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Peut-on réellement se réveiller pendant l’anesthésie?

Une vaste étude réalisée par les Britanniques se base sur les 300 rapports d’incident répertoriés. Selon Le Figaro, personne n’avait effectué une telle recherche auparavant sur l’anesthésie.

Le projet se nomme le National Audit Project (NAP5) et a demandé la collaboration d’associations d’anesthésistes de Grande-Bretagne et d’Irlande. En tout, 375 hôpitaux ont répertorié les cas de 2012 et 2013. Un travail qui a déterminé les causes et conséquences de ces incidents. Le détail a été publié dans les revues Anaesthesia et British Journal of Anaesthesia.

« … le patient a une perception réelle de son environnement pendant quelques minutes », explique le vice-président de la Société française d’anesthésie et de réanimation, Francis Bonnet. « C’est presque toujours un événement psychologiquement traumatisant. »

Le traumatisme qui accompagne cette conscience éveillée en pleine opération est malheureusement confronté à l’indifférence du corps médical.

Selon les chercheurs, l’utilisation de myorelaxants augmente le taux d’incidence (1/8000), tout comme l’obésité et certaines situations urgentes. Mais la plus grande probabilité réside chez les cas de césarienne (1/670).

On rapporte que 75 % des cas d’éveil peuvent être évités, ce qui n’est pas rassurant. Les chercheurs ont émis 64 recommandations à cet effet.

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L’anesthésie et la perte de mémoire

Sur le site britannique du Daily Mail, un article cite nombre de recherches de différentes institutions sur le sujet.

Alors qu’il était déjà connu que l’utilisation des drogues de Morphée avait un impact négatif sur le système immunitaire, de plus en plus de dommages sont répertoriés.

Non seulement le fait de subir une anesthésie générale pourrait être responsable de pertes de mémoire temporaires, mais il est démontré que les patients âgés ont un plus grand risque de souffrir de troubles permanents, de démence et d’Alzheimer.

De plus, un lien a été découvert entre des troubles de la parole et d’apprentissage chez les enfants ayant été sous ce type d’anesthésie.

Voilà qui explique certaines des raisons pour lesquelles plusieurs professionnels de partout dans le monde se montreraient plus favorables à l’utilisation de l’anesthésie locale. Une technique moins dangereuse est notamment l’épidurale, un processus qui implique l’injection de drogues autour des nerfs afin de bloquer le signal de douleur se rendant au cerveau.

L’abandon systématique de l’anesthésie générale est déjà en cours dans plusieurs pays, mais certains se montreraient plus conservateurs malgré l’évidence des risques.

Il s’agit là d’un important rappel de l’importance de bien se renseigner avant une opération afin de connaître toutes les options ainsi que leurs effets potentiels sur votre santé.

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Être conscient lors d’une anesthésie demeure un phénomène rare

C’est une peur bien ancrée dans l’imaginaire que d’ouvrir les yeux alors que l’on est encore sur une table d’opération! Des légendes urbaines circulent sur le sujet, et même quelques films ont traité de ce cauchemar éveillé.

Selon une étude rapportée par The National Library of Medicine, il s’agirait tout de même d’un phénomène très rare. En fait, les statistiques démontrées parlent d’un cas potentiel sur 15 000 patients, un chiffre minime, mais tout à fait réel.

Présentée par le Royal College of Anaesthetists et l’Association of Anaesthetists of Great Britain and Ireland, l’étude recensait les expériences vécues par des anesthésistes au courant de l’année 2011.

Cette compilation vient contredire les précédentes statistiques qui parlaient plutôt d’un cas possible sur 500 patients.

« L’anesthésie est une spécialité médicale qui se concentre sur la sécurité et l’expérience du patient. Nous avons enregistré des accidents du genre au cours d’anesthésies, ce qui a mené à des inquiétudes chez les patients et la communauté médicale. La communauté prend donc connaissance de cette étude majeure, afin de mieux comprendre le phénomène et d’ainsi réduire les chiffres démontrés », résume l’auteur en chef de l’étude, Jaideep Pandit.

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Fini les enfants grognons chez le dentiste

Développée par la dentiste irlandaise Norna Hall, la technique consiste à sceller la carie avec une couronne en acier inoxydable.

Le procédé est utilisé auprès des tout-petits, c’est-à-dire sur tous ceux qui ont leurs dents de bébé. La procédure normale comprend, en plus de l’anesthésie locale, le retrait de la carie à l’aide d’une perceuse, puis le remplissage de la dent.

Quant à la couronne, elle est simplement installée par-dessus la dent cariée. Cela prend à peine 20 minutes, et votre enfant ressortira tout souriant.

