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Traiter l’infection de la peau chez l’enfant

À la suite de tests, il s’avère que la clindamycine est le traitement à choisir lors d’une infection de la peau, lit-on dans Pediatrics. Rappelons que la clindamycine est un antibiotique. L’un de ses effets secondaires les plus courants est la sécheresse de l’épiderme.

On a par ailleurs remarqué que ses effets étaient d’autant plus grands si les plaies de l’infection étaient nettoyées.

La cohorte choisie pour cette recherche s’élevait à près de 50 enfants. Sur ce nombre, près de 7 500 ont pris de la clindamycine, et les autres ont pris d’autres sortes de médicaments.

C’est l’antibiotique en question qui a présenté le plus faible taux d’échec du traitement et de récurrences de la maladie.

 

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Une méthode révolutionnaire contre l’otite séreuse

Des chercheurs de l’University of Nottingham ont découvert une méthode unique pour soigner l’otite séreuse chez l’enfant, tel qu’annoncé sur UK Campus.
 
Celle-ci consiste en une inflammation de l’oreille moyenne et une accumulation de liquide épais et cireux derrière l’oreille.
 
Une boulette biodégradable pourra donc être placée dans l’oreille moyenne durant la même intervention chirurgicale que la pose de tubes.
Par la suite, des antibiotiques seront libérés graduellement, soit durant trois semaines. De cette manière, l’infection sera éliminée à sa source.
 
Il s’agit d’une excellente nouvelle pour les enfants atteints, qui, dans 20 % des cas, doivent retourner en chirurgie en raison de récidives.
À long terme, les otites séreuses multiples ne pouvant être soignées peuvent mener à une détérioration de l’oreille moyenne, voire du tympan.
 
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Le vaccin contre la pneumonie réduit le nombre de cas d’otites aiguës

Les résultats d’une méta-analyse de 135 études sur le vaccin PCV7 sont parus récemment dans le Journal of the American Medical Association.

Il semble que le vaccin pneumococcique conjugué a fait diminuer le nombre de cas d’otites sévères, mais qu’il n’aurait qu’un faible effet sur celle-ci.

En fait, le Streptococcus pneumoniae est l’une des causes de l’apparition de l’otite aiguë avec l’influenza. On a déjà relevé à 57 % le nombre de cas reliés à ce dernier virus.

Cette analyse d’écrits portait sur des enfants âgés de 4 semaines à 18 ans. On a pu conclure que l’antibiotique PCV7 était modestement efficace et qu’il pouvait causer des effets secondaires dans 4 à 10 % des cas.

Les chercheurs ont par ailleurs pu dénoter quelques lacunes dans la détection actuelle de l’otite. En effet, il faudrait établir des standards, car pour l’instant, elle ne peut être diagnostiquée qu’à l’observation du tympan (s’il est enflé ou rouge) et des symptômes.

Pourtant, l’otite est la maladie infantile pour laquelle on prescrit le plus d’antibiotiques aux États-Unis.

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Risque d’une maladie de l’intestin à cause des antibiotiques

Les bébés à qui l’on administre des antibiotiques pour une otite seraient plus susceptibles de développer une maladie de l’intestin un peu plus tard dans leur enfance.

Nous pouvons lire dans l’American Journal of Gastroenterology les résultats d’une étude sur le sujet, laquelle a porté sur 36 enfants atteints soit de colite ulcérative ou de la maladie de Crohn.

Ces deux maladies sont les formes les plus virulentes de l’inflammation de l’intestin. Les enfants en question avaient un âge moyen de 8 ans et chacun d’entre eux était comparé à 10 enfants non atteints.

58 % des enfants malades avaient reçu des antibiotiques lorsqu’ils étaient encore poupons. En revanche, 39 % des 360 enfants non atteints par la maladie avait pris des antibiotiques au même jeune âge.

Aux États-Unis seulement, on estime à 1 million le nombre de personnes atteintes d’une maladie de l’intestin. Ce nombre tend malheureusement à augmenter selon un taux de 10 % par année.

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De nouvelles pistes pour les allergies infantiles

Il semble qu’administrer des antibiotiques à un enfant de moins d’un an peut avoir des répercussions sur sa santé générale à long terme, rapporte Canada.com.

C’est une des pistes vers lesquelles se dirigent les chercheurs de l’Université de l’Alberta. Ce qu’ils découvriront aura certainement un impact sur la façon de prévenir et de traiter l’asthme ainsi que les allergies.

Pour les prochains mois, les scientifiques recueillent les couches de centaines de bébés afin d’analyser leur contenu à l’aide d’une technologie sophistiquée de cartographie du génome des bactéries.

Une chercheuse de l’équipe, Anita Kozryskyj, a déjà fait paraître une étude sur le même sujet en 2007. À ce moment, on avait appris que si un enfant prend des antibiotiques 4 fois ou plus avant d’atteindre 1 an, il a 30 % plus de risques d’être atteint d’asthme.

La nouvelle étude tentera quant à elle de déterminer si les antibiotiques provoquent des changements sur la bonne bactérie de l’estomac (microbiota) des enfants, nuisant ainsi à leur système immunitaire.

