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Qu’est-ce qui peut causer l’anorexie et la boulimie?

Les deuils, les problèmes relationnels, conflits ou ruptures amoureuses, les cas de sévices et d’agression sexuelle, les changements d’école ou d’emploi, les déménagements et les maladies ou hospitalisations peuvent s’avérer être la goutte qui fait déborder le vase pour certaines personnes.

Tous ces traumatismes peuvent se traduire en anorexie ou en boulimie, explique une étude de l’Université du Minnesota parue dans le Journal of Clinical Nursing.

C’est en discutant avec 26 femmes et un homme âgé de 17 à 64 ans que les chercheurs ont tenté de voir un lien entre les événements transitoires dans la vie familiale et l’apparition de troubles de l’alimentation.

Dans le groupe, neuf personnes avaient souffert d’anorexie et reçu un traitement entre 10 et 18 ans, quatre avaient été victimes de boulimie, et les 14 autres avaient vécu des problèmes alimentaires importants, mais qui ne répondaient pas aux critères d’un diagnostic officiel.

Les six grands thèmes et catégories mentionnés ci-dessus sont ressortis de cette étude voulant que les troubles de l’alimentation puissent être provoqués par des éléments déclencheurs durant la jeunesse.

Les participants étaient tous en accord pour affirmer qu’ils avaient manqué de soutien à l’époque.

Les spécialistes espèrent que les résultats de l’étude captureront l’attention des parents et professionnels de la santé, afin que ces derniers soient plus vigilants et altruistes dans des situations qui engendrent un stress ou traumatisme.

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Qu’est-ce qui peut causer l’anorexie et la boulimie?

Les deuils, les problèmes relationnels, conflits ou ruptures amoureuses, les cas de sévices et d’agression sexuelle, les changements d’école ou d’emploi, les déménagements et les maladies ou hospitalisations peuvent s’avérer être la goutte qui fait déborder le vase pour certaines personnes.

Tous ces traumatismes peuvent se traduire en anorexie ou en boulimie, explique une étude de l’Université du Minnesota parue dans le Journal of Clinical Nursing.

C’est en discutant avec 26 femmes et un homme âgé de 17 à 64 ans que les chercheurs ont tenté de voir un lien entre les événements transitoires dans la vie familiale et l’apparition de troubles de l’alimentation.

Dans le groupe, neuf personnes avaient souffert d’anorexie et reçu un traitement entre 10 et 18 ans, quatre avaient été victimes de boulimie, et les 14 autres avaient vécu des problèmes alimentaires importants, mais qui ne répondaient pas aux critères d’un diagnostic officiel.

Les six grands thèmes et catégories mentionnés ci-dessus sont ressortis de cette étude voulant que les troubles de l’alimentation puissent être provoqués par des éléments déclencheurs durant la jeunesse.

Les participants étaient tous en accord pour affirmer qu’ils avaient manqué de soutien à l’époque.

Les spécialistes espèrent que les résultats de l’étude captureront l’attention des parents et professionnels de la santé, afin que ces derniers soient plus vigilants et altruistes dans des situations qui engendrent un stress ou traumatisme.

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Quelles sont les causes de l’anorexie et des troubles obsessionnels chez l’enfant?

Le streptocoque peut attaquer par erreur un circuit spécifique du cerveau, qui peut entraîner des pensées obsessionnelles et des comportements compulsifs.

Des chercheurs de Yale et de Johns Hopkins, en collaboration avec le National Institute of Mental Health (NIMH) américain, ont publié récemment les conclusions de leurs recherches, qui s’avèrent prometteuses pour traiter dans un avenir proche le PANS (Pediatric acute-onset neuropsychiatric syndrome).

Ce syndrome touche les enfants et les adolescents qui développent subitement des TOC (troubles obsessionnels compulsifs) ou des comportements alimentaires anormaux ainsi que d’autres symptômes psychiatriques.

Les chercheurs ont constaté que les TOC pouvaient toucher tout type de personne, peu importe son âge, son sexe, son milieu ou son ethnie. Toutefois, il y aurait une prévalence du développement de ce problème chez les garçons par rapport aux filles (2 pour 1), et lorsqu’il y a développement, celui-ci se ferait avant l’âge de 8 ans. Un enfant ou adolescent sur 200 présenterait des TOC.

