Il est prouvé que les attaques cérébrales légères touchent plus souvent les enfants anémiques, en particulier ceux atteints d’anémie à cellules falciformes.
Ce type d’attaque ne présente pas de graves symptômes lorsqu’elle se produit, mais elle cause des dégâts à long terme, tels des retards d’apprentissage et des déficits cognitifs.
Selon Medical News Today, lors de la conférence de 2011 de l’Association américaine des attaques, on a mis en évidence que du quart au tiers des enfants souffrant d’anémie à cellules falciformes présentaient des marques d’attaques légères au cerveau. Celles-ci peuvent être identifiées à l’aide de l’imagerie par résonnance magnétique.
Ces attaques insidieuses font en sorte que des enfants âgés de 5 ou de 10 ans ont un cerveau digne d’un adulte de 80 ans.
Ne provoquant aucun symptôme neurologique visible, ces attaques font pourtant des ravages. Il s’agit d’une réalité, puisqu’environ 10 % des enfants souffrant de ce type d’anémie ont eu au moins une attaque.
L’une des pistes de solution consiste en la transfusion sanguine, car l’anémie à cellules falciformes se définit par le faible taux d’hémoglobine dans le sang, laquelle est responsable de la circulation de l’oxygène.