Andrée Deissenberg, directrice de la troupe, a profité de la visite de Crazy Horse pour passer des auditions. Elle s’attendait à voir une quarantaine de personnes, mais a été surprise de ne découvrir qu’une dizaine de danseuses professionnelles à sa porte.
Par contre, il arrive qu’aucune fille ne soit sélectionnée. Ici, il n’y avait pas la quantité espérée, mais la qualité était au rendez-vous.
Mme Deissenberg était ravie : « La Québécoise est comme un grand verre d’eau fraîche et pétillante, alors que la Mexicaine nous a fait un show à elle toute seule lors de l’audition. Elle est créative et elle nous a séduits en deux minutes et demie ».
L’identité des deux jeunes filles demeurera secrète jusqu’au dévoilement de leur nom de scène, lors de leur première prestation. Pour le moment, elles s’envolent pour Paris au centre de formation du Crazy Horse.
La jeune Québécoise, dont les racines proviennent de la Gaspésie et de l’Abitibi, s’apprêtait à aller voir le spectacle lorsque son frère lui a mentionné que des auditions avaient lieu. Elle enseignait la danse depuis 5 ans et pratiquait le hip-hop depuis 10 ans. Son prochain objectif était un baccalauréat en ballet moderne.
Quant à la Québécoise d’adoption de 23 ans, elle est arrivée du Mexique il y a à peine 3 ans. Elle vit son rêve d’enfance et mettra à profit le ballet, la danse moderne et la gymnastique rythmique qui font d’elle la danseuse professionnelle qu’elle est devenue.