Une étude menée par le Dr Emmanuel Planel et son équipe, de la Faculté de médecine de l’Université Laval, démontre que l’anesthésie générale de quelques heures fait hausser le risque de maladie d’Alzheimer chez les souris.
« Ces résultats suggèrent qu’une anesthésie prolongée pourrait accélérer le développement de la maladie chez les personnes atteintes d’Alzheimer, et également chez celles qui ignorent leur état parce que la maladie n’en est qu’à ses premiers stades », a fait savoir l’auteur principal.
Les scientifiques ont travaillé avec des souris transgéniques ayant un des premiers symptômes de la maladie neurodégénérative, soit la présence de la protéine « tau », qui altère la structure des neurones et les rend non fonctionnelles.
Une semaine après l’anesthésie de quatre heures, l’organisme des rongeurs produisait davantage de cette protéine.