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Insuffisance rénale reliée à l’obésité chez l’adolescent

Tel est le résultat présenté par des chercheurs lors du National Kidney Foundation’s 2014 Spring Clinical Meetings.

Parmi les 242 adolescents qui participaient à l’étude longitudinale de l’évaluation de chirurgie bariatrique, 17 % présentaient des protéines dans leur urine, 3 % ont obtenu un débit de filtration glomérulaire (DFG) anormalement bas, alors que pour 7 % il était anormalement élevé (plus de 150).

Comme l’explique Medical News Today, l’albuminurie et la protéinurie (protéine dans l’urine) sont des signes précurseurs de lésions rénales.

D’autre part, les médecins utilisent le test DFG en complément pour estimer la quantité de fluide filtré par les reins.

Un DFG de 90 ou plus indique une filtration normale, mais s’il est trop élevé, cela signifie que les reins sont en hyperfiltration, et donc qu’ils travaillent trop. À long terme, l’hyperfiltration peut mener à une fuite de protéines dans l’urine.

Le Dr Nianzhou Xiao et son équipe du Children’s Hospital Medical Center, à Cincinnati, ont l’intention de suivre les candidats de la chirurgie bariatrique après leur opération pour valider si celle-ci a un impact sur la fonction rénale de ces adolescents.

L’insuffisance rénale fait donc partie des conséquences de l’obésité sévère, et ce, dès l’enfance.

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Mort soudaine du nourrisson : problématique sous-jacente

Ces nouvelles informations proviennent d’une étude effectuée par une équipe du Boston Children’s Hospital. C’est Hannah Kinney, une neuropathologiste de l’établissement, qui effectue des recherches depuis 2 décennies.

Kinney et ses collègues ont réexaminé leurs données en étudiant l’autopsie de 71 nourrissons décédés de façon soudaine et inattendue, entre 1997 et 2008. L’équipe a eu à sa disposition des échantillons du tronc cérébral pour effectuer la recherche.

Les circonstances du décès et l’environnement ont été considérés. Les évaluations ont été séparées en trois. 15 décès n’étaient pas reliés à l’asphyxie, 35 étaient possiblement reliés, mais sans certitude, et 9 décès découlaient de causes non déterminées.

Les spécialistes analysaient les possibles anomalies chimiques du cerveau et ont été récompensés de leurs efforts. De nombreuses anomalies ont été détectées, entre autres au niveau de la sérotonine et ses récepteurs, ainsi qu’au niveau des récepteurs GABA et 14-3-3 (une protéine qui régule la sérotonine)

« Même les bébés décédés dans des conditions où la position du sommeil était en cause présentaient des anomalies du tronc cérébral qui les fragilisaient si la moindre possibilité d’asphyxie était présente », a dévoilé Kinney.

Désormais, selon Science World Report, les recherches sont axées sur la possibilité de traiter les nouveau-nés qui présentent ces spécificités.

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Le Liverpool Care Pathway – une euthanasie utilisée même chez les nouveau-nés

Le Liverpool Care Pathway est scruté à la loupe, à la suite de révélations choquantes de la part d’un médecin qui a souhaité demeurer dans l’anonymat.

En fait, à priori, le processus vise à mettre fin à la vie d’un vieillard dont les jours sont comptés. Il s’agit de lentement le priver de l’hydratation et des nutriments qui sont injectés par intraveineuse. Ce procédé permet une mort rapide (10 jours) et sans souffrance.

Cependant, le gouvernement britannique a ordonné qu’une enquête indépendante soit effectuée à la suite des déclarations d’un médecin. Dans l’article publié, selon telegraph.co.uk, des détails poignants y sont décrits sur les changements physiques atroces subis par les nourrissons, qui « rapetissent et se dessèchent ».

Bien que 130 000 personnes âgées meurent chaque année de cette façon, les familles des vieillards ou des nourrissons qui subissent le Liverpool Care Pathway ne sont jamais préparées voir ça.

En plus, comme le mentionne le médecin en question, « ils sont déjà en état de choc, puisque leur proche chéri mourra. Il est insupportable pour eux de le voir ainsi dépérir ».

L’autre préoccupation du gouvernement est que les familles ne sont pas toujours avisées que les nourrissons mourants sont soumis à ce processus. La grande majorité représente des nouveau-nés atteints d’anomalies génétiques.

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Cancer du cerveau pédiatrique : une anomalie chromosomique en cause?

Des cliniciens-chercheurs de l’Université de Nottingham ont découvert qu’un nouveau diagnostic pour permettre aux médecins d’identifier les jeunes qui sont le plus à risque d’avoir une tumeur épendymome (du système nerveux central de type kystique) permettrait d’effectuer un traitement-choc et de sauver davantage de vies.

