Les premiers cas connus d’animaux qui ont été testés positifs à la Covid-19 se sont passés dans le grand Montréal. En effet, un chat a été diagnostiqué avec le virus en février dernier et a guéri depuis. Le second cas a été confirmé jeudi par la Dre Cécile Aenishaenslin, chercheuse et professeure à la Faculté de médecine vétérinaire de l’Université de Montréal. Alors qu’aucun symptôme n’a été reporté mis à part une grande diminution des forces physiques du chat, son équipe continue d’étudier la transmission du virus chez les chats. La docteure explique que la Covid-19 serait peu mortelle pour ces animaux.
Les chats ont dû être en quarantaine pendant un total de 7 jours, jusqu’à ce qu’ils ne soient plus testés positifs. Ils ont certainement été infectés par leurs maîtres puisque ceux-ci ont été diagnostiqués avec le virus précédemment. D’ailleurs, le groupe de chercheuses recherche 40 familles québécoises qui ont la Covid-19 pour pouvoir étudier leur chat. Le virus chez cette espèce ressemble beaucoup à la sévérité de l’infection chez l’enfant, il n’est donc généralement pas grave et la retransmission du virus du chat vers l’humain n’est pas chose courante.
« On ne veut pas alerter la population. On ne veut pas que les gens aient peur ni pour leur animal ni pour leur propre santé et par exemple qu’ils prennent des décisions rapides et non fondées comme abandonner leur animal de compagnie », explique Cécile Aenishaenslin au Journal de Montréal.
De plus, certains chiens ont aussi été testés positifs au Canada, mais pas au Québec pour le moment.
Accueillir un nouvel animal de compagnie est toujours bien excitant! Ça apporte tellement de douceur dans le quotidien. Mais peu importe ce qu’on adopte, il me semble que c’est compliqué de choisir un nom pour notre petit protégé. Surtout quand on a des enfants. En tout cas, chez moi, chacun y va de ses suggestions, souvent bien contraires les unes aux autres, et impossible d’avoir un consensus. Ce qui fait que présentement, on a un nouveau chat qui s’appelle temporairement « No Name ». Et puis je ne peux me résigner à croire que nous sommes la seule famille comme ça, alors j’ai fouillé le web pour trouver des ressources, que je vous partage ici.
Premièrement, soyez bien certain que le nom choisi ne va pas vous tomber sur les nerfs à la longue. On peut le répéter souvent dans une journée, surtout au début quand l’animal n’est pas encore propre, ou habitué à son environnement. Faites le test; si vous répétez un nom une dizaine de fois sans vous lasser, c’est peut-être le bon. Il doit également être facile à prononcer, pas trop long, simple à retenir et plaire à tous, le plus gros défi! Si c’est un animal de refuge qui possède déjà son nom, vous pouvez le changer, mais idéalement, conservez la même sonorité à la fin. D’ailleurs, on suggère de prioriser un nom qui se termine par une voyelle, car ça nous incite à changer notre intonation et ça interpelle plus facilement les chiens et les chats.
Aspect physique
À la base, on peut s’inspirer de son allure. Ça peut sembler simple, mais c’est souvent un succès avec les enfants. On peut s’inspirer de la couleur du poil, de longueur de ses oreilles, de la grosseur de ses pattes pour un chat ou un chien. Voici un petit bijou pour vous aider dans vos recherches.
Sa couleur: Ebène, Abysse, Réglisse, Blacky, Casper, Milky, Neige, Vanille, Canelle, Ambre, Rouky, Praline, Azur, Bleuet, Myrtille, Émeraude, Sarcelle, etc. sont quelques exemples pour référer à la couleur.
Distinction physique: Pattenrond, Mitaine, Dumbo, Plumeau, Pompon, Fluffy, Vadrouille, Pantouffle, Frisou, Touffu pour souligner un aspect physique marquant de votre petit amour.
Tempérament et caractère
Certains préféreront attendre de connaître la personnalité de leur nouvel ami avant de choisir, ce qui peut également être une bonne idée. Je suggère d’éviter les qualificatifs négatifs ou qui peuvent donner une fausse impression que l’animal est méchant, car certains pourraient en avoir peur.