Ainsi privée de nutriments, la dent cesse de se détériorer, ou du moins ralentit le rythme de dégradation. La couronne demeure en place jusqu’à la perte de la dent de bébé.

La technique de Hall a été mise en place pour éviter les traumatismes vécus par les jeunes enfants chez le dentiste. Ainsi, selon la Dre Lyndie Foster Page, responsable du département de dentisterie préventive et de restauration de l’University of Otago Dental School, ainsi que de sa collègue Dorothy Boyd, spécialiste en dentisterie pédiatrique, leur récente étude est très concluante.

Sur les 190 enfants participant à la recherche effectuée par le Dr Foster Page, 90 % de ceux qui avaient profité de la méthode de Hall étaient très heureux d’être allés chez le dentiste, d’autant plus que la plupart de ces enfants avaient déjà expérimenté les plombages traditionnels.

L’étude a été rapportée par le site Medicalxpress.

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Une nouvelle façon d’effectuer des tests de résonnance magnétique chez les enfants

Lorsqu’ils doivent passer un test de résonnance magnétique, les enfants subissent généralement une anesthésie générale ou une autre forme de sédation, pour s’assurer qu’ils demeurent immobiles et n’aient pas peur. Comme ces procédures ne sont pas sans risque, particulièrement lorsqu’elles doivent être répétées, des chercheurs allemands ont essayé de trouver un autre moyen.

Ceux-ci ont ainsi présenté 2461 images de résonnance magnétique, provenant de 326 enfants, incluant 97 % que des radiologistes ont qualifiées de « pertinentes pour effectuer un diagnostic ». Comment ont-ils procédé?

Ils ont d’abord préparé tous les enfants, âgés en moyenne de 7 ans, d’une façon qui était appropriée à leur âge, à ce qui allait se dérouler durant l’examen. Ils ont donné suffisamment de temps aux enfants pour visiter les lieux et se familiariser avec eux, et ils ont permis aux enfants d’apporter une peluche ou autre doudou avec eux dans la machine, ainsi que d’avoir leurs parents auprès d’eux. De plus, les chercheurs ont utilisé une technique de numérisation appelée BLADE, qui minimise les effets de flou sur les images.

De cette façon, ils ont réussi à examiner correctement 41 % des enfants de 3 ans, 91 % des enfants de 4 ans, et 98 % des enfants de 5 ans sans devoir utiliser l’anesthésie ou la sédation.

Les chercheurs ont déploré le fait que les hôpitaux ne veulent souvent « pas se donner la peine » d’essayer cette technique, pour permettre aux enfants de mieux vivre ce test, selon MedicalNewsToday.

L’étude a été publiée dans le journal médical allemand Röfo.

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Les dessins animés aident les enfants qui doivent être anesthésiés

La revue médicale Anesthesia & Analgesia publie les résultats d’une étude portant sur 130 enfants, âgés de 3 à 7 ans, qui devaient subir des chirurgies de routine, en particulier l’ablation des amygdales.

Ceux-ci ont été séparés en trois groupes avant la procédure : les premiers ont pu regarder leur dessin animé préféré sur un ordinateur portable ou une tablette, les deuxièmes ont pu jouer avec un objet favori qu’ils avaient apporté de la maison, et les troisièmes ont tout simplement attendu.

Dans la salle d’attente, l’anxiété des enfants était la plus basse dans le groupe des jouets. Toutefois, une fois dans la salle d’opération, les enfants du groupe des dessins animés étaient les moins anxieux. Chez ceux-ci, l’anxiété a été évaluée comme « basse ou absente » dans 43 % des cas, comparativement à 23 % pour les enfants du 2e groupe, et 7 % des enfants du 3e groupe.

L’auteur de l’étude menée en Corée du Sud, le Dr Joengwoo Lee, a expliqué que « les jeunes enfants adorent souvent regarder des dessins animés, et ils peuvent devenir tellement concentrés qu’ils en viennent à peu réagir à leur environnement », selon ScienceDaily.

La méthode habituelle pour soulager les enfants avant une anesthésie est de leur donner un médicament sédatif, mais celui-ci peut entrainer des effets secondaires indésirables.

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Les médecins se demandent si l’anesthésie néonatale peut être toxique pour les enfants

Lors d’une présentation donnée au congrès de l’American Academy of Pediatrics, des médecins ont soulevé des doutes sur l’utilisation des anesthésiants en bas âge, suggérant que ceux-ci pourraient avoir des conséquences à long terme sur la santé des enfants.