Madame Kozryskyj codirige ce projet de recherche de 12 millions de dollars mené par des instituts canadiens de santé et d’allergies.

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Des antibiotiques créés avec la peau des grenouilles

La recherche sur les bactéries résistantes aux antibiotiques a fait un bond en avant, tel qu’annoncé sur Telegraph.co.uk.

En effet, une découverte vient d’être faite et de nouveaux antibiotiques puissants pourraient être créés à partir de la peau des grenouilles.

Les scientifiques savent depuis longtemps que la peau des grenouilles contient des substances hautement résistantes aux bactéries qui sont souvent toxiques pour les humains. Leur composition est ainsi faite en raison des milieux hostiles dans lesquels les batraciens vivent.

Déjà, on dénombre une possibilité de cent antibiotiques, incluant celui qui pourrait irradier la bactérie Staphylococcus aureus (MRSA), laquelle se propage dans le domaine hospitalier et résiste à la méthicilline.

Les scientifiques examinent maintenant les sécrétions de la peau de plus de 6 000 espèces de grenouilles en vue de développer des antibiotiques. Jusqu’ici, ils ont pu identifier la structure chimique d’à peine 200 de ces espèces.

Ces découvertes ont été présentées lors de la conférence de l’American Chemical Society à Boston.

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Moins d’antibiotiques pour traiter des infections respiratoires

Selon la Dre Marie R. Griffin, professeure à l’Université Vanderbilt de Nashville aux États-Unis, le nombre de prescriptions d’antibiotiques pour des infections respiratoires et des otites est en chute libre depuis quelques années.

En effet, la chercheuse a observé que la prescription de ces médicaments avait décliné de 36 % au cours des 12 dernières années.

Seuls les médicaments comme le Zithromax, pour traiter des infections plus complexes comme l’otite moyenne et la pneumonie, sont prescrits plus souvent.

« Ce déclin de l’usage des antibiotiques est une bonne nouvelle depuis que l’on sait qu’un traitement aux antibiotiques injustifié rend les bactéries plus résistantes aux traitements », a mentionné l’auteure de cette recherche.

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Les antibiotiques augmentent le risque des otites récurrentes

Des chercheurs des Pays-Bas viennent de découvrir que l’antibiotique amoxicilline, utilisé pour traiter les otites aiguës, augmenterait le risque d’infections récurrentes au cours des années suivantes.

On a constaté que 63 % des enfants qui ont reçu l’amoxicilline ont eu d’autres infections au cours des trois années suivantes, comparativement à 43 % de ceux qui avaient reçu un placebo lors de leur infection initiale.

Par contre, 30 % des enfants ayant reçu un placebo ont eu une chirurgie aux oreilles, au nez ou à la gorge après leur infection de départ, comparativement à 21 % de ceux qui ont été traités avec l’antibiotique.

L’étude a été basée sur un sondage effectué auprès de parents de 168 enfants âgés de 6 mois à deux ans.

On recommande donc la prudence dans l’usage de l’antibiotique pour traiter les infections aux oreilles.

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Et si les antibiotiques ne causaient pas la C.difficile?

Une équipe de scientifiques de l’Université McGill met en doute la croyance populaire qui veut que la consommation d’antibiotiques fragilise le système immunitaire et rende les patients plus vulnérables devant la bactérie C.difficile.

La Dre Sandra Dial et son équipe ont analysé les dossiers médicaux de 836 sujets, âgés de 65 ans, qui avaient contracté l’infection avant d’être hospitalisés. Ils ont constaté que 53 % des participants n’avaient pas pris d’antibiotiques dans les 45 jours précédant leur séjour à l’hôpital. Cette statistique est de 46 % pour 90 jours précédant l’hospitalisation.

À la lumière de ces résultats, il apparaît évident que les patients ont contracté la bactérie dans leur communauté. Plusieurs facteurs de risques peuvent expliquer ce phénomène. « Un autre facteur qui revient toujours est celui de l’âge. Alors, les défenses immunitaires contre cette bactérie doivent être affectées à mesure que l’on vieillit », soutient la Dre Dial.

« Si des patients, particulièrement les personnes âgées, présentent des problèmes intestinaux avec une diarrhée sévère, il serait plus prudent de les tester pour la C.difficile, même s’ils n’ont pas pris d’antibiotiques récemment », a-t-elle conclu.

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Santé Canada emboîte le pas de la FDA

Santé Canada a mentionné hier (10 juillet) qu’elle exigerait des fabricants de certains antibiotiques d’ajouter sur leur avis de mise en garde une notice sur la possibilité de blessures aux tendons comme effet secondaire.

Cette décision fait suite à celle prise par la Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis. Chez nos voisins du Sud, les fabricants de fluoroquinolone doivent ajouter un avertissement sur les risques de ruptures de tendons sur leurs emballages.

Selon le porte-parole de l’agence fédérale de la santé, M. Alastair Sinclair, la tendinite, les problèmes de tendon et les ruptures de tendon comptent parmi les effets secondaires indésirables des quinolones. Santé Canada recommande que le patient cesse de consommer le médicament dès qu’il remarque une enflure ou une douleur au tendon.