Malgré des améliorations dans le traitement ces dernières années, le pronostic pour les enfants atteints de ce cancer reste faible – 40 % des enfants touchés meurent encore. La situation s’améliore peu, car jusqu’à aujourd’hui, les médecins n’ont pas été en mesure de prédire avec exactitude quelles étaient les tumeurs qui se comportaient plus agressivement que les autres.

Cette recherche pourrait donc aider les médecins à décider quels enfants avec la tumeur ont un meilleur pronostic et pourraient bénéficier de traitements moins intensifs, ce qui permettrait également de réduire l’exposition des petits à une gamme d’effets secondaires qui peuvent causer des handicaps permanents.

L’étude, qui sera publiée dans la revue Clinical Cancer Research, démontre que des copies anormales du chromosome 1q25 dans les cellules de tumeurs épendymomes ont été associées à un moins bon avenir pour 20 % des enfants malades sur 147 tumeurs observées en Europe. Les résultats auraient également été plus mauvais chez ceux qui ont été traités par chirurgie et chimiothérapie.

Le Dr Richard Grundy, l’un des auteurs de l’étude, espère maintenant que les résultats d’autres analyses en cours dans d’autres pays, comme aux États-Unis, correspondent aux leurs, car si c’est le cas, la présence d’un gain de copies du chromosome 1q25 pourrait tout changer dans l’avenir international sur la planification du traitement de ce cancer pédiatrique.

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Pourquoi les enfants autistes ont-ils un plus gros cerveau?

Ces anomalies découvertes par les chercheurs de l’USCD, dont l’étude préliminaire a été publiée dans PLoS Genetics, peuvent aider à expliquer le mécanisme sous-jacent faisant en sorte que le cerveau adopte un mode de prolifération (multiplication rapide de cellules) chez les enfants autistes.

Cette récente étude confirme les analyses antérieures qui démontraient que le cortex préfrontal, qui est la clé des pensées complexes et des comportements, y compris la langue, le comportement social et la prise de décisions, est une région du cerveau plus grosse chez l’enfant autiste.

En fait, cette anomalie de croissance contribue probablement de façon significative à la qualité de vie sociale, à la communication et aux déficits émotionnels communs chez les personnes atteintes d’autisme, pensent les chercheurs.

Il a été prouvé qu’une quantité excessive de neurones pourrait expliquer la prolifération. Alors que les enfants qui se développent normalement ont environ 0,88 milliard de neurones dans le cortex préfrontal, les enfants autistes en ont environ 1,57 milliard.

En plus des différences d’ADN connues, des différences dans l’ARN entre les cerveaux autistes et non autistes ont été observées.

L’ARN joue un rôle crucial dans les cellules, servant d’intermédiaire entre l’ADN, les plans pour l’information génétique et la production de protéines qui effectuent une vaste gamme d’activités vitales dans les cellules.

Dans le cas des personnes autistes, l’ARN anormal semble être impliqué avec des gènes qui codent des protéines pour réguler la croissance cellulaire.

Des études supplémentaires sur un plus grand échantillon seront nécessaires pour démontrer la cause à effet.

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Les médicaments contre l’asthme sont-ils liés à des problèmes de naissance?

Selon une récente étude du Dr Shao Lin publiée dans Pediatrics, le risque que le nourrisson développe une atrésie de l’œsophage isolée, une atrésie anorectale isolée ou une omphalocèle est faible, mais bien possible si la mère consomme des médicaments pour contrer l’asthme lors de la conception et en début de grossesse.

Cependant, ce type de problèmes de santé n’est pas survenu chez les enfants dont les mères prenaient des médicaments anti-inflammatoires ou des bronchodilatateurs après le troisième mois de grossesse.

Les chercheurs ont également analysé des facteurs tels que l’âge, la parité, l’ethnicité, l’éducation, la consommation d’alcool, le tabagisme, le sexe, l’utilisation d’acide folique et la fièvre pendant le premier trimestre.

Notant l’importance du contrôle de l’asthme pendant la grossesse, les auteurs écrivent : « Les lignes directrices cliniques actuelles et des recommandations spécifiques pour la gestion de l’asthme agressif pendant la grossesse ne doivent pas changer pour l’instant. La prévalence de base de ces défauts est encore faible. Les risques absolus de médicaments contre l’asthme sur ces défauts sont minimes et rares, pour le moment ».

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Découverte d’un nouveau marqueur de l’autisme

On pourrait établir un diagnostic plus clair de l’autisme après l’observation des voies respiratoires. Alors que jusqu’ici, on décèle l’autisme par l’observation subjective de comportements spécifiques du syndrome, on pourrait en poser un diagnostic sans faille par des symptômes physiques.

Des chercheurs viendraient de démontrer, selon EurekAlert!, qu’une anomalie des voies respiratoires serait propre aux enfants atteints d’autisme. N’ayant pas pu être relevée chez des enfants non autistes, il appert que cette anomalie pourrait constituer un marqueur important du syndrome.

