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Tuberculose : un cocktail d’antibiotiques prometteur et bon marché

(AFP) – Devant la multiplication inquiétante des cas de tuberculose résistante aux traitements, un cocktail inédit d’antibiotiques s’est montré prometteur en essai et d’un coût très réduit, élément important pour cette maladie affectant surtout les pays pauvres.

« Cette nouvelle combinaison de médicaments tue plus de 99 % des bactéries de tuberculose dans les expectorations des patients dans les deux semaines suivant le début du traitement », a expliqué Mel Spigelman, président de l’organisation TB Alliance, à l’occasion de la publication d’un article sur ce nouveau cocktail.

Les résultats d’un essai « en phase II » pour la nouvelle combinaison « suggère » que les traitements pourraient être réduits à « 4 mois et peut-être un peu moins », contre de six à trente mois pour les traitements actuels, selon le responsable de TB Alliance, organisation à but non lucratif qui a pour objectif de trouver des médicaments plus efficaces contre la tuberculose.

Ces résultats sont encourageants devant une maladie en forte recrudescence dans les pays pauvres, d’autant que le nouveau traitement potentiel aurait un coût bien inférieur « de l’ordre de 90 % » aux traitements existants, selon M. Spigelman.

Avec 9 millions de nouveaux cas chaque année et 1,4 million de morts par an, la tuberculose est la deuxième cause de mortalité par maladie infectieuse derrière le sida. Ces deux maladies sont d’ailleurs souvent associées.

La nouvelle combinaison, baptisée PaMZ, consiste en l’association d’un « candidat médicament » pour le traitement de la tuberculose dont le nom de code est PA-824 avec la moxifloxacin, un antibiotique déjà existant et approuvé pour d’autres maladies infectieuses que la tuberculose, et la pyrazinamide, un antibiotique déjà utilisé contre la maladie.

Le fait de traiter avec une seule combinaison des formes conventionnelles et des formes résistantes permettrait en outre de simplifier les traitements anti-tuberculose à l’échelle mondiale, selon ce pneumologue qui signe un article sur l’essai dans la revue médicale The Lancet.

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Des avocats contre des infections tenaces

Une variété d’avocat originaire du Chili possèderait la clé pour combattre les infections résistantes aux antibiotiques, comme le staphylocoque doré souvent présent dans les hôpitaux.
 
Selon le Journal of Microbial Chemotherapy, cet avocat, combiné aux traitements traditionnels, serait particulièrement efficace pour combattre les infections, car il attaque le mécanisme de défense des bactéries, ce qui permet aux médicaments de faire leur travail.
 
Cette découverte représente un grand potentiel pour les chercheurs qui souhaitent développer des médicaments à base de l’ingrédient actif de l’avocat en question.
 
Jusqu’à présent, aucun produit ne cible les mécanismes de défense de la bactérie comme le fait l’avocat chilien.
 
Les recherches se poursuivent donc pour créer de nouveaux traitements possibles. Il reste cependant beaucoup de travail à faire avant de voir apparaître de tels médicaments sur le marché.
 
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Les médicaments et la respiration

Les enfants d’âge préscolaire seraient plus à risque de souffrir d’une respiration sifflante si leur mère a pris de l’acétaminophène durant la grossesse ou s’ils ont reçu des antibiotiques peu après leur naissance.

Des chercheurs viennent de mettre ces données en comparaison avec la supposition que manger du poisson avant l’âge de neuf mois diminuait le risque de ce problème respiratoire.
 
Au total, ils ont évalué des données concernant 44 96 enfants suédois nés en 2003. Elles comprenaient des éléments portant sur l’état de santé des jeunes sujets à différents âges (à 6 et 12 mois, puis à 4 ans et demi), sur la grossesse et sur l’allaitement, entre autres.
 
Il s’est avéré que les enfants avec un historique familial de maladie atopique étaient 70 % plus enclins à avoir une respiration sifflante. Ce risque se trouvait doublé si des antibiotiques avaient été pris par l’enfant peu après sa naissance.
 
D’autre part, manger du poisson aurait diminué les risques de respiration sifflante chez les sujets de 40 %.
 
Les résultats complets de cette analyse comparative viennent de paraître dans la nouvelle édition d’Acta Peadiatrica.
 
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Le poisson pour une bonne santé pulmonaire

On lit dans Acta Paediatrica que l’intégration du poisson dans l’alimentation des bébés de moins de neuf mois aurait un impact sur leur santé pulmonaire. Si un bébé mange du poisson avant d’avoir atteint neuf mois, il serait moins enclin à avoir une respiration sifflante durant la petite enfance.

Toutefois, selon la même étude, un bébé y serait plus vulnérable s’il a pris des antibiotiques à large spectre durant sa première semaine de vie. La prise de paracétamol durant la grossesse augmenterait aussi les risques.

Des chercheurs suédois ont fait ces associations après avoir analysé les réponses à un questionnaire de 4171 familles. On devait répondre aux questions lorsque l’enfant ciblé était âgé de 6 mois, de 12 mois, puis de 4 ans et demi.

On tentait, par cette étude, de définir des facteurs de risque, d’une part, et protecteurs, d’autre part, de la respiration sifflante. Ce problème de santé est très répandu chez les jeunes enfants, et une meilleure compréhension de ses mécanismes sous-jacents aiderait à mieux le régler, en plus de médicaments plus efficaces.

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Les super-bactéries deviennent de plus en plus inquiétantes

Les scientifiques s’inquiètent du nombre croissant de bactéries résistantes à tous les antibiotiques.
 
La surutilisation des antibiotiques mène à ce problème, et si des actions ne sont pas prises, le phénomène deviendra une véritable menace, freinant même les traitements médicaux de base.
 
Depuis deux ans, le phénomène est observé, mais rien n’a réellement été fait, s’indignent des experts dans The Lancet Infectious Diseases.
 
On demande plus de recherches, mais aussi une bonne réflexion de la part des médecins avant de prescrire des antibiotiques.
 
Dans bien des cas, ceux-ci sont prescrits inutilement, ce qui leur fait perdre de leur efficacité sur les bactéries qui, elles, développent une plus grande résistance. On assiste également à la naissance de nouvelles bactéries.
 
On rappelle que la toux et le rhume se guérissent d’eux-mêmes la plupart du temps. Il est aussi important de compléter le traitement prescrit et de le suivre à la lettre, même si l’on commence à se sentir mieux. De plus, ne conservez jamais des restes d’antibiotiques.
 
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Trop d’antibiotiques prescrits aux enfants

Selon une récente étude parue dans Pediatrics, on prescrirait trop d’antibiotiques – des millions, en fait – aux enfants.

Il ne s’agit pas ici de remettre en cause l’utilisation des antibiotiques, car ils sont nécessaires. Parfois, certaines maladies ne répondent pas aux médicaments, et d’