Un essai clinique est en cours pour tester une immunothérapie pour le traitement du PANS, qui peut déboucher sur un trouble neuropsychiatrique auto-immun déclenché par un streptocoque ou une infection streptococcique.

Même si l’ensemble des symptômes psychiatriques doit encore être défini, il a été démontré que pour établir un diagnostic de PANS, il faut une apparition brusque et spectaculaire de TOC ou d’anorexie, et la présence simultanée d’au moins 2 autres symptômes neuropsychiatriques qui peuvent être l’anxiété, les sautes d’humeur et la dépression, les comportements agressifs, l’irritabilité et l’opposition, la régression du développement, la détérioration soudaine des résultats scolaires ou des capacités d’apprentissage, des anomalies sensorielles et motrices ou encore des symptômes somatiques, énumère le Pediatrics & Therapeutics.

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Un espoir pour traiter l’anorexie

La revue Nature révèle qu’une équipe de l’Université de Washington a découvert, sur des souris, les circuits du cerveau qui peuvent causer la perte de l’appétit.
 
Cela ouvre la voie à de nouvelles thérapies possibles pour les troubles alimentaires, les nausées, les aversions alimentaires et l’anorexie mentale.
 
Une perte d’appétit peut être seulement passagère, mais elle peut aussi être continue et conduire à une malnutrition.
 
Les chercheurs se sont concentrés sur ce qu’ils appellent le noyau parabrachial dans le cerveau, qui joue un rôle dans la prise alimentaire. Les signaux transformés par ce noyau peuvent par exemple causer les nausées.
 
On connaît maintenant les types de cellules et l’emplacement de celles-ci dans le cerveau. Elles envoient des signaux et étouffent l’appétit.
 
Il existe toutefois un moyen de bloquer ces cellules afin de restaurer l’appétit normal d’une personne. Cela pourra donc aider à traiter certains troubles alimentaires.
 
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Mangez bien, pour tomber enceinte

On lit dans BJOG les résultats de chercheurs du Royaume-Uni quant à l’impact de l’alimentation sur la conception. Il a clairement été démontré qu’un trouble alimentaire peut faire en sorte que la grossesse soit retardée.
 
Les femmes participant à cette étude qui avaient déjà souffert d’anorexie ou de boulimie avaient pris plus de 6 mois à tomber enceinte dans presque 40 % des cas.
 
Toutefois, après un an, il y avait autant de grossesses chez les femmes souffrant ou ayant souffert d’un trouble alimentaire que chez les autres.
 
Ces problèmes de santé devraient donc être soignés adéquatement, selon les chercheurs, bien avant un projet de conception.
 
Il serait tout indiqué d’être mieux renseigné quant aux impacts d’un trouble alimentaire sur la fécondité de la femme. D’autre part, des traitements devraient être attribués lorsque nécessaires.
 
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L’anorexie frappe très jeune

On lit sur Francesoir.fr que les cas d’anorexie se font de plus en plus nombreux, en particulier pour les plus jeunes de la société occidentale. Une étude menée en Grande-Bretagne démontre une hausse inquiétante.
 
Au cours des 3 dernières années, on a relevé pas moins de 2 000 cas de trouble alimentaire chez les enfants de 5 à 15 ans. Parmi ces problèmes, on note l’anorexie, la boulimie et l’hyperphagie.
 
Ce dernier trouble, l’hyperphagie, consiste en une ingestion compulsive et démesurée de nourriture qui n’est pas suivie d’un comportement compensatoire (se faire vomir, prendre des laxatifs, par exemple).
 
La grande tristesse des présents résultats est que les troubles alimentaires frappent de plus en plus jeunes : sur les 2 000 enfants atteints, 98 sont âgés de 5 à 7 ans, et 600 n’ont pas encore 13 ans.
 
La Grande-Bretagne fait par ailleurs figure de contradiction : si 24,5 % de sa population souffre d’obésité, 3 enfants sur 1 000 démontrent des symptômes de trouble alimentaire.
 
Il est encore difficile, toutefois, de cerner les véritables raisons de l’anorexie chez l’enfant. Des causes génétiques pourraient être reconnues, mais l’on dénote des pressions sociales et l’imposition d’une certaine image corporelle depuis quelques années.
 
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Les repas en famille pour prévenir les troubles alimentaires

Les repas en famille ont un impact favorable chez les jeunes, notamment au niveau de leur santé.
 
Selon le Daily Mail, les repas réguliers en famille aident à prévenir les troubles alimentaires comme la boulimie et l’anorexie chez les adolescents.
 
Des repas en famille au moins trois fois par semaine sont bénéfiques pour vos jeunes. De plus, cela aide à réduire le tabagisme également.
 
Une étude mentionne que les troubles alimentaires sont réduits jusqu’à 35 % chez les jeunes qui mangent au moins cinq fois par semaine avec leurs parents. Ces adolescents ont aussi tendance à adopter de meilleures habitudes alimentaires.
 
Les repas en famille favorisent également un meilleur contact et une meilleure communication.

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Proportions inquiétantes de boulimie infantile

On apprend dans le Journal of Clinical Nursing que plusieurs enfants d’à peine 10 ans présentent des signes de troubles alimentaires futurs. Selon une étude taïwanaise ayant porté sur près de 16 000 enfants et adolescents, se faire vomir est assez fréquent chez les plus jeunes.

En effet, pas moins de 16 % des enfants âgés de 10 à 12 ans ont avoué se faire vomir dans le but de perdre du poids, contre 15 % chez les 13 à 15 ans. Le taux semble en fait diminuer au fil des ans : seulement 8 % des 16 à 18 ans, dans le cadre de cette étude, se faisaient vomir.
 
La différence était aussi notable entre les garçons et les filles, car ces dernières se faisaient vomir dans 16 % des cas au total, contre 10 % chez les garçons.
 
Ce comportement est précurseur de troubles alimentaires comme l’anorexie et la boulimie. Vu le nombre de jeunes enfants s’y adonnant, la prévention s’impose afin de contrer ces futurs problèmes psychologiques.

Selon les chercheurs, ce réflexe de vomissement pourrait être prévenu en s’assurant que l’enfant déjeune chaque matin, qu’il dort suffisamment, qu’il mange le moins possible de grignotines à base de friture en soirée et qu’il passe moins de temps devant un ordinateur.

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Plus d’anorexie chez les personnes nées au printemps

L’anorexie touche plus les personnes qui seraient nées entre les mois de mars et juin que les personnes nées en septembre ou en octobre, rapporte une étude publiée dans le British Journal of Psychiatry.
 
Des chercheurs du Wellcome Trust Centre for Human Genetics de l’Université d’Oxford ont étudié les cas de 1 293 personnes anorexiques et c’est le constat qu’ils font après analyse.
 
« Un certain nombre d’études précédentes ont révélé que les maladies mentales comme la schizophrénie, les troubles bipolaires et les dépressions majeures étaient plus fréquentes chez les personnes nées au printemps. Notre constatation pour l’anorexie n’est donc pas surprenante. Mais notre étude ne fournit qu’une preuve d’association. Nous devons maintenant approfondir nos recherches pour déterminer les facteurs qui mettent les personnes particulièrement à risque », mentionne le Dr Lahiru Handunnetthi.
 
Certains experts croient que les facteurs environnementaux au moment de la conception de l’enfant ou encore lors de son développement dans l’utérus joueraient un rôle important. Ainsi, les changements de température, l’exposition au soleil et l’exposition aux infections seraient tous des facteurs potentiels.
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L’anorexie frappe très jeune

Des chercheurs de l’Institut de santé des enfants du Collège universitaire de Londres ont relevé, sur une période de 14 mois, 208 cas de troubles alimentaires chez des enfants de moins de 13 ans.

Les filles sont beaucoup plus souvent touchées : 82 % des cas les concernaient. Les enfants étaient admis à l’hôpital parce qu’ils se purgeaient, refusaient de manger ou ingéraient des laxatifs.
 
Il semble que la mode des mannequins rachitiques touche bien plus que les adolescentes, malheureusement.
 
Selon le British Journal of Psychiatry, au Royaume-Uni seulement, 100 000 jeunes de moins de 13 ans souffrent de troubles alimentaires.
 
Si les cas d’enfants de 6 à 8 ans sont plus rares, ils demeurent présents et le nombre de cas augmente avec l’âge.

Il semble toutefois que les traitements aient leur effet. On évalue à 73 % ceux qui voient une amélioration de leur état en 1 an.