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L’antibiotique clarithromycine dangereux pour le coeur

Cet antibiotique est couramment utilisé pour soigner des infections bactériennes comme les angines, les bronchites et les ulcères gastriques. Or, il existe un risque de décès d’arrêt cardiaque, bien que faible (0,01 %), lié au clarithromycine, informe Santé Log.

Les conclusions ont été publiées dans la revue médicale British Medical Journal. Des scientifiques de Statens Serum Institut de Copenhague ont examiné près de 5 millions de traitements antibiotiques prescrits entre 1997 et 2011. La plupart des sujets; des adultes danois âgés de 40 à 74 ans avaient été traités avec de la pénicilline V (4,3 millions), 588 000 avec la roxithromycine et 160 000 avec la clarithromycine. Parmi ces derniers, 285 personnes sont décédées d’un trouble cardiaque.

À la base, il faut savoir que les médecins sont prudents et ne donnent pas de clarithromycine aux patients dont l’historique médical comprend un trouble cardiaque. Dans plusieurs cas, ce traitement constitue une alternative pour les personnes allergiques à la pénicilline.

En attendant des recherches approfondies, les chercheurs mentionnent aux patients recevant du clarithromycine de ne pas s’inquiéter et surtout de ne pas « modifier leur prescription médicale sans l’avis de leur médecin », lit-on sur Top Santé.

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Quand une prothèse de la hanche s’infecte

C’est plutôt rare, mais une prothèse de la hanche ou du genou qui s’infecte n’est pas un cadeau. Cela se produit chez les personnes âgées qui ont de la difficulté à se remettre d’une chirurgie et à se réadapter au quotidien.

Les personnes atteintes auront de la douleur, et l’endroit où a eu lieu l’intervention sera porté à rougir ou enfler. Elles pourront être fiévreuses, s’apercevoir que leur cicatrice a de la difficulté à guérir (rouge, gonflée, chaude, écoulement, etc.). Pour certains, la douleur pourrait être pire qu’avant l’opération, et le membre « réparé » et les fonctions avoisinantes pourraient davantage se dégrader.

Lorsqu’il y a infection, les médecins doivent opérer à nouveau rapidement pour nettoyer l’os et la prothèse et donner une chance à l’articulation de toujours bien fonctionner. Dans certains cas, un changement complet de l’implant est inévitable. À ce moment, les spécialistes font un prélèvement qui permettra de créer un antibiotique adapté à la personne, explique Top Santé.

Certaines personnes qui ont recours à l’implant d’une prothèse de la hanche ou du genou sont plus à risques que d’autres de développer une infection. Il s’agit notamment des fumeurs, des diabétiques, des personnes obèses ayant un IMC de plus de 40, qui sont touchées par la polyarthrite rhumatoïde et la cirrhose.

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Dosage des médicaments : la cuillère n’est pas un bon moyen

Des erreurs de dosage parfois dangereuses peuvent être produites par les parents (un sur six) qui utilisent une cuillère pour donner sirop, antibiotiques ou autres à leurs enfants.

Il serait de loin beaucoup plus efficace pour le succès d’un traitement et surtout moins dangereux pour les enfants que les parents utilisent l’instrument homologué ou de mesure standard fourni par les professionnels de la santé pour doser la médication.

Une étude de la New York University School of Medicine parue dans la revue Pediatrics a été réalisée auprès de 287 parents d’enfants âgés de moins de 9 ans. Il semblerait que près d’un tiers des parents ne donnent pas à l’enfant la dose prescrite. Ces erreurs seraient d’ailleurs plus fréquentes parmi les parents qui utilisent une cuillère pour donner des médicaments à leur enfant (17 %).

En tentant d’évaluer les parents qui devaient faire comme s’ils étaient à la maison lorsqu’ils donnent de la médication à leurs jeunes, il est ressorti parmi tous ceux qui utilisent l’outil de mesure standard ou la cuillère que « 32 % des parents connaissent mal la dose prescrite, 39 % font une erreur de dosage par rapport à la dose qu’ils pensent devoir donner à l’enfant, et 41 % font une erreur de dosage par rapport à la dose prescrite », révèle Santé Log.

