Dr Phil McAleer, coauteur de l’étude.

Comme on sait maintenant que la voix nous trahit, il est possible de la travailler ou de l’utiliser afin d’envoyer une meilleure image de soi-même, rappellent également les chercheurs.

Cette fascinante étude a été publiée par le magazine PLoS One.