Même si les spécialistes n’arrivent toujours pas à expliquer clairement ce phénomène, voici encore une découverte concernant la mort subite du nourrisson.
Une équipe de chercheurs de la Faculté de médecine des hôpitaux universitaires de Strasbourg a identifié une anomalie cardiaque chez les cas de mort subite du nourrisson.
Pour cette anomalie de la régulation nerveuse de la fonction cardiaque, on note une grande augmentation du nombre de récepteurs « muscariniques » médiateurs du nerf « freinateur ». Ainsi, le décès serait provoqué par une trop grande activité de ce nerf.
Dans une étude précédente, on mentionnait qu’une production insuffisante de sérotonine dans le cerveau pourrait causer le syndrome de la mort subite du nourrisson.
La sérotonine joue un rôle dans le système nerveux central. Des chercheurs ont découvert que les cerveaux de bébés décédés de ce syndrome présentaient un faible taux de sérotonine. Celle-ci permet la connexion des cellules cérébrales qui jouent un rôle dans la respiration, le rythme cardiaque et le sommeil.
Les recherches sur le sujet se poursuivent afin de tenter de trouver une véritable explication à ce terrible syndrome.