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Un robot pour jouer à Londres

Le Musée des sciences de Londres a présenté Berti, le robot qui accueille les visiteurs et les amuse.

Vous pouvez jouer une partie de « roche papier ciseaux » avec Berti. Il peut prononcer un bref discours et faire quelques gestes naturels. Pour lui serrer la main toutefois, on recommande de porter un gant spécial.

Selon les concepteurs, Berti n’a pas deux ans et pourrait aider à développer des robots plus perfectionnés du genre humanoïde. Il serait aussi très utile dans l’étude de prothèses pour les gens qui en ont besoin ou encore pour exécuter des missions dangereuses comme le déminage.

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Importante baisse du tourisme en Grande-Bretagne

Entre octobre et décembre 2008, la Grande-Bretagne a accueilli 7,01 millions de visiteurs étrangers, soit une baisse de 12 % par rapport à la même période en 2007, selon l’Office national des statistiques.

Seulement en décembre, on a enregistré une baisse de l’ordre de 17 % des visiteurs, qui ont dépensé 1,2 milliard de livres (1,7 milliard US), une chute de 21 % comparativement à l’année précédente, en dépit de la valeur de la livre sterling qui a fondu.

Même si cette baisse touche les touristes du monde entier, ce sont surtout les Américains qui semblent choisir d’autres destinations.

Pour l’ensemble de 2008, la Grande-Bretagne enregistre donc une chute de touristes étrangers de l’ordre de 2 %. La situation économique et la concurrence de d’autres destinations sont les raisons qui expliquent cette crise.

Cette année, on entend inciter les Britanniques à visiter davantage leur propre pays, car le tourisme représente 2,7 millions d’emplois en Grande-Bretagne et des revenus de l’ordre de 114 millions de livres (164 millions US).

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Pas de facture dans un restaurant de Londres

Le Little Bay, à Farringdon dans le nord de Londres, a trouvé un moyen insolite pour contrer la chute de l’achalandage due à la crise économique.

Aucune facture ne sera présentée pour le mois de février. Seul un prix fixe sera demandé pour les boissons. On demande donc aux clients de payer ce qu’ils croient que la nourriture et le service valent.

On assure que si les clients ne paient presque rien, ils seront aussi bien traités que ceux qui donnent un gros montant d’argent.

D’habitude, au Little Bay, une entrée, comme des tartelettes de crabe, peut coûter entre 7 $ et 10 $ et un plat principal, comme une paupiette de saumon ou un canard aux poireaux, coûte moins de 22 $.

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Un musée du jardinage à Londres

Quand on sait que les Anglais aiment jardiner, on ne peut s’étonner qu’ils consacrent maintenant un musée à cette activité.

Le Garden Museum a ouvert ses portes en novembre dernier. Il a été installé dans une église médiévale sur les rives de la Tamise.

Situé à St Mary-at-Lambeth, près de Lambeth Bridge, le musée accueille en ce moment une rétrospective consacrée à Beth Chatto, une des paysagistes britanniques les plus influentes.

L’entrée au musée est gratuite et les touristes peuvent aussi admirer une collection d’aquarelles, de livres et de photographies.

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La neige cause le chaos à Londres

Ce lundi (2 février), la ville de Londres est au point mort après avoir reçu plus de 10 cm de neige la nuit dernière. Un autre 10 cm est attendu en après-midi.

C’est la plus grosse bordée de neige en 18 ans pour cette ville qui n’a pas les infrastructures nécessaires pour ces tempêtes hivernales.

La neige a aussi semé le chaos ailleurs en Grande-Bretagne, causant la fermeture des magasins, des écoles et des tribunaux. Les transports publics ont été suspendus pendant un moment et les taxis étaient plutôt rares.

Plusieurs vols dans les différents aéroports ont été retardés ou complètement annulés après qu’un Airbus 330 provenant de Chypre, avec 104 passagers à bord, ait glissé hors de la piste à son arrivée.

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L’Eurostar transporte 9 millions de passagers

Le train à grande vitesse Eurostar aura transporté 9,1 millions de personnes en 2008, une augmentation d’un peu plus de 10 %.

