En 13 mois d’observation, seuls 15 cas ont été rapportés par les pédiatres irlandais et britanniques. Sept d’entre eux répondaient aux critères d’anaphylaxie, selon les chercheurs de l’University Hospital NHS Foundation Trust de Southampton, au Royaume-Uni.
Sur ces sept cas, aucun n’était lié au calendrier de vaccination systématique des nourrissons et des jeunes enfants, malgré l’administration de 5,5 millions de doses de vaccins de routine.
Pour le domaine de la santé, ce sont des données très rassurantes, confirment les spécialistes.
L’anaphylaxie, une réaction allergique rapide pouvant causer la mort, peut se traduire par des éruptions cutanées, muqueuses, maladies cardiovasculaires, troubles respiratoires et gastriques.
Un traitement qui comprend l’insémination d’adrénaline par voie intramusculaire donne un rétablissement complet à ces réactions, sans aucune conséquence à long terme.
Même si quelques cas sont observés, les spécialistes suggèrent de ne pas prolonger le temps d’observation après la vaccination pour tous les enfants (20 minutes). Cependant, pour les enfants à risque élevé de réaction, par exemple ceux ayant des antécédents d’anaphylaxie idiopathique, 60 minutes en clinique pour observation pourraient être appropriées.