Les adolescents souffrent presque aussi souvent de troubles de l’alimentation que les adultes. La plupart d’entre eux ont au moins un autre problème psychiatrique, selon une étude parue dans Archives of General Psychiatry. Les jeunes qui vont chercher de l’aide n’en reçoivent donc pas pour leur problème de nutrition nécessairement.
Après avoir questionné 10 123 adolescents âgés de 13 à 18 ans, des chercheurs de l’Institut national de santé mentale à Bethesda, dans le Maryland, ont pu statuer quelques corrélations.
Par exemple, le taux de jeunes qui souffrent d’une maladie mentale coexistante à l’anorexie était de 55,2 %, contre 88 % quant à la boulimie. Les adolescents anorexiques ayant des pensées suicidaires représentaient 2,3 %, alors que 53 % des jeunes boulimiques en avaient.
Rappelons finalement que 0,5 % des adultes souffrent d’anorexie et que 1 % souffrent de boulimie, comparativement à 0,5 % et 3 % des adolescents.