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Quand les mathématiques effraient le cerveau des enfants

Il semblerait que la même partie du cerveau qui répond à des situations effrayantes, comme de voir une araignée ou un serpent, montre aussi une réponse et une activité cérébrale rapide et accrue chez les enfants souffrant d’anxiété devant des problèmes de mathématiques, révèlent les scientifiques de l’École de médecine de l’Université Stanford.

Cette activation de cette partie du cerveau causerait également une baisse d’activité dans d’autres régions cérébrales, qui impliquent par exemple la résolution de problèmes, expliquent les chercheurs dans la revue Psychological Science.

Pendant que des enfants âgés de 7 à 9 ans effectuaient des additions et des soustractions, leur cerveau était étudié avec l’imagerie par résonnance magnétique fonctionnelle.

Chez les enfants avec une haute angoisse des mathématiques, les analyses ont démontré une activité accrue dans l’amygdale, centre du cerveau principalement lié à la crainte, et aussi dans une section de l’hippocampe, une structure du cerveau qui aide à former de nouveaux souvenirs. La diminution de l’activité dans plusieurs régions du cerveau associées à la mémoire au travail et au raisonnement numérique a été décelée également.

Selon les experts, l’angoisse des mathématiques est neurobiologique et semblable à d’autres types d’anxiété ou de phobies. Ils confirment que ce n’est pas parce qu’un enfant a l’angoisse de cette matière scolaire qu’il ne sera pas bon avec les chiffres.

Toutefois, il a été prouvé qu’à long terme, ces jeunes ne développaient pas le goût particulier de poursuivre dans cette voie ou ne désiraient tout simplement pas s’ouvrir à des classes plus avancées en mathématiques.

Des études supplémentaires chez des jeunes plus âgés seront nécessaires pour identifier la base neurologique de l’angoisse des mathématiques et ainsi développer de nouvelles stratégies pour s’attaquer au problème.

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L’amygdale est responsable de nos peurs

En tentant d’établir quelle était la zone du cerveau qui était responsable de nos peurs, des scientifiques de l’Iowa ont découvert que c’est celle appelée amygdale qui en serait à l’origine.
 
Jusqu’ici, ce sont des études sur des rats et des singes qui avaient démontré un possible lien entre l’amygdale et nos peurs. Maintenant, nous savons qu’il en est de même chez l’humain.
 
L’étude publiée dans la revue Current Biology relate le cas d’une femme de 40 ans qui, après avoir eu une maladie rare, a vu son amygdale être détruite. Depuis, cette femme mentionne qu’elle ne ressent plus aucune peur, mais aussi qu’elle n’est plus capable de détecter la peur sur le visage des gens.
 
Cette découverte est importante, car plus de sept millions d’Américains souffrent du syndrome de stress post-traumatique qui survient après une expérience particulièrement difficile, souvent lorsque leur survie a été mise en jeu. Ainsi, en créant de nouveaux traitements qui cibleraient l’amygdale, ces personnes pourraient mieux vivre avec un choc aussi grand.
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Le stress exacerbe l’asthme

Une étude, publiée dans la revue Psychosomatic Medicine, nous apprend la corrélation entre les traumatismes infantiles et l’asthme chez les adultes.

Pour la Dre Kate M. Scott de l’Université de l’Otago à Wellington, en Nouvelle-Zélande, ces résultats confirment le lien entre des facteurs psychologiques et les symptômes de la maladie respiratoire. « Nous savions déjà que le stress ou l’anxiété pouvaient exacerber l’asthme, mais nous venons de démontrer qu’ils peuvent aussi augmenter l’incidence de souffrir de l’asthme », a-t-elle souligné.

La chercheuse a analysé les dossiers médicaux de plus de 18 000 adultes pour en arriver à ces conclusions.

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Les conséquences des crises d’angoisse

Une recherche, publiée dans l’European Heart Journal, nous apprend que les maladies cardiovasculaires sont plus fréquentes chez les personnes qui souffrent de crises de panique, particulièrement lorsqu’elles sont âgées de moins de 50 ans.

« Les symptômes d’une crise de panique sont très similaires à ceux d’une crise cardiaque et pourraient expliquer la relation complexe entre ces deux conditions », a souligné l’auteure derrière ces résultats, la Dre Kate Walters de l’Université College London.