L’anesthésiste pédiatrique Sulpicio Soriano a affirmé qu’il était « irréfutable » que les médicaments anesthésiants causaient de la neurotoxicité et des problèmes de développement chez les animaux de laboratoire, selon Medscape.

Par contre, il a rappelé que cela ne prouve pas hors de tout doute que c’est le cas chez les enfants, quoique les résultats provenant de diverses études sur le sujet ne peuvent exclure cette possibilité.

Les études semblent indiquer que si une seule exposition à un agent anesthésiant ne provoque pas de conséquences, de multiples expositions peuvent causer des problèmes d’apprentissage, de raisonnement et de langage chez les enfants.

Les médecins ont besoin de plus de preuves avant de changer leurs pratiques, pour ne pas en arriver à d’autres conséquences indésirables, a toutefois noté le Dr Soriano.

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Le taux de survie après une anesthésie générale s’améliore grandement

Le nombre de personnes qui survivent à une opération sous anesthésie générale s’améliore constamment depuis les 50 dernières années, estime un rapport canadien repris par le site nlm.nih.gov.

L’amélioration s’est fait sentir à travers le monde entier, même si les statistiques s’appliquent davantage aux pays les plus développés. Ainsi, il semble que le pourcentage de mortalité relié à l’anesthésie générale ait chuté de 90 % depuis 1970.

« Les anesthésies sont de plus en plus sécuritaires, et cela ne devrait que continuer de s’améliorer », affirme le Dr Daniel Bainbridge, du département d’anesthésie de l’Université Western Ontario.

Du même souffle, il note qu’il est de la responsabilité mondiale de s’assurer que de telles statistiques puissent également s’appliquer aux pays en voie de développement. « Les efforts sont en route, mais devraient être appuyés de façon plus convaincante », ajoute-t-il.

L’étude analysait plus de 21,4 millions de cas d’anesthésie générale dans le monde entier. Les conclusions tirées démontrent que même si de plus en plus d’opérations complexes et potentiellement mortelles sont pratiquées, les chances de mourir sous anesthésie générale sont 90 % moins grandes qu’auparavant.

De meilleurs traitements et médicaments, une science de la médecine qui avance constamment et le souci de sécurité des patients de la part des médecins et praticiens sont tous des facteurs qui contribuent à augmenter les chances de survie durant une anesthésie générale.

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Conséquences de l’anesthésie chez les enfants de moins de 3 ans

L’étude a été menée à partir d’une recherche ultérieure, la Western Australian Pregnancy Cohort. En fait, les données y recensaient déjà les petits ayant subi une ou plusieurs anesthésies avant l’âge de 3 ans, chez des enfants nés entre 1989 et 1992.

Sur les 2608 enfants qui ont participé à cette étude plus récente, 321 d’entre eux avaient été exposés à l’anesthésie générale. Les facteurs examinés étaient le développement du langage, les fonctions cognitives, les habiletés motrices et le comportement à l’âge de 10 ans.

Selon Pediatrics, les résultats ont démontré que les enfants anesthésiés, même une seule fois, obtenaient des scores moins élevés quant à l’expression verbale et au raisonnement abstrait. Malheureusement, ces problématiques persistaient à long terme. À l’âge de 10 ans, ces mêmes retards étaient observés.

En conclusion, les résultats démontrent la corrélation entre l’anesthésie et les conséquences neuropsychologiques chez l’enfant, et ce, à moyen terme. D’autres études seront nécessaires pour vérifier si ces lacunes se répercutent jusqu’à l’adolescence et l’âge adulte.

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L’anesthésie générale nuit à la santé des enfants de moins de trois ans

L’anesthésie générale avant l’âge de trois ans est reliée à des déficits au niveau du langage à l’âge de dix ans ainsi qu’à une moins bonne capacité de raisonnement.

En fait, les enfants ayant subi une anesthésie générale avant d’avoir trois ans auraient eu de moins bons résultats lors d’un test évaluant l’expression, la compréhension du langage et le raisonnement abstrait.

L’étude, publiée dans l’édition de septembre de la revue Pediatrics, soutient que la plupart de ces anesthésies sont faites pour des chirurgies mineures.

Toutefois, ce genre d’anesthésie devrait être utilisé seulement lorsque nécessaire, et les médecins ne devraient administrer qu’une faible dose d’anesthésiant.

L’étude a été effectuée sur davantage de petits garçons de type caucasien et auprès de familles avec un revenu plus élevé, ce qui limite les résultats.

Rappelons que de multiples expositions à l’anesthésie lors de chirurgies en bas âge sont associées à des taux plus élevés de développement de troubles de déficit de l’attention avec hyperactivité (TDAH).