L’Agence de biomédecine vient de confirmer que sur un total de 850 000 naissances, près de 400 000 femmes ont subi, au premier trimestre de leur grossesse, l’échographie et la prise de sang qui permettent de détecter si le fœtus est porteur d’une anomalie génétique, le syndrome de Down.
Cette démarche précoce permet de réduire le recours à des prélèvements invasifs susceptibles d’être dangereux pour le fœtus. Rappelons qu’auparavant, une biopsie était systématiquement suggérée aux femmes de plus de 38 ans.
Mis en place depuis 2010, le dispositif de dépistage précoce est apprécié des femmes, car en plus d’être sécuritaire, il intervient plus tôt dans la grossesse et réduit l’angoisse générée par des tests tardifs.