On pourrait choisir des noms comme Obélix, Glouton, Grignotte ou Croquette pour un petit gourmand, ou encore Câlin, Bisou, Chatouille pour un animal très colleux. Pour les petits hyperactifs; Tornade, Comète, Zipper ou Turbo pourraient convenir, alors que Milady, Duchesse, Sultan, Maestro ou Marquise iraient comme un gant à des animaux plus sophistiqués.
Fan d’une série
On tombe tous sous le charme d’un univers fantastique, d’un film ou d’une série un jour ou l’autre, alors pourquoi ne pas s’en inspirer? J’ai trouvé des sites Internet avec plusieurs suggestions très originales. Que ce soit l’Univers Disney, Harry Potter ou encore que vous soyez plus du genre Vickings, ou La Casa Del Papel, les possibilités sont infinies.
Faites-en un jeu!
Pour éviter que le tout ne se change en une éternelle séance d’obstination, j’ai tenté d’en faire un jeu. Pour une fois, mon vieux jeu de Scrabble m’a été utile. J’avoue que tout compte fait, on a bien ri, mais on n’a pas trouvé de nom de cette manière. Toutefois, peut-être serez-vous plus chanceux que nous?! Le principe est simple: chacun pige 10 lettres et tente de former un nom. Fou rire garanti.
On a également tenté notre chance avec le dictionnaire. On ouvrait une page au hasard et on lisait les mots qui s’y trouvaient. On est tombés sur Jonquilles et Journal, Parapluie et Parchemin, Ordure (c’était un non catégorique) et Orchidée. Mais je suis certaine que c’est possible d’avoir un réel coup de coeur de cette manière. Une idée comme ça, prendre un mot et le traduire dans d’autres langues avec Google Traduction! Parfois, ça peut être mignon, comme Tsuki, qui veut dire lune en japonais.
Bref, si, tout comme nous, vous vous lancez dans cette grande aventure, sachez que plusieurs ressources existent sur le net pour vous sauver la vie.
Quand j’étais enceinte de ma plus vieille, j’avais un chien que j’adorais : un Pitsky (une race croisée entre le Pitbull et le Husky). Malheureusement, durant mon troisième trimestre de grossesse, il est tombé malade et est décédé rapidement. Je me suis laissé le temps de vivre mon deuil tout en sachant que j’aurais un autre chien un jour.
En effet, je voulais que mes enfants grandissent avec un meilleur ami canin (en plus de leurs trois amis félins, hihi)! Je savais d’ailleurs que c’était rempli d’avantages pour le développement de l’enfant. Ainsi, quand mon deuxième enfant a eu un an et que le quotidien de notre famille est devenu plus régulier, j’ai décidé que c’était le temps d’accueillir un nouveau chien dans notre famille.
D’abord, mon conjoint et moi avons établi ce que nous cherchions comme chien : nous voulions un moyen ou gros chien qui ne jappe pas trop, qui aime bouger et, évidemment, une race qui s’entend généralement bien avec les enfants. Pendant plusieurs semaines, j’ai fouillé les refuges (entre autres grâce au site génial Les Pattes Jaunes, qui répertorie les refuges éthiques du Québec). Selon mes valeurs, je me devais de considérer l’option d’adopter un chien de refuge en premier. Or, j’ai dû me rendre à l’évidence que cette option n’était pas possible pour ma famille présentement : aucun refuge n’acceptait d’avoir des familles adoptives avec de jeunes enfants comme les miens.
Ma deuxième option a été de bien magasiner l’endroit où j’allais adopter mon chien. Je voulais un endroit qui traite leurs animaux comme de petits rois. J’ai eu la chance de trouver rapidement une animalerie qui faisait affaire avec des éleveurs géniaux qui auraient bientôt des chiots Labradoodle. J’ai pris le temps de bien me renseigner sur cette race pour découvrir avec plaisir qu’elle correspondait à tout ce que je cherchais!
Bref, nous avons adopté une petite chienne Labradoodle que nous avons nommée Patate à vélo, en l’honneur du meilleur livre pour bambins, de la formidable autrice Élise Gravel. Pendant que nous attendions que Patate soit assez vieille pour arriver dans notre famille, je me suis préparée en regardant plusieurs vidéos pour élever un chien selon mes valeurs, par exemple pour la mettre propre ou lui apprendre les consignes de base puis la bonne entente avec les chats et les enfants. Je crois que cette préparation est une étape nécessaire avant l’arrivée du chiot! Cela a permis que tout se passe merveilleusement bien à son arrivée.
