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Arrêt cardiaque chez l’enfant : quels sont les signes?

Difficile de savoir si votre enfant ressent un malaise. Toutefois, être sensibilisé aux signes avant-coureurs et connaître ses antécédents familiaux sont deux éléments primordiaux qui peuvent aider à prévenir l’arrêt cardiaque chez votre jeune, affirme un nouvel énoncé de l’American Academy of Pediatrics.

S’il ne peut être reconnu par son entourage et traité, l’arrêt cardiaque pédiatrique peut être mortel en à peine quelques minutes. Selon les chiffres, aux États-Unis, 2000 décès seraient la conséquence de ce trouble de santé chaque année.

Bien que chaque patient soit différent, les symptômes demeurent relativement communs et se traduisent par des douleurs thoraciques, des étourdissements, une syncope induite par l’exercice et une dyspnée. Les estimations suggèrent d’ailleurs que ces signes avant-coureurs sont présents pour près de la moitié des cas d’arrêt cardiaque chez les enfants.

Les causes les plus communes sous-jacentes d’un arrêt cardiaque soudain dans ce groupe d’âge sont des troubles structurels ou fonctionnels tels que la cardiomyopathie hypertrophique et les anomalies des artères coronaires ou congénitales tels que le syndrome du QT long et le syndrome de Wolff-Parkinson-White.

Certains types d’arythmies, comme des torsades de pointe, peuvent être transitoires et ressembler à des crises. Un diagnostic exact et un partage de données sur les antécédents familiaux entre les médecins et les parents sont donc très importants.

Finalement, on suggère également qu’un examen précis et complet soit effectué avant qu’un jeune ne se lance dans la pratique accrue d’un sport.

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Les enfants de parents schizophrènes sont plus à risque

Le journal Archives of General Psychiatry dévoile qu’une équipe de neuroscientifiques, dirigée par le psychiatre Vaibhav Diwadkar de la Wayne State University, a découvert, grâce à la résonance magnétique, qu’il y avait des différences importantes dans le développement du cerveau entre les enfants de parents schizophrènes et ceux sans antécédents familiaux.

C’est en observant le comportement et le fonctionnement du cerveau de jeunes de 8 à 20 ans, à qui l’on montrait différents visages avec diverses émotions, que les chercheurs ont découvert un dysfonctionnement dans le réseau cérébral.

En effet, les enfants à risque de la maladie avaient un réseau de communication réduit et des réponses désordonnées quand ils regardaient des visages émotionnels, comparativement aux enfants sans antécédents familiaux.

« Le dysfonctionnement du réseau du cerveau associé à la transformation émotionnelle est un facteur prédictif potentiel de l’apparition de problèmes émotionnels qui peuvent survenir plus tard dans la vie et qui sont à leur tour associés à des maladies comme la schizophrénie », explique le Dr Diwadkar.

Grâce à cette étude qui s’est déroulée sur une période de trois ans, l’origine de la maladie pourrait être connue. Une étude longitudinale devra être faite pour savoir si les enfants à risque développent ou non la schizophrénie, car pour le moment, malgré des différences cérébrales criantes, tous les enfants étaient normaux.

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Les antécédents familiaux de cancer du sein et l’alcool ne font pas bon ménage

Il y a quelques jours, on apprenait que même une consommation modérée d’alcool favorisait le développement du cancer du sein.
 
Cette fois, le Daily Mail rapporte que les risques sont encore plus importants chez les femmes ayant des antécédents familiaux.
 
Les femmes dont certains membres de leur famille ont eu un cancer du sein sont deux fois plus susceptibles de développer une tumeur bénigne si elles consomment de l’alcool.
 
En réduisant leur consommation, elles réduisent du même coup les risques d’être malades.
 
L’équipe de la Harvard Medical School a suivi 7000 jeunes filles âgées de 9 à 15 ans, de 1996 à 2007. Dix-sept pour cent d’entre elles avaient une mère, une tante ou une grand-mère ayant un cancer du sein, et un peu plus avaient une mère ayant eu une tumeur bénigne.
 
Parmi les femmes qui buvaient le plus, soit environ un verre par jour à 22 ans, 3,1 % avaient développé une tumeur bénigne, alors qu’elles n’étaient que 1,3 % chez celles qui ne consommaient pas d’alcool.
 
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Causes du râle après la bronchiolite

La bronchiolite est des plus courantes chez les poupons. Or, on lit dans l’European Respiratory Journal que les antécédents familiaux et les rhinovirus seraient en cause dans la prévalence du râle après ladite maladie.

Rappelons que les rhinovirus, reconnus pour leur développement adapté aux voies nasales, sont les agents principaux du rhume et de la rhinite. Il en existe plus de 100 sortes.

Parce que la bronchiolite regroupe plusieurs souches de maladies, sa relation de cause à effet avec l’asthme, la tendance aux allergies et le râle demeure controversée.

Des chercheurs ont tout de même établi une corrélation après avoir suivi 313 enfants qui avaient été hospitalisés pour une bronchiolite avant l’âge de 1 an.

Après analyse du contenu de leurs fosses nasales et suivi auprès des familles pour détecter une respiration sifflante, les chercheurs ont bel et bien identifié le rhinovirus (ratio de 3,3) et les antécédents familiaux d’asthme (ratio de 2,5) comme facteurs de risque indépendants du râle après une bronchiolite.

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La santé psychologique, une affaire familiale

Une recherche effectuée auprès de 981 patients de la Nouvelle-Zélande, de leur troisième à leur 32e anniversaire, a permis de démontrer l’importance des antécédents familiaux en matière de dépression, d’anxiété et d’abus d’alcool ou de drogue.

« Nous avons découvert que l’historique familial est associé à la présence ou non de ces troubles mentaux, à leur récurrence et à la sévérité des symptômes », a fait savoir l’un des auteurs, le Dr Barry J. Milne de l’Université d’Auckland.

Selon les chercheurs, cette découverte peut sans doute permettre de diagnostiquer plus rapidement ces troubles psychologiques et s’avérer une avenue à explorer pour les traitements.

Tous les détails de cette recherche sont publiés dans la revue spécialisée Archives of General Psychiatry.