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Malnutrition : un antibiotique bon marché peut sauver de nombreux enfants

(AFP) – Un antibiotique bon marché combiné au traitement nutritif habituel peut sauver nombre d’enfants souffrant de malnutrition, révèle un essai clinique publié dans la dernière édition de la revue médicale américaine New England Journal of Medicine.

L’étude clinique a été menée au Malawi avec 2767 enfants de six mois à cinq ans par des chercheurs de la faculté de médecine de l’Université Washington à St Louis.

Ces enfants atteints de grave malnutrition ont été traités, soit avec un antibiotique (amoxicilline ou cefdinir) soit avec un placebo combiné à un traitement hautement nutritif pendant une semaine.

Chez ceux traités avec un de ces antibiotiques, le taux d’échec du traitement nutritif a été réduit de 24,4 % avec l’amoxicilline et de 39 % avec le cefdinir, comparativement au groupe témoin ayant pris un placebo.

Le taux de mortalité a également nettement baissé de 35,6 % avec l’amoxicilline et de 44,3 % avec le cefdinir, par rapport aux enfants du groupe du placebo.

Le traitement nutritif était composé d’aliments à base de beurre d’arachide fortifié avec du lait en poudre, de l’huile, du sucre et des micronutriments.

L’efficacité des antibiotiques montrée par cet essai clinique devrait changer la pratique médicale actuelle pour traiter la malnutrition et conduire l’Organisation mondiale de la santé (OMS) à recommander un plus grand recours à ces médicaments, selon ces chercheurs cités dans le New York Times.

La malnutrition sévère touche plus de 20 millions d’enfants dans le monde, dont un million en meurent chaque année.

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Un protocole bien établi améliore le traitement d’enfants souffrant de septicémie

La septicémie est une infection bactérienne généralisée qui, si elle n’est pas traitée rapidement, peut être fatale. Plusieurs études précédentes ont prouvé que lorsque les patients reçoivent des antibiotiques moins d’une heure après le diagnostic, leur guérison est plus rapide et plus complète.

Parmi les patients pédiatriques ayant fait partie de l’étude, seulement 22 % ont obtenu des antibiotiques en une heure ou moins suivant le diagnostic. Toutefois, les enfants admis à l’urgence, où un protocole était en place, ont obtenu leur antibiotique plus rapidement que ceux qui se trouvaient dans les différents départements de l’hôpital, qui n’avaient pas de protocole.

Dans le premier cas, les enfants ont obtenu leur antibiotique en moyenne 90 minutes après le diagnostic, comparativement à 141 minutes pour les patients à l’extérieur de l’urgence. Le plus grand délai n’était pas entre le diagnostic et la prescription d’antibiotique, mais plutôt entre la demande formelle de ce médicament et son administration.

Les auteurs ont suggéré qu’un protocole relié à la septicémie devrait être mis en place partout dans les hôpitaux. Les médecins pourraient également s’assurer que leur demande d’antibiotique, dans le cas de ces patients dans un état critique, soit traitée par la pharmacologie le plus rapidement possible, selon MedPageToday.

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Nouveau traitement contre la tuberculose moderne

La tuberculose est une maladie que plusieurs croyaient enrayée. Malheureusement, elle fait un retour remarqué en 2012, et les prévisions parlent de plus de dix millions de personnes touchées dans le monde pour 2013.

Si cela semble incroyable, la montée de cette nouvelle forme de tuberculose est bien réelle. Plusieurs chercheurs sont donc au travail afin de contrer cette nouvelle pandémie, et quelques-uns d’entre eux auraient réussi une percée intéressante.

C’est du moins ce que rapporte santelog.com, alors que la FDA américaine vient d’approuver un nouvel antibiotique pour le traitement de la maladie.

La FDA a fait passer ce dossier en priorité, vu les statistiques alarmantes et le fait que plusieurs souches semblent résistantes aux traitements initiaux offerts en première ligne.

Cet antibiotique porte le nom de Sirturo et doit être utilisé en compagnie d’autres médicaments. On semble optimiste du côté de la communauté scientifique, et c’est tant mieux, car des solutions doivent être trouvées rapidement.

La nouvelle souche connue de la tuberculeuse est résistante à tous les autres traitements.

D’autres tests sont prévus incessamment, et certains risques et effets secondaires inquiètent certains spécialistes. Un dossier à suivre.

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Les antibiotiques seraient inutiles dans la plupart des cas de toux

Voilà qui risque de choquer bon nombre de Nord-Américains qui dépensent de l’argent dans les différents antibiotiques prescrits par les médecins afin de mettre un terme à leur vilaine toux.

www.nlm.nih.gov rapporte une étude sur le sujet qui affirme même que certains antibiotiques peuvent faire plus de mal que de bien chez les patients à qui on les prescrit, sauf si un cas de pneumonie est suspecté.

