Patrice Bélanger nous a tous extrêmement émus dans son émission Jamais trop tôt à Rythme FM, hier matin. Il nous parle d’un sujet très sensible, celui d’avoir l’impression de ne pas assez profiter de ses parents, en raison de la pandémie.
C’était lors d’un concept de type capsule temporel. Il a réécouté une lettre que Patrice s’était lui-même écrite un an plus tôt. L’animateur a totalement fondu en larme lorsqu’il l’a écouté en onde, tout comme les auditeurs qui étaient tous extrêmement touchés.
« Il n’y a rien de plus triste que d’aimer à la folie, mais de ne pas pouvoir se serrer, rien de plus triste que de devoir se méfier de ses enfants ou de ses petits-enfants, de se méfier d’un câlin ou d’un bisou. La méfiance qui devient la trame de fond de nos rencontres de plus en plus espacées, au sens propre, comme au sens figuré » expliquait donc Patrice en 2020.
Un an plus tard, nous sommes presque revenues à la case départ et l’animateur a voulu reparler de ce sujet si émouvant.
« Que c’est étrange ! Ça brasse des affaires et je suis émotif… Je vais juste reprendre mon souffle. Je suis encore ébranlé et fragile, mais avec les dernières nouvelles c’est comme si on s’en allait exactement à la même place. Ça me rendre dedans parce que je suis essoufflé, je suis fatigué, plus que je ne l’étais. Ça fait 1 an que ça nous gruge. Je me rends surtout compte que… je me rends surtout compte que je n’ai pas assez profité de mes parents. Je dis dans cette lettre-là que j’ai envie de les reprendre dans mes bras, ben c’est ça. On est tous nerveux, on est tous craintifs. Je suis un calineux dans la vie, j’aime mes parents, ils sont encore là, mais c’est comme si ça nous vole des minutes qui ne reviendront pas. »
Ce message rejoint une multitude de personnes, plusieurs se sont reconnus, c’est ce qui fait que c’est si touchant et beau. On remercie Patrice Bélanger de prendre le temps d’aborder des sujets aussi importants avec ses auditeurs.