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La résistance mondiale aux antibiotiques inquiète l’OMS

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) s’inquiète grandement du phénomène grandissant de résistance aux antibiotiques, par ailleurs observable partout dans le monde, selon Le Devoir.

Bien que l’inquiétude de l’OMS envers ce phénomène ne date pas d’hier, les plus récentes révélations de l’Organisation sont quand même inquiétantes.

Selon l’étude de l’OMS, aucun nouveau type d’antibiotiques n’a été découvert depuis trois décennies, alors que les bactéries capables de leur résister auraient maintenant proliféré à l’échelle mondiale. Des troubles de santé considérés comme « mineurs » pourraient donc devenir possiblement mortels, croient les experts de l’OMS.

Des exemples viennent rapidement en tête, par exemple celui de la bactérie E. coli, qui peut mener à la méningite. Les bactéries liées à la pneumonie et à la gonorrhée inquiètent également.

L’OMS recommande en terminant de ne jamais consommer d’antibiotiques qui ne vous sont pas destinés ou prescrits directement, et de toujours compléter une prescription au complet.

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Une nouvelle souche de l’E. Coli inquiète les spécialistes

The National Library of Medicine rapporte l’inquiétude de plusieurs spécialistes concernant la montée en flèche d’une virulente souche de la bactérie E. Coli, qui commence à poser de sérieuses menaces partout dans le monde.

On apprend d’ailleurs du même coup que cette souche de l’E. Coli, la H30-Rx, serait devenue au cours des dernières années la cause principale d’infection chez les femmes et les personnes âgées, et ce, de façon générale à travers la planète.

La H30-Rx serait résistante aux antibiotiques et aurait développé l’unique capacité de se répandre à travers le système urinaire et le sang, provoquant du même coup une infection extrêmement dangereuse.

« Avec la vaste présence de résistance aux antibiotiques démontrée par l’E. Coli, il devient plus difficile de traiter les infections, et cela mène à une hausse de mortalité. Cependant, la H30-Rx pourrait proposer des opportunités de vaccins ou de stratégie de prévention… », explique le Dr David Samadi, du Lenox Hill Hospital de New York.

Le Dr Samadi et ses homologues ont donc bon espoir de pouvoir remédier à la situation, même s’il reste encore beaucoup de travail à faire pour enrayer le phénomène.

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Antibiotiques et eczéma chez le nourrisson

C’est une recherche britannique qui aurait mis en évidence la hausse de risque de souffrir de cette affection de la peau avec la prise d’antibiotiques.

Bien que plusieurs études aient été précédemment conduites sur le même sujet, les causes de l’eczéma sont encore bien mal connues. Elles s’étaient plutôt concentrées sur l’impact de la prise de ces substances chez les enfants de 12 ans et moins, en plus de n’avoir jamais vraiment pu prouver l’incidence qu’elles avaient.

Publiés dans le British Journal of Dermatology, les résultats découverts par les chercheurs du Saint Thomas’ Hospital de Londres démontrent désormais que l’administration d’antibiotiques aux nourrissons dans leur première année augmente de 40 % leurs chances de développer ce problème dermatologique.

Le syndrome d’eczéma est essentiellement l’apparition de peau sèche occasionnant des démangeaisons assez importantes et des rougeurs. Elle porte souvent les gens affectés à se gratter si intensément que les lésions peuvent aller jusqu’à s’infecter.

La plupart du temps, quand on parle d’eczéma chez le nourrisson et les jeunes enfants, on le qualifie plutôt d’eczéma atopique, qui relève plus d’une réaction allergique.

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Les antibiotiques chez les animaux d’élevage : un problème mondial?

Les antibiotiques administrés aux animaux d’élevage sont « un sérieux problème mondial », croit David Willets, ministre britannique des Sciences.

Et à l’approche du G8, M. Willets entend bien déposer et faire la promotion d’un projet de loi qui vise à restreindre l’utilisation d’antibiotiques chez les animaux de ferme qui finissent dans nos assiettes, rapporte le Telegraph (UK).

« Ce que les scientifiques nous disent, c’est qu’à long terme, vous créez des organismes résistants aux antibiotiques, et qu’ils peuvent émerger des populations qui consomment trop de ceux-ci », lance le ministre Willets.

Mais voilà, les médecins et spécialistes de ce monde nous préviennent de ce problème depuis relativement longtemps, et personne ne semble y attacher de l’importance.