Les chercheurs suisses n’y sont pas allés de main morte pour prouver leurs dires, utilisant les services de 2000 adultes souffrant de toux comme sujets d’étude.

La moitié de ces 2000 patients ont été placés sous antibiotiques (l’amoxicilline dans ce cas-ci), et l’autre sous placebo. Ce dernier s’avérant tout aussi « efficace » que l’amoxicilline pour soigner les symptômes des patients, les chercheurs concluent que leurs théories initiales étaient exactes.

Le Dr Philipp Schuetz, de l’équipe de chercheurs suisse, explique : « Le principal message ici est que les antibiotiques ne sont généralement pas nécessaires pour traiter les infections respiratoires, si une pneumonie est écartée. Seulement quelques patients ont profité des antibiotiques, et cela s’explique sans doute par la présence d’une infection bactérienne chez ces sujets. Les praticiens et la population devraient s’abstenir de se tourner vers les antibiotiques pour des symptômes de toux. Des tests sanguins effectués avant la prescription peuvent aussi prévenir beaucoup de problèmes ».

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Les antibiotiques, pas toujours la meilleure solution?

www.cdc.gov nous fait réfléchir au choix de traitement concernant certains virus et maladies, insistant sur le fait que les antibiotiques ne sont pas toujours la meilleure solution.

D’entrée de jeu, on nous rappelle que les antibiotiques ne combattent pas réellement les infections causées par les virus comme celui de la grippe. Même chose pour les problèmes de gorges irritées et certaines infections de l’oreille.

De plus, le traitement déficient par antibiotiques peut mener à d’autres problèmes, plus graves cette fois. Il est aussi possible de développer une résistance à ce type de médicament et ainsi nuire à un traitement éventuel dont vous auriez réellement besoin.

Le centre de santé américain propose plutôt de se concentrer à réduire et calmer les symptômes que de tenter d’enrayer un virus par des antibiotiques.

Bien sûr, l’arrivée de l’hiver procurera grippes et rhumes en série aux citoyens des États plus nordiques d’Amérique, mais les spécialistes veulent mettre en garde contre la tentation d’aller vers les antibiotiques, une solution expéditive.

L’avertissement vaut pour les médecins et praticiens qui, selon l’organisme, n’hésitent pas à prescrire de tels traitements, parfois à tort.

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Donner des antibiotiques aux bébés pourrait favoriser l’obésité

(CHICAGO (États-Unis)-AFP) – Donner des antibiotiques aux bébés âgés de moins de six mois pourrait en faire des enfants trop gros plus tard, révèle une étude publiée mardi (21 août).

« Nous pensons habituellement que l’obésité est une épidémie due en grande partie à un régime alimentaire malsain et à un manque d’exercice, mais de plus en plus d’études suggèrent que c’est plus compliqué », souligne Leonardo Trasande de la faculté de médecine de l’Université de New York, un des auteurs de ces travaux.

« Les microbes présents dans nos intestins pourraient jouer un rôle important dans la manière dont nous absorbons les calories. L’exposition aux antibiotiques, surtout au plus jeune âge, pourrait tuer certaines de ces bactéries qui influent sur la façon dont nous assimilons la nourriture dans notre corps et qui, autrement, nous permettraient de rester minces », souligne-t-il.

Les chercheurs ont étudié l’utilisation d’antibiotiques auprès de 11 532 enfants nés à Avon, au Royaume-Uni, en 1991 et 1992.

Ils ont découvert que les enfants exposés à des antibiotiques au cours des cinq premiers mois de leur vie pesaient plus pour leur taille que les autres enfants.

La différence de poids était faible entre 10 mois et 20 mois, mais elle s’accentuait ensuite. À l’âge de 3 ans et 2 mois, les enfants ayant été traités avec des antibiotiques au début de leur vie avaient 22 % de chances supplémentaires d’être en surpoids.

En revanche, les bébés traités avec des antibiotiques au-delà de leur 5e mois ne présentaient pas de différence de poids notable avec les autres.

« Depuis bien longtemps déjà, les éleveurs savent que les antibiotiques sont utiles pour produire des vaches plus grosses pour les revendre », pointe Jan Blustein, elle aussi de l’Université de New York.

« Même si nous devons réaliser d’autres travaux pour confirmer nos découvertes, cette étude menée avec soin suggère que les antibiotiques ont une influence sur la prise de poids chez l’être humain, et tout particulièrement chez les enfants », conclut-elle.

L’étude a été publiée dans l’International Journal of Obesity.

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Les antibiotiques inefficaces contre les sinusites

Le journal JAMA dévoile une étude américaine disant que les antibiotiques sont bien souvent inutiles pour guérir la majorité des infections des sinus.
 