Cette excellente performance peut être attribuable à la mise en service, depuis un an, de la portion à grande vitesse britannique High Speed 1. Grâce à elle, les temps de parcours ont été réduits de 20 minutes.

Les performances de 2008 auraient sans doute été encore meilleures s’il n’y avait eu un incendie dans l’Eurotunnel en septembre dernier. Cet incident a eu, et a encore, un impact sur le trafic Eurostar. Depuis le 1er octobre, Eurostar opère une réduction des services avec un nouveau plan de transport représentant 93 % du trafic et un allongement de 20 minutes des temps de parcours.

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Grève à Londres

Les touristes en visite à Londres devront composer avec une grève de 24 h enclenchée par des chauffeurs d’autobus faisant partie du syndicat Unite.

Le litige concerne des écarts de salaires. Il semble que les employés de London Sovereign soient payés près de 8 775 $ de moins que leurs compatriotes oeuvrant pour d’autres compagnies de transport.

Cette grève affecte donc 12 circuits d’autobus dans la zone nord-ouest de la capitale de l’Angleterre.

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Royaume-Uni : Londres – Sur les pas de Jack l’Eventreur

Whitechapel hier
Plantons le décor. Whitechapel, à l’est de la City, tient son nom d’une chapelle du XIVe siècle dédiée à la Vierge Marie. A la fin du XIXe siècle, c’est l’un des quartiers parmi les plus pauvres de Londres. Il accueille des émigrants irlandais et des juifs d’Europe qui ont rejoint une population misérable. Ses rues et arrières cours sont fréquentées par des prostituées qui y font commerce entre deux portes. L’alcool, la violence et les crimes sont courants dans les bouges et dans les ruelles obscures qui attirent des visiteurs voulant s’encanailler.
 
Et Whitechapel aujourd’hui
Aujourd’hui, Whitechapel a bien changé. Le quartier est le fief du sous-continent indien, particulièrement celui des Bangladeshi. Le marché de Brick Lane est à ne pas manquer. Les restaurants indiens ont remplacés les fish & chips ; les courettes ont fait place à des logements sociaux. Il reste encore quelques maisons, écoles et églises anciennes. A l’Ouest, la City voisine gagne du terrain et le paysage se modernise. Maintenant, le promeneur avec de l’imagination, car l’urbanisme a fait son œuvre, peut suivre les pas de Jack l’Eventreur.
 
Signé Jack The Ripper
Ce pseudonyme a été vulgarisé par la presse à la réception d’une lettre supposée être de la main du tueur au couteau et signée Jack The Ripper. De nombreuses missives furent envoyées à la police et aux journaux, la plupart sombres canulars, pourtant trois d’entre elles furent considérées comme sérieuses.
 
Suivez le guide !
Officiellement, Jack l’Eventreur aurait fait cinq victimes, toutes des prostituées. Au départ de la station de métro Whitechapel, rejoignez Durward Street, anciennement Buck’s Row. C’est là que la première victime Mary Ann Nichols, dite Polly, est trouvée le 31 août 1888 à 3 h 45 du matin. Elle a été égorgée et éventrée (inscription dans un cartouche blanc à l’entrée de la rue sur le mur en briques). Continuez jusqu’à Hanbury Street. Dans la cour du n°29, aujourd’hui remplacé par un parking et une halle, la seconde victime Annie Chapman, dite Dark Annie, est retrouvée le 8 septembre à l’aube. Elle a aussi été égorgée et sauvagement éviscérée.