David Willets espère maintenant que d’autres pays du G8 tendront l’oreille et se joindront à lui dans cette volonté de stopper ou ralentir une pratique qui semble défier certaines lois en matière de santé publique… et de pure logique.

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Des probiotiques en renfort des antibiotiques

Certains patients hospitalisés et placés sous antibiotiques auraient grandement bénéficié de l’ajout de probiotiques à leur régime alimentaire, rapporte le Medical News Today.

Ce sont des chercheurs du St. Michaels Hospital qui auraient fait cette étonnante découverte, après que l’un de ses membres (Dr Reena Pattani) ait décidé de tester une théorie qui semblait prendre de l’ampleur au sein de la communauté scientifique.

Cette théorie, c’est l’application des propriétés des probiotiques sur l’organisme, et notamment sur le système digestif, afin de lutter contre les effets secondaires indésirables découlant de la consommation d’antibiotiques.

La pire matérialisation de ces effets secondaires serait l’apparition de la bactérie C. Difficile, qui n’a plus besoin de présentation au Québec.

Pour le Dr Pattani et son équipe, les résultats sont clairs. Après avoir compilé des données sur le sujet en provenance d’un peu partout et conduit une série de tests, l’équipe de chercheurs conclut que les patients qui reçoivent des apports en probiotiques en plus de leurs traitements d’antibiotiques ont beaucoup plus de chances d’obtenir un résultat efficace, sans effets secondaires.

Pattani et son équipe veulent maintenant répéter l’expérience sur un plus gros bassin de patients et valider une fois pour toutes l’impact des probiotiques en prévention du C. Difficile, notamment.

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Rappel important d’antipsychotiques au Canada

Le week-end dernier (18 mai), plusieurs traitements antipsychotiques se sont vus rappelés par le fabricant, alors qu’une contamination possible a été rapportée, selon Radio-Canada.

Le rappel touche les produits de type Quétiapine, une catégorie d’antipsychotiques utilisés dans le traitement de la schizophrénie et des troubles bipolaires.

Un incident serait survenu dans une usine chinoise, alors qu’on a remarqué que ces traitements avaient été en contact avec un antibiotique, semant le doute chez le producteur ainsi que du côté de Santé Canada, qui confirme le rappel.

Ce dernier touche donc la Co-Quétiapine, la Riva-Quétiapine et le Sanis Quétiapine, en doses de 25 mg, 100 mg et 300 mg.

Bien qu’il s’agisse d’un rappel préventif et que l’incident en question remonte à mars 2013, il semble que les personnes à risque soient relativement peu nombreuses. On demande donc aux personnes allergiques ou susceptibles de développer des problèmes liés à certains antibiotiques, et qui consomment ce genre d’antipsychotiques, d’être particulièrement vigilantes.

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Viande et santé : les antibiotiques sont-ils à blâmer?

NPR.org rapporte des conclusions révélatrices dans le dossier de la viande et de ses effets sur la santé. Comme vous le savez probablement, les experts suggèrent de limiter la consommation de viandes rouges, et plusieurs maladies et problèmes de santé comme les troubles cardiovasculaires et le cancer sont associés à la viande.

Le hic, c’est qu’il est difficile pour les chercheurs et spécialistes d’expliquer les raisons précises qui rendent la viande si « dangereuse » pour la santé en cas de surconsommation. On sait qu’il y a des risques, mais on ignore véritablement pourquoi…

Voici une théorie inspirée en provenance des États-Unis, publiée dans une étude de la FDA. Pour ces chercheurs, il faudrait peut-être se tourner vers les antibiotiques administrés aux animaux de ferme pour comprendre le phénomène.

Lorsque les éleveurs utilisent massivement ces antibiotiques, cela aurait pour effet de rendre les bactéries comme l’E. coli ou la salmonelle résistante aux traitements éventuels sur les patients qui contractent ces maladies, en plus d’être bien évidemment des éléments inquiétants à retrouver dans son assiette.

Les antibiotiques pourraient-ils aussi expliquer les risques de cancer accrus chez les consommateurs de viandes diverses?

Plusieurs groupes de pression s’indignent du phénomène et accusent les éleveurs d’abuser de ces substances sans aucune considération pour les consommateurs humains.