Pourtant, les médecins généralistes prescrivent souvent ce genre de médicaments. Mais l’étude montre que les sinusites courantes guérissent d’elles-mêmes.
 
« Les personnes souffrant de sinusite ne se sentent pas mieux ou ne ressentent pas moins de symptômes quand ils prennent des antibiotiques », précise le Dr Jay Piccirillo.
 
166 personnes ont été suivies pour cette étude. On suggère plutôt de traiter la douleur avec des analgésiques comme Advil ou Tylenol, et la congestion par des décongestionnants.
 
Les prescriptions excessives d’antibiotiques ne font qu’accroître la résistance des virus à ceux-ci. Il serait donc plus sage que les médecins généralistes préconisent la guérison d’elle-même dans la majorité des cas. Les antibiotiques ne devraient être prescrits qu’en dernier recours, dans les cas plus importants.

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Des facteurs socio-économiques influencent la mort de prématurés

Selon une étude rétrospective de la Wayne State University de Detroit, il semble que l’absence d’assurance maladie, être de race noire et vivre un séjour prolongé (120 jours ou plus) à l’hôpital sont des facteurs associés à une plus grande probabilité que des prématurés meurent dans les 18 à 22 mois après leur naissance.

En outre, l’utilisation d’antibiotiques pour la mère pendant l’accouchement, l’âge de celle-ci et l’état de l’oxygène à la maison représentaient une probabilité faible, voire nulle, de la mortalité post-unité de soins intensifs néonatals.

Bien que des améliorations des soins périnatals aient été apportées au fil du temps pour aider à la survie de bébés de petit poids, l’extrême prématurité contribue encore en grande partie au taux global de mortalité infantile aux États-Unis, qui s’élève à environ 6,71 décès pour 1000 naissances.

Les chercheurs de cette étude croient que les résultats pourraient être utilisés pour concevoir des interventions spéciales visant à réduire la mortalité post-unité de soins intensifs néonatals et également aider les cliniciens à reconnaitre et prédéterminer les patients à haut risque.

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Les dentistes ont un faible pour les antibiotiques

Dans un article publié dans le numéro de janvier de la revue de l’American Dental Association, des chercheurs rapportent la manière dont 154 dentistes de la Caroline du Nord ont traité certains cas hypothétiques.

L’étude confirme que les dentistes américains écrivent de 200 à 300 millions de prescriptions d’antibiotiques chaque année, ce qui représente environ 10 % de toutes les prescriptions aux États-Unis.

Selon les lignes directrices de l’American Academy of Pediatric Dentistry (AAPD), les dentistes devraient envisager la prescription d’antibiotiques quand un patient a une enflure du visage, avec ou sans douleur, ou des preuves radiographiques de pathologie, ou une combinaison des trois symptômes.

Seulement 26 % des 154 dentistes répondants ont donné la bonne réponse en fonction de ces critères. Parmi les dentistes pédiatriques, 31 % (sur 48) se sont conformés aux directives, alors que 24 % (sur 106) des dentistes généralistes ont réussi.

Malgré le fait que des patients peuvent avoir une réaction allergique sévère à la suite de prise d’antibiotiques, moins d’un quart des dentistes disent prescrire des médicaments après avoir vu le patient. La plupart le font simplement au téléphone.

Il semblerait que beaucoup de dentistes pédiatres se soient défendus en se disant contraints de donner des antibiotiques pour satisfaire les parents plutôt que de traiter l’enfant.

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Hausse marquée des cas de SARM

On lit dans Academic Pediatrics que les cas de SARM (staphylococcus aureus résistant à la méticilline) sont en augmentation. Selon une étude américaine, The Annual Report on Health Care for Children and Youth in the United States : Focus on Trends in Hospital Use and Quality, le nombre d’hospitalisations dues au SARM chez les enfants a plus que doublé depuis 2000.

Mentionnons que le staphylococcus aureus résistant à la méticilline, communément appelé SARM, ou staphylocoque doré, se reconnaît justement par une résistance à un antibiotique (la méticilline). Cette infection peut s’avérer mortelle dans certains cas, mais elle est habituellement facile à traiter si elle est reconnue rapidement.

Il semble que la hausse la plus forte s’est produite de 2000 à 2005, et que la stabilité subséquente des cas est surtout attribuable à la façon dont les médecins traitent désormais le SARM. Au début des années 2000, on ne reconnaissait pas la croissance des cas de staphylocoque doré; on le traite maintenant plus efficacement.

Les hospitalisations se sont aussi mises à baisser depuis que la population en sait plus sur le SARM. Les parents reconnaissent mieux, aujourd’hui, les signes de cette infection cutanée.