Revenir jusqu’à Henriques Street. La troisième victime Elisabeth Stride, dite Long Liz, fut quant à elle égorgée dans la cour du club Berner le 30 septembre (cartouche à l’angle de la rue). Repartir vers la station de métro de Aldgate East jusqu’à Mitre Square. C’est dans ce parc public, aujourd’hui placette entre immeubles et école, que la quatrième victime Catherine Eddowes, dite Kate Conway, a été tuée le même jour. Affreusement mutilée, elle a été éviscérée et plusieurs de ses organes lui ont été volés.
Cap au Nord, vers Goulston Street pour rejoindre Brushfield Street. C’est au 13 Miller’s Court, le 9 novembre vers 3 h du matin que Mary Jane Kelly, dite Ginger, est retrouvée chez elle découpée en morceaux. Son cœur a disparu. Rien ne subsiste de l’endroit, le Spitafields Market a investi les lieux dominés par une imposante église. Finir le tour, en face, au Ten Bell Pub contemporain de Jack l’Eventreur et boire à la mémoire de ces belles de jour tuées la nuit.
 
Les suspects
Plusieurs pistes abracadabrantesques n’aboutirent jamais. Les plus scandaleuses, deux proches de Buckingham Palace : le prince Albert-Victor, petit-fils de la reine Victoria, et Sir William Gull, chirurgien de la Cour. Les plus médicales : le docteur Roselyn Donston, Michael Ostrog, chirurgien russe, et le fils d’un médecin, Montague J Druitt. La plus raciale : Aaron Kosminski, juif polonais fou.

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Royaume-Uni : Londres – Le paradis du shopping

Les soldes
Deux périodes sont à privilégier pour les bonnes affaires : les soldes d’hiver en janvier et celle d’été en juillet. Les prix sont souvent divisés par deux, voire plus, et cela dès le premier jour. Tous les magasins, du plus chic au plus basique, se transforment alors en joyeux bazars. Ambiance cool. Ici, au pays du flegme, pas de panique… Si vous manquez ces rendez-vous annuels, rassurez-vous, toute l’année des promotions et autres rabais s’offrent à vous, dans tous les quartiers de la capitale.
 
Les grands magasins
Institution autant que magasin, la visite d’Harrods à Knightsbridge évidemment s’impose. Les prix y sont à la hauteur de sa réputation : c’est le luxe pharaonique ! Le Food Hall est à conseiller pour acheter les thés « maison » dans leurs boîtes vertes. En sortant du magasin, aller voir, au coin d’un escalier, la stèle érigée par le maître des lieux à la mémoire de son fils Dodi El Fayed et de Diana Spencer.

Plus bourgeois, moins touristique, et particulièrement prisé des Londoniens, Harvey Nichols, son proche voisin, est largement ouvert aux créateurs. Selfridges, sur Oxford Street, est le grand magasin par excellence de la mode. Liberty sur Regent Street séduit par sa façade Tudor et ses imprimés fleuris inimitables. Peter Jones de Sloane Square a le charme discret des magasins cossus. Ses rayons cuisine et linge de maison sont irrésistibles. Et Marks & Spencer, chaîne à prix doux, offre de bonnes surprises aux rayons enfants et lainages.
 
Arpentez King’s Road…
Moins touristique qu’Oxford Street, moins snob que Bond Street, moins ostentatoire que South Kensington et moins courue que Knightsbridge, le quartier de Sloane Square et King’s Road à Chelsea sont parfaits pour un shopping familial. Quelques bonnes maisons : Hackett et ses polos rayés pour les messieurs, Hobb’s, Jigsaw et L.K. Bennett pour les vêtements (grandes tailles possibles) destinés aux dames coquettes, Trotters et Petit Bateau pour les enfants. Pour des cachemires à prix compétitifs : Brora. Pour leurs collections raffinées : Bamford et Joseph. Des valeurs sûres : Penhaligon’s pour leurs eaux de toilette incroyables, Body Shop et Boots pour les soins corporels, Peter Jones, Heal’s et Habitat pour la maison.
 
Les musts so british
Difficile de faire un choix. Voici toutefois des établissements « coups de cœur » pour certaines catégories de produits. Pour les thés : Fortnum & Mason (SW1). Le temple centenaire des parapluies : James Smith and sons (WC1). Les chemises sur mesure : Turnbull & Asser (SW1). Daunt Books (W1U), vaste librairie edwardienne. Hamleys (W1), incomparable magasin de jouets. Conran Shop (SW3), le magasin du gourou de la décoration. Smythson (W1), le roi du papier à lettres. Et toujours Church’s, incontournable pour les chaussures, Burberrys pour ses trench-coats et Paul Smith pour ses costumes.
 
Les marchés aux puces et les charity’s shops
A Londres, les marchés aux puces, ouverts le week-end, proposent le pire et le meilleur. On y trouve des vieilles fripes « seventies », de la vaisselle, de l’argenterie, des bijoux artisanaux, des gravures et une multitude d’objets hétéroclites pour amateurs de brocante et d’« antiques ». Portobello (W11) est le plus connu. Découvrir aussi Camden (NW5) et Brick Lane (E1). Quant aux charity’s shops, elles sont nombreuses et recyclent parfois des vêtements de grandes marques.

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Royaume-Uni : Londres – Les lieux à la mode

Les restaurants branchés
Il y a bien longtemps que Londres est devenue une capitale gastronomique. Des chefs créatifs ont su réinterpréter avec audace la cuisine locale en y intégrant toutes les saveurs exotiques issues de l’ancien empire colonial. Les additions sont à la hauteur de leur célébrité et les réservations indispensables.

Le Nobu de Berkeley (Mayfair) est le restaurant japonais le plus branché. Sa clientèle internationale de stars et autres « people » attirent les paparazzi qui campent près de l’entrée. Le Yauatcha dans Soho mélange « dim sum » et desserts français. Dans le même quartier, l’Arbutus excelle dans le mixte franco-anglais (prix doux) et The Ivy reste un classique toujours dans le coup avec service et homard dans la grande tradition « british ».

Le E&O, au cœur de Notting Hill, rassemble les « beautiful » riverains pour des brunchs aux parfums d’Asie. A deux pas, l’Electric Brasserie est le repaire des cinéphiles, car elle jouxte le cinéma éponyme qui, équipé de fauteuils-club en cuir et de repose-pieds, permet de visionner dans un confort extrême le dernier film dont on parle.

The Landau, restaurant de l’hôtel The Langham à Portland Place, est du plus grand chic, fréquenté par les designers et les couturiers. Le St John Restaurant, proche de la City, se fait le champion des cochonnailles et autres abats cuisinés avec caractère. Le Launceston Place Restaurant avec ses salles à manger intimes a été, en son temps, l’un des refuges de la princesse de Galles. Aujourd’hui, il est toujours prisé par la « gentry ».
 
Les gastro-pubs
Mieux que la cuisine rustique du pub traditionnel et moins sophistiqué que les restaurants, Londres a inventé les gastro-pubs. Certains sont très recherchés et, là aussi, les réservations s’imposent.

Nos préférés : Tom’s Kitchen (SW3) pour son ambiance chaleureuse et sa cuisine revigorante ; Bumpkin (W11) qui revisite avec talent la cuisine anglaise ; The Admiral Codrington (SW3), un ancien pub, qui sous une agréable verrière propose de jolis plats de poissons à une clientèle longiligne ; The Cow (W11), petit pub pour initiés, qui propose des fruits de mer ; The Royal Exchange (EC3), ancien temple victorien de la finance, un resto-bar qui a pris possession de « la corbeille » pour restaurer les jeunes tradersde la City.
 
Les bars à cocktails et à vins
Moins populaires que les pubs traditionnels, des bars rivalisent d‘imagination pour séduire une jeune et brillante société. Deux incontournables : Eclipse à Chelsea très prisé pour ses « passion fruit martinis » et Shampers à Soho qui propose 25 vins à déguster au verre.
 
La vie nocturne
Londres offre un vaste choix d’endroits branchés pour sortir le soir ou aller danser, entre rock, disco, électro et salsa. Mais le principe des clubs étant de proposer chaque semaine en livedes musiciens et des DJ’s, le plus sûr est de s’en remettre aux pages spécialisées de « Time Out ». Cet hebdo recense la vie nocturne londonienne et donne les bons plans. Les clubs privés étant… très privés, vous aurez peu de chance d’y accéder, à moins de connaître des habitués.