La ville de Rio de Janeiro, porte d’entrée du tourisme au Brésil, se prépare pour les commémorations des 450 ans de sa fondation qui se dérouleront en 2015 et iront pratiquement jusqu’aux Jeux olympiques de 2016.
Lors d’une cérémonie à l’hôtel de ville dans le quartier de Botafogo, en présence du maire Eduardo Paes, le calendrier des festivités a été dévoilé. Elles commenceront dès le soir du 31 décembre 2014 sur la plage de Copacabana et se poursuivront jusqu’en mars 2016.
En mars 2015, date anniversaire de la ville fondée le 1er mars 1565, chaque semaine sera célébrée par une chanson qui exalte la cité, comme l’hymne de la ville Cidade Maravilhosa ou Minha alma canta de Tom Jobim.
D’autres dates spécialement fêtées seront la Saint Sébastien (Saint patron de Rio), le carnaval, la Saint George, le Jour de la Conscience noire et le Jour de la samba.
« Ces 450 ans doivent être l’occasion de réfléchir sur notre ville et de montrer notre amour pour elle », a déclaré le maire en soulignant qu’être Carioca « c’est un état d’esprit » marqué par la joie et l’irrévérence.
Le maire a rappelé que « la programmation des festivités avait été élaborée il y a plus de six mois, quand Rio vivait son pire moment de mauvaise humeur avec les manifestations » contre le Mondial de football qui commence le 12 juin.
« Ces manifestations doivent être entendues, mais doivent être dirigées aux autorités et non contre la ville », a estimé Eduardo Paes dans une allusion aux actes de vandalisme commis par des groupes de manifestants contre le patrimoine public.
« Les personnages (de la politique) changent, mais pas la ville », a-t-il souligné.
M. Paes a signé également un décret « Pro-Carioca » qui valorise la mémoire et la culture de Rio.
Un concours populaire a été organisé sur internet, appelant les habitants à trouver des idées pour commémorer les 450 ans de la ville. Cinq d’entre elles ont été retenues, notamment un festival de Bossa Nova à Ipanema.
Rio, qui fut capitale du Brésil de 1763 à 1960, date de son remplacement par Brasilia, « doit se tourner vers l’avenir (…) pour se transformer en ville plus juste, plus intégrée et où il fait bon vivre », a conclu M. Paes.