Selon des chercheurs de l’Institut universitaire en santé mentale Douglas à Montréal, l’état d’anhédonie serait causé par une région du cerveau de plus petit volume que la normale.
Selon l’auteur principal et étudiant au doctorat, Philippe-Olivier Harvey, la difficulté à jouir des moments agréables et la partie du cerveau dite sous-corticale sont mises en évidence pour la première fois avec cette étude.
Cette découverte permettrait une détection plus rapide des individus qui risquent de développer des maladies psychiatriques, selon M. Harvey.
En effet, l’incapacité d’avoir du plaisir, reliée à une région sous-corticale de petit volume, signifierait que l’individu a un risque élevé de développer une maladie mentale telle que la schizophrénie.