Finalement, je m’étais fait prévenir par plusieurs personnes qu’avoir un chiot était beaucoup de travail. Par contre, les choses sont beaucoup plus faciles que ce à quoi je m’étais attendue suite à ces avertissements. Oui, ma petite Patate a de nombreux besoins, comme celui de sortir dehors régulièrement. Or, j’ai intégré cela à ma routine avec les enfants et nous avons beaucoup de plaisir lors de nos grandes marches en famille!
Vos animaux de compagnie s’entendent-ils bien avec vos enfants?
En plus, Top Santé mentionne que l’allergie aux animaux arrive au 3e rang des allergènes les plus fréquents. Votre enfant peut manifester une réaction non seulement en flattant l’animal, mais en entrant en contact avec les peaux mortes, la salive, les poils et l’urine.
Or, ceux-ci peuvent se retrouver partout dans la maison. Soyez donc attentif aux symptômes, surtout en ce qui a trait au chat. Celui-ci émet une protéine, appelée Fel d 1, qui se retrouve dans l’air, puis pénètre facilement les voies respiratoires.
Les principaux signes sont au niveau des yeux, du nez (démangeaison et écoulement) et de la difficulté à respirer, qui peut se transformer en asthme. Si vous notez ces réactions auprès de votre enfant, il vaut mieux lui faire passer un test concluant chez l’allergologue.
La solution évidente consiste à se débarrasser de l’animal, mais si l’allergie est supportable, il est possible de le conserver. Il faut cependant bloquer l’accès aux chambres des enfants, et ce, en tout temps.
Ensuite, assurez-vous de brosser l’animal fréquemment, à l’extérieur de la maison, puis préparez-vous à doubler vos efforts pour les tâches ménagères, surtout pour l’aspirateur.
Que ce soit pour les autistes, les personnes âgées, malades, seules ou anxieuses, les animaux de compagnies sont reconnus pour avoir un effet apaisant et amusant auprès de l’être humain.
Il y a plusieurs façons d’apprendre à votre enfant à apprécier la présence des animaux, sans les craindre. Mais ils doivent d’abord les respecter, comprendre que ce sont des êtres vivants qui peuvent être blessés ou souhaiter se défendre en présence d’une menace.
Afin de faciliter l’échange entre votre enfant et les animaux de compagnie :
1. Vous pouvez devenir famille d’accueil pour les animaux en transition dans les chenils, en attente d’adoption.
2. Devenez bénévole auprès de l’association de protection des animaux de votre région. Vous pouvez promener les chiens, nourrir les animaux et amener votre enfant.
3. Visitez une ferme locale pour habituer votre enfant aux soins à donner aux animaux, leur apprendre le nom de chacun, les nourrir et les flatter, lorsque possible.
4. Adoptez un animal de compagnie. Amenez votre enfant au chenil afin qu’il comprenne bien que la famille d’adoption est importante. Évitez d’encourager les animaleries.
Pour bien des gens, un animal de compagnie est un membre de la famille à part entière. La cohabitation avec les membres à quatre pattes n’est pas toujours facile, par contre… Voici six conseils à mettre en application avant d’accueillir un nouvel animal à la maison, compilés par Parenting Squad.
1. S’assurer que tous les membres de la famille sont d’accord. Imposer une telle responsabilité à quelqu’un qui n’en a pas envie serait vraiment injuste. Imaginer que la personne qui ne veut pas d’animal « apprendra à vivre avec » est une stratégie vouée à l’échec.
2. Pensez à votre style de vie. Habitez-vous dans un appartement ou vous avez un énorme terrain? Est-ce que la famille est très active ou plutôt pantouflarde? Est-ce que vous passez beaucoup de temps au travail ou en dehors de la maison? Répondre à ces questions permettra de mieux cerner si avoir un animal est une bonne décision, et bien sûr quel genre d’animal vous conviendrait.
3. Faites une recherche. C’est tellement facile de se laisser attendrir par un adorable petit chiot ou chaton, ou par l’histoire d’un animal abandonné qui a besoin d’une famille. Par contre, il faut également être rationnel et faire ses devoirs. Par exemple, un bébé Golden Retriever est incroyablement mignon, mais une fois à la maison, il peut rapidement causer le chaos et devenir complètement épuisant pour une famille qui n’est pas préparée à ce type de chien très énergique.
