Une étude américaine parue dans la revue médicale Journal of Neuroscience a démontré qu’une mauvaise alimentation modifie les capacités olfactives et fait en sorte que les odeurs peuvent devenir difficilement identifiables.
Pour arriver à ces conclusions, des tests ont été effectués sur des souris qui ont appris à reconnaître diverses odeurs et qui ont été divisées en deux groupes. Le premier avait une saine alimentation, tandis que le second avait un menu très riche en gras.
Il s’est avéré que le deuxième groupe n’était plus en mesure d’identifier les senteurs apprises au préalable. Les chercheurs ont remarqué que « le gras diminuait de 50 % le pouvoir des neurones capables de gérer les signaux olfactifs, et que même si les souris nourries à la malbouffe retrouvaient un régime sain et équilibré, leurs capacités olfactives demeuraient faibles », explique la professeure Debra Ann Fadool.
D’anciennes études ont prouvé que l’alimentation est liée à l’odorat. Ce constat a permis à certains scientifiques de se pencher sur la question davantage, afin de venir en aide aux anorexiques et personnes obèses dont l’odorat est probablement déréglé.
La sensibilité aux odeurs pourrait être plus ou moins fortes chez ces personnes, ce qui influenceraient l’intérêt pour le choix de certains repas ou aliments, indique Top Santé.