Anatomy of a Scandal, adapté du roman du même nom, est arrivée sur Netflix le 15 avril dernier et nous l’avons déjà binge-regardé. Il faut dire que la mini-série de six épisodes nous a grandement captivés avec son intrigue fracassante qui nous amène au coeur d’un scandale politique où un ministre britannique se fait accuser de viol suite à une indiscrétion avec l’une des ses employées beaucoup plus jeune que lui.
Ce qui est intéressant avec cette prémisse est le fait que tout est révélé dès les premières minutes du premier épisode. Il n’y a donc pas de longueur pour amener les téléspectateurs et les téléspectatrices dans le vif du sujet. De plus, la scène de la réaction de la femme du ministre qui est brillamment interprétée par Sienna Miller, n’est pas quétaine, ne regorge pas d’exagérations et vient assurément surprendre le public. En fait, la réaction du personnage de Miller est tout aussi surprenante que choquante comme celle-ci reste aux côtés de son mari tout au long du procès qui sera démesurément médiatisé.
Rapidement, nous nous sommes rendu compte qu’il y aurait bien plus qu’une seule intrigue dans cette série télé de six épisodes et qu’il s’agirait de bien plus que d’un simple scandale politique.
Au fait, Anatomy of a Scandal, c’est une dénonciation d’un système de justices injuste qui expose du même coup la choquante réalité de ce genre d’histoires. Anatomy of a Scandal met sur un pied d’estale ceux qui jouissent d’un certain pouvoir dû au fait qu’ils ont grandi dans une maison dont les murs étaient faits d’or. L’histoire démontre également à quel point quelqu’un d’important qui se fait accuser d’un crime a beaucoup plus de moyens de se sortir d’affaires que la personne qui le dénonce. C’est ça qu’on veut dire quand on dit que cette série télé est un reflet de la réalité.
Et c’est fâchant!
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Bien que nous la connaissons déjà, due à plusieurs scandales similaires qui ont fait surface dans les médias depuis le mouvement #MeToo, l’histoire de Anatomy of a Scandal va comme suit :
« Une avocate infiltre l’élite britannique à travers un scandale personnel et politique, où la vérité se situe entre justice et privilège. James et Sophie Whitehouse vivent dans un monde heureux et raréfié. Ministre au Parlement, famille aimante à la maison, la trajectoire de James apparaît sans limites. Jusqu’à ce qu’un secret complètement scandaleux soit soudainement révélé. L’avocate Kate Woodcroft a sa propre trajectoire et ses poursuites menacent de déchirer Westminster, le mariage de Whitehouse et sa propre estime personnelle ».
L’actrice principale qui incarne le rôle de Sophie Whitehouse n’est nulle autre que l’excellente Sienna Miller. L’acteur qui incarne son mari, le ministre James Whitehouse est Rupert Friend. Le reste de la distribution est tout aussi impressionnant que les deux protagonistes. Nous pouvons donc voir Michelle Dockery, dans le rôle de l’avocate Kate Woodcroft, qui joue de façon exceptionnelle. Aussi, il y a Josette Simon en tant qu’Angela Regan, Geoffrey Streatfeild dans le rôle de Tom Southern, Joshua McGuire en tant que Chris Clarke, Liz White qui joue le rôle de Ali Conlon, Nancy Farino qui est la version jeune de Holly, Hannah Dodd joue la version jeune de Sophie, Ben Radcliffe la version jeune de James, Jake Simmance dans la peau de la version jeune de Tom, Annie Haworth qui est la version jeune de Alison.
Bref, une belle brochette d’acteurs et d’actrices qui possèdent assurément un grand talent.
Tout au long de ces six épisodes, jamais nous n’avons été tentés de nous distraire avec notre téléphone ou de mettre cette mini-série en trame de fond pendant que nous faisons autre chose. Anatomy of a Scandal a piqué notre intérêt dès les premières minutes du premier épisode et rapidement nous nous sommes rendu compte qu’il y a longtemps que nous n’avions pas été autant captivés par une série télé.
Si vous ne regardez pas cette mini-série créée par ceux qui sont derrière Big Little Lies, vous passerez à côté de quelque chose d’important qui va bien au-delà de la fiction.