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Graves anomalies congénitales chez les enfants de mère hispanique

Ces anomalies du tube neural sont très élevées, selon un nouveau rapport de March of Dimes, tout comme le nombre de bébés prématurés parmi les femmes hispaniques ou d’autres ethnicités.

Des problèmes au niveau du tube neural sont responsables de maladies telles que la spina-bifida et l’anencéphalie (absence de cerveau), informe Dr Edward McCabe.

Medicalxpress rapporte que ces anomalies sont beaucoup plus fréquentes chez ces femmes en raison de la consommation de farine de pâte de maïs, une base alimentaire utilisée pour de nombreux aliments, dont les tortillas. Cette farine ne contient pas d’acide folique (folate) et de vitamine B, deux éléments qui préviennent la malformation du tube neural.

La FDA (Food and Drug Administration) requiert que toute farine de blé soit enrichie, et Dr McCabe espère faire en sorte que désormais, la farine de pâte de maïs soit incluse dans le processus.

D’ici 2050, on prévoit que 30 % des Américaines en âge de procréer seront hispaniques à cause de la croissance rapide de cette population.

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La recherche avance sur le virus responsable de nombreuses anomalies congénitales

Le cytomégalovirus est peu connu de la population générale et pourtant, il est très répandu parmi celle-ci. De 30 à 70 % des gens vivant dans les pays industrialisés en seraient porteurs.

Il s’agit d’un virus de la même famille que l’herpès, celui de la varicelle et du zona. Une fois qu’une personne est infectée, elle le demeure toute sa vie.

La plupart des personnes atteintes n’auront jamais de signes de leur infection, mais celle-ci est particulièrement problématique chez les femmes enceintes.

Les scientifiques estiment que jusqu’à 2,4 % des femmes enceintes vont contracter la maladie durant leur grossesse. Ceci affectera la moitié des foetus, en causant des lésions qui provoqueront une série de problèmes comme des atteintes neurologiques, de la surdité, des problèmes hépatiques ou digestifs, ou une microcéphalie.

« Plus d’enfants ont des anomalies à cause de cette maladie qu’à cause de n’importe quel autre problème congénital, par exemple la trisomie ou le syndrome d’alcoolisme foetal », a expliqué Gavin Wilkinson, selon EurekAlert!.

« Mais nous venons de trouver une nouvelle manière dont ce virus se cache de la détection immunitaire. En découvrant ce mécanisme, nous nous rapprochons de mettre sur pied un vaccin qui permettrait d’éliminer les cellules infectées », a-t-il ajouté.

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Les anomalies congénitales en hausse chez les bébés provenant d’une grossesse multiple

Une nouvelle étude a étudié les données provenant de 5,4 millions de naissances survenues entre 1984 et 2007, dans 14 pays européens. Les chercheurs ont constaté que 3 % des cas étudiés étaient des naissances multiples (jumeaux, triplés et, beaucoup plus rarement, quadruplés et plus), et que ces grossesses multiples avaient augmenté de 50 % durant la période.

En ciblant uniquement les grossesses multiples, les chercheurs ont noté que pendant ces années, la prévalence des anomalies congénitales est passée de 5,9 par 10 000 à 10,7 par 10 000. Parmi les 148 359 anomalies majeures, 3,88 % provenaient de grossesses multiples.

Le risque de développer une anomalie congénitale était 27 % plus élevé chez les bébés provenant de ces fratries multiples, et ce risque n’a cessé d’augmenter avec le temps.

Dans 11,4 % des jumeaux affectés, l’anomalie était présente chez les deux bébés. Ces anomalies dans les grossesses multiples étaient plus susceptibles de se terminer en enfant mort-né, selon ce que rapporte Medscape.

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Les anomalies congénitales causent de nombreux décès avant l’âge de 20 ans

Le magazine internet The Lancet dévoile une étude de l’Institute of Health and Society de l’Université de Newcastle, au Royaume-Uni.

Les chercheurs mentionnent que 86 % des enfants qui naissent avec une anomalie congénitale pourront atteindre l’âge de 20 ans. Les 14 % restant mourront avant.

On a étudié les cas de nombreux enfants nés entre 1985 et 2003 et présentant au moins une anomalie. Sur les 13 758 cas analysés, près de 11 000 ont survécu à la naissance. 86 % d’entre eux ont eu, ou pourront avoir, 20 ans.

On note que 90 % des enfants ont une anomalie du système cardiovasculaire, 79 % présentent des anomalies chromosomiques, 93 % des anomalies du système urinaire et 66 % ont des anomalies du système nerveux.

Heureusement, avec les avancées de la médecine, les grossesses avec anomalies fœtales qui sont maintenant menées à terme sont passées de 12,4 % en 1985 à 18,3 % en 2003.

Les avancées médicales expliquent aussi le taux de survie d’enfants atteints d’anomalies congénitales, notamment avec l’aide respiratoire, les techniques chirurgicales évoluées ainsi que les diagnostics prénataux qui peuvent maintenant être posés.