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Le cerveau des anorexiques et des obèses n’a pas les mêmes connexions

Des neuroscientifiques de l’Université du Kansas mentionnent que le cerveau des personnes anorexiques et celui des obèses sont câblés différemment.
 
Pour la première fois, on remarque les façons différentes de répondre du cerveau face à la nourriture pour chaque comportement.
 
« Un des aspects les plus intrigants de ces études du cerveau vis-à-vis de la nourriture est de montrer l’activation de zones de récompense également impliquées dans les études sur la dépendance », explique Laura Martin du Hoglund Brain Center Imaging.
 
En fait, les réponses des zones de récompense sont différentes selon les comportements alimentaires, d’après les résultats présentés lors de la rencontre de la Cognitive Neuroscience Society.
 
On a utilisé l’imagerie cérébrale pour des patients souffrant de l’un des trois types de troubles alimentaires, l’anorexie, l’obésité et le syndrome de Prader-Willi, qui se caractérise par une obésité excessive.
 
On note un lien clair entre les comportements alimentaires et l’activité cérébrale dans les zones de récompense.
 
Un autre chercheur, Kyle Simmons, travaille à mieux comprendre les préférences gustatives selon les différents comportements.
 
« Nous ne savons pas encore si des différences entre les réponses du circuit de la récompense existent entre des personnes minces et obèses. Le comprendre est essentiel si nous voulons développer des interventions efficaces contre l’obésité et certains troubles de l’alimentation », mentionne M. Simmons.
 
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Les anorexiques ont besoin de l’appui de la famille

Une nouvelle étude affirme que les adolescents qui souffrent d’anorexie se remettent plus rapidement avec une thérapie familiale qu’avec un suivi personnalisé.
 
La thérapie familiale se concentre plus sur les changements de comportement, alors que la thérapie personnalisée vise les aspects émotionnels de ce trouble alimentaire.
 
« La personne anorexique ne veut ou ne croit pas qu’elle doive changer de comportement. Elle aime ce qu’elle fait, donc il est difficile pour elle d’adopter des changements de comportement, d’en comprendre l’utilité. Les parents peuvent voir ce besoin et cela peut donc vraiment aider », explique au LiveScience le professeur en psychiatrie et en sciences comportementales de l’Université Stanford, James Lock.
 
Le professeur et son équipe ont recruté 121 jeunes anorexiques de 12 à 18 ans et les ont soumis aux deux types de thérapie. Le taux des jeunes s’étant complètement rétablis après un an était deux fois supérieur dans le groupe ayant eu la thérapie familiale. De plus, ils avaient nettement moins tendance à rechuter.
 
« Pendant très longtemps, les parents ont été considérés comme des obstacles à la réussite du traitement. Les traitements qui s’appuient sur la famille ont prouvé leur efficacité lors de cette étude, montrant que les familles sont une ressource pour les enfants et qu’elles devraient participer au traitement des enfants », ajoute le professeur Lock.