Difficile de savoir si votre enfant ressent un malaise. Toutefois, être sensibilisé aux signes avant-coureurs et connaître ses antécédents familiaux sont deux éléments primordiaux qui peuvent aider à prévenir l’arrêt cardiaque chez votre jeune, affirme un nouvel énoncé de l’American Academy of Pediatrics.
S’il ne peut être reconnu par son entourage et traité, l’arrêt cardiaque pédiatrique peut être mortel en à peine quelques minutes. Selon les chiffres, aux États-Unis, 2000 décès seraient la conséquence de ce trouble de santé chaque année.
Bien que chaque patient soit différent, les symptômes demeurent relativement communs et se traduisent par des douleurs thoraciques, des étourdissements, une syncope induite par l’exercice et une dyspnée. Les estimations suggèrent d’ailleurs que ces signes avant-coureurs sont présents pour près de la moitié des cas d’arrêt cardiaque chez les enfants.
Les causes les plus communes sous-jacentes d’un arrêt cardiaque soudain dans ce groupe d’âge sont des troubles structurels ou fonctionnels tels que la cardiomyopathie hypertrophique et les anomalies des artères coronaires ou congénitales tels que le syndrome du QT long et le syndrome de Wolff-Parkinson-White.
Certains types d’arythmies, comme des torsades de pointe, peuvent être transitoires et ressembler à des crises. Un diagnostic exact et un partage de données sur les antécédents familiaux entre les médecins et les parents sont donc très importants.
Finalement, on suggère également qu’un examen précis et complet soit effectué avant qu’un jeune ne se lance dans la pratique accrue d’un sport.