4. Éduquez votre chien. Que vous accueilliez un bébé ou un chien adulte, il est important de lui faire suivre des leçons d’obéissance. Même les chats peuvent apprendre de bonnes habitudes à la longue. Les problèmes de comportement, qui sont la principale raison pour laquelle les gens mettent leur chien dans les refuges, peuvent être prévenus et corrigés.
5. Éduquez vos enfants. Apprenez à ceux-ci à traiter les animaux avec beaucoup de douceur et de respect. Les enfants doivent connaître le meilleur moyen d’approcher, de caresser et de discipliner un animal. Même les tout-petits peuvent utiliser des commandes d’obéissance.
6. Prenez soin de vos animaux de compagnie. Ne lésinez pas sur les visites chez le vétérinaire, pour vous assurer que les vaccins de votre animal sont à jour et que celui-ci est en bonne santé.
Pourvu que ce soit fait de la bonne manière, un animal de compagnie apportera beaucoup d’amour et de vie dans votre maison, et sera un compagnon fidèle pour les années à venir.
Les animaux piqueraient davantage la curiosité des petits, et c’est ce qui ferait en sorte que les jeunes les préfèrent aux jouets, a démontré une étude qui a réalisé trois expériences différentes auprès de jeunes enfants.
Les chercheurs de cette étude des universités de Virginie et de Rutgers, parue dans le British Journal of Developmental Psychology, concluent même que les animaux aident les enfants à apprendre, car ces derniers sont portés à poser plus de questions, s’informer et bouger davantage en leur compagnie.
Selon les chercheurs, un animal à la maison peut donc être très bénéfique pour la vie d’un enfant.
« L’utilisation généralisée de personnages animaliers dans les livres pour enfants et les émissions de télévision démontrent également la fascination que les petits peuvent avoir pour les animaux et à quel point cela peut être un outil d’apprentissage important », disent-ils.
Il semblerait que dès l’âge de 11 mois, les petits sont naturellement plus attirés vers les animaux, y compris ceux qui peuvent effrayer plusieurs adultes, comme les araignées et les serpents.
En plus de la présence d’un animal pendant la grossesse qui faciliterait l’endurance du système immunitaire du futur bébé, la manière dont donne naissance la mère (césarienne ou voie naturelle) jouerait également un rôle, a révélé une étude de l’Hôpital Henry Ford à Detroit publiée dans le Journal of Allergy and Clinical Immunology.
En effet, chez les bébés qui ont une exposition prénatale à un animal, les niveaux d’anticorps immunoglobuline E ou IgE (liés à l’apparition d’allergies et d’asthme) entre la naissance et le deuxième anniversaire a été de 28 % inférieur à ceux qui ont grandis dans le ventre d’une mère n’ayant pas d’animal.
De plus, la théorie veut que les enfants qui naissent par voie vaginale soient exposés à un fardeau plus élevé et plus diversifié de bactéries, ce qui permettrait de renforcer leur système immunitaire contre les allergies.
Soutenant l’hypothèse de l’hygiène et sachant que l’exposition à des agents infectieux durant la petite enfance affecte le développement du système immunitaire et l’apparition des allergies et l’asthme, des variantes génétiques pourraient également influencer le niveau d’IgE.
Les spécialistes ont remarqué que les niveaux d’IgE étaient 33 % plus bas chez les bébés européens et asiatiques, comparativement à 23 % chez les enfants qui étaient africains ou américains.
Le professeur en psychologie de l’université Western Carolina, Howard Herzog, affirme dans le magazine Tendances en psychologie que les bienfaits de posséder un animal de compagnie restent à confirmer.
Il mentionne qu’il y a eu de nombreuses études contradictoires. Alors que certains experts disent qu’avoir un animal de compagnie est bon pour la santé, d’autres affirment le contraire. Mais selon lui, les études plus négatives ne font pas vraiment les manchettes sur ce sujet.
Certaines autres études ont révélé que les bienfaits d’un animal de compagnie dans la vie d’une personne n’étaient que minimes.
Plus de recherches devraient être effectuées sur le sujet pour prouver qu’il existe bel et bien des avantages à posséder un animal.
Cependant, le professeur Herzog reconnaît que pour les enfants autistes et enfants aux prises avec des problèmes psychologiques, la présence d’un animal de compagnie est effectivement bienfaitrice.