Dans cette recherche, les troubles paniques augmentaient de 38 % l’incidence de crise cardiaque et les femmes âgées de 16 à 40 ans étaient le plus à risque.

Heureusement, les crises de paniques n’augmentent pas le taux de mortalité lié à une maladie cardiovasculaire chez les participants de cette étude.

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Les dettes, nocives pour la santé

Une équipe de chercheurs américains soutient que plusieurs pathologies comme l’anxiété, la dépression, les ulcères et les crises cardiaques vont de pair avec de graves difficultés financières.

Parmi les sujets qui ont répondu au sondage mené par l’Associated Press et AOL Health, 27 % des participants souffrent d’ulcères et de problèmes gastriques, comparativement aux gens qui ne subissent pas de stress causé par les problèmes financiers.

44 % des participants avouent avoir régulièrement des migraines, 51 % éprouvent des douleurs musculaires et 6 % d’entre eux subissent des infarctus, soit le double des personnes légèrement stressées.

« On ne sait pas si le stress lié aux dettes entraîne bien des problèmes de santé, mais la plupart des symptômes évoqués dans ce sondage sont typiques du stress chronique », a observé le Dr Paul Lavrakas, chercheur en psychologie et consultant pour le compte de l’Associated Press.

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Les effets de l’anxiété sur la longévité

Une recherche menée pendant 15 ans auprès de 1000 personnes âgées de la Floride démontre que les femmes très anxieuses peuvent vivre plus longtemps. Ce phénomène ne s’applique pas aux hommes, qui ont tendance à mourir plus jeunes lorsqu’ils souffrent de troubles anxieux.

« Notre étude indique que l’anxiété a un effet protecteur chez les femmes, car cela les incite à consulter un médecin plus fréquemment que les hommes », a précisé le Dr Jianping Zhang, l’auteur principal, qui propose que des recherches supplémentaires soient effectuées afin d’expliquer les effets négatifs de l’anxiété sur la longévité masculine.

Les résultats de la recherche ont été présentés lors du congrès annuel de l’American Psychosomatic Society.

 

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Plus de cauchemars chez les bébés anxieux

Une étude canadienne, qui a analysé les habitudes de sommeil de 987 enfants de moins de six ans, démontre un lien entre les cauchemars et l’anxiété dès les premiers mois suivant la naissance des poupons.

Selon l’équipe du Dr Tore Nielsen, il est possible de voir les signes précurseurs des terreurs nocturnes, qui se produisent généralement chez les enfants de deux ans et demi, dès le 5e mois de vie du bébé.

Si ce dernier a souffert d’anxiété, le risque d’apparition des cauchemars augmente. On remarque également qu’il semble moins reposé et pleure plus fréquemment que les autres poupons au tempérament calme et serein.

Certains facteurs externes tels que l’entrée à l’école primaire peuvent augmenter la vulnérabilité de l’enfant et rendre ses nuits de sommeil agitées par de mauvais rêves.

Les chercheurs supposent également que le comportement des parents envers leur enfant peut atténuer ses cauchemars. En ce sens, il peut être souhaitable de réconforter un enfant faisant des cauchemars, ce qui l’apaiserait grandement quand vient le temps de fermer les yeux.

Le Dr Nielson avoue ne pas avoir étudié les autres rituels de nature à faciliter le sommeil des enfants, mais il demeure convaincu que les parents ont tout intérêt à développer un lien affectif qui rendra leur poupon confiant.

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L’angoisse de Lindsay Lohan

L’actrice de 20 ans, qui a pourtant été impliquée dans diverses relations amoureuses, était angoissée de jouer Rachel, personnage du film Georgia Rule, une jeune fille dérangée qui tente de séduire son beau-père.

« J’étais énormément nerveuse quand j’ai fait la scène où je dois me montrer sexuellement provocante. J’ai beaucoup pleuré durant le tournage. Je n’arrivais pas à aller aussi loin que Rachel dans le film », a déclarée Lohan à FemaleFirst.

Le personnage de Lindsay est abusé sexuellement et Jane Fonda, covedette du film, s’est montrée profondément émue lors du tournage.

« Je deviens émotive quand je vois ce film, car je travaille avec des femmes qui ont été abusées sexuellement. Je sais ce qu’elles ont vécu. »