Une analyse ayant porté sur 49 enfants atteints d’autisme ou d’un trouble envahissant du développement a fait état que les sujets autistes présentaient, en résumé, un décollement des voies respiratoires inférieures. Ce phénomène de doublon n’a jamais pu, semble-t-il, être observé chez un patient non atteint d’autisme.

En plus de représenter un indicateur potentiel pour un diagnostic plus efficace de l’autisme, ce dédoublement des voies respiratoires inférieures nous permettrait d’expliquer certains traits caractéristiques des enfants atteints du syndrome.

C’est que les enfants autistes ne sont pas, en général, des personnes athlétiques, et cette condition des voies respiratoires sous-tendrait cette réalité.

On souligne toutefois que l’anomalie ici présentée ne peut pas encore constituer, à ce stade de la recherche, un réel outil d’investigation quant à l’autisme.

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Le bisphénol A provoquerait des anomalies dans l’oreille interne

Le débat autour du bisphénol A (BPA) se poursuit. Après que plusieurs pays, dont le Canada, aient interdit son utilisation dans la fabrication de biberons, voilà que l’on découvre d’autres effets nocifs du produit utilisé dans la fabrication de plastique.
 
Le BMC Developmental Biology rapporte que des tests menés sur des poissons-zèbres et des grenouilles montrent que le BPA provoque des anomalies dans l’oreille interne.
 
Par le passé, on a déjà mentionné que ce composé chimique pouvait affecter le cerveau, la prostate, le placenta et les glandes mammaires, en plus de modifier l’âge de la puberté chez les filles.
 
En exposant des œufs de poissons-zèbres à des doses de BPA, on a constaté que la plupart des embryons avaient une anomalie au niveau des otolithes, des cristaux de la structure de l’oreille interne qui gère l’équilibre et joue un rôle dans l’audition. Le résultat était le même chez les grenouilles.
 
Toutefois, avant d’affirmer que ces problèmes sont aussi causés par le bisphénol A chez l’homme, des tests devront être faits sur des mammifères et aussi sur des humains pour savoir si l’on obtiendra les mêmes résultats.
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Bisphénol A : dangereux pour le foetus aussi

De nouveaux risques de l’exposition au bisphénol A (BPA) ont été découverts. En effet, des chercheurs du CNRS et de l’Inserm ont mené une recherche dont les conclusions portent à croire que de fortes doses de BPA entraînent des dommages au fœtus.

On peut donc lire dans le BMC Developmental Biology qu’une étude a été faite sur des embryons de poisson-zèbre et de grenouille (le xénope). Les œufs ont été exposés à des doses variées de bisphénol A.

Après l’analyse subséquente des embryons, on a pu conclure qu’une quantité importante de BPA avait causé des dommages à l’oreille interne, provoquant ainsi une perte marquée de l’audition.

Les chercheurs ne peuvent pour l’instant établir des liens avec l’ouïe de fœtus humains. Toutefois, des résultats de cette expérience, on peut retenir que le bisphénol A provoque des dommages que l’on ne connaît pas encore. Des recherches sont donc à prévoir afin de les découvrir et de les prévenir.

Rappelons finalement que le bisphénol A est une substance chimique utilisée dans la fabrication de certains types de plastiques et de résines. Son utilisation a été interdite l’an dernier dans la fabrication des biberons, au Canada et ailleurs.

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Une anomalie cardiaque augmente les risques d’anévrisme

Le Dr Wouter Schievink et ses collègues du centre médical Cedars-Sinai à Los Angeles affirment qu’un défaut congénital commun augmente considérablement les risques d’anévrisme.
 
Cette anomalie, appelée valve aortique bicuspide, consiste en la valve de l’aorte qui ne se referme pas totalement. Ainsi, du sang passe entre l’artère la plus importante et le cœur.
 
2 % de la population nait avec cette anomalie. Plusieurs n’auront jamais de problèmes au cours de leur vie, mais certaines personnes auront des fuites de sang de la valve ou encore un rétrécissement de celle-ci.
 
Le journal Neurology rapporte que 61 personnes avec cette anomalie ont été étudiées ainsi que 291 autres ayant un cœur normal, mais qui présentaient des symptômes indiquant la présence possible d’une tumeur au cerveau ou d’un anévrisme.
 
9,8 % des personnes avec l’anomalie congénitale avaient un anévrisme, alors que seulement 3 % des 291 autres personnes en avait un.
 
« Bien que plus de recherches soient nécessaires pour confirmer ces résultats, ces derniers montrent une très forte augmentation du risque d’anévrisme au cerveau chez les personnes nées avec une valve aortique bicuspide », confie le Dr Schievink.