Une recherche publiée dans Archives of General Psychiatry démontre qu’il n’y a pas que des causes familiales et psychologiques pour expliquer les désordres alimentaires. En effet, il semble que l’hormone mâle, la testostérone, ait un effet préventif chez les jeunes adolescentes.
Pour ce faire, les chercheurs ont recruté 538 couples de jumeaux âgés de 18 à 29 ans, dont 304 vraies jumelles, 54 jumeaux de sexe opposé et 165 vrais jumeaux mâles. Il en ressort que les femmes dont le jumeau est masculin ont moins de risque de souffrir d’anorexie et de boulimie que celles dont la jumelle est de sexe féminin.
« À la lumière de ces résultats, il nous apparaît évident qu’une exposition à la testostérone lors de la gestation des jumeaux a un effet protecteur contre les troubles alimentaires », a précisé la Dre Kelly L. Klump de l’Université du Michigan.