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L’anesthésie et la perte de mémoire

Sur le site britannique du Daily Mail, un article cite nombre de recherches de différentes institutions sur le sujet.

Alors qu’il était déjà connu que l’utilisation des drogues de Morphée avait un impact négatif sur le système immunitaire, de plus en plus de dommages sont répertoriés.

Non seulement le fait de subir une anesthésie générale pourrait être responsable de pertes de mémoire temporaires, mais il est démontré que les patients âgés ont un plus grand risque de souffrir de troubles permanents, de démence et d’Alzheimer.

De plus, un lien a été découvert entre des troubles de la parole et d’apprentissage chez les enfants ayant été sous ce type d’anesthésie.

Voilà qui explique certaines des raisons pour lesquelles plusieurs professionnels de partout dans le monde se montreraient plus favorables à l’utilisation de l’anesthésie locale. Une technique moins dangereuse est notamment l’épidurale, un processus qui implique l’injection de drogues autour des nerfs afin de bloquer le signal de douleur se rendant au cerveau.

L’abandon systématique de l’anesthésie générale est déjà en cours dans plusieurs pays, mais certains se montreraient plus conservateurs malgré l’évidence des risques.

Il s’agit là d’un important rappel de l’importance de bien se renseigner avant une opération afin de connaître toutes les options ainsi que leurs effets potentiels sur votre santé.

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L’anesthésie générale est-elle dangereuse?

Une recherche menée par l’University of Virginia fait naître plusieurs questionnements quant à la sécurité de l’anesthésie pour les jeunes enfants. Comme nous le lisons dans Current Opinion in Anesthesiology, des expérimentations faites sur des animaux pourraient présager des problèmes chez l’humain.

Il a été démontré que l’anesthésie générale cause une baisse de l’activité neurale chez le cerveau animal en développement, ce qui cause des troubles cognitifs à long terme.

On ne saurait dire si cet effet est le même chez l’enfant, mais pour l’instant, aucune preuve ne peut réfuter cette hypothèse.

Des études récentes ont par ailleurs démontré que la kétamine, un anesthésiant couramment utilisé, avait engendré des dommages clairs et persistants chez des singes, lorsqu’elle avait été administrée durant une période clé du développement.

La recherche se poursuit, car une meilleure compréhension des seuils critiques de développement du cerveau humain permettra de mieux définir ce qui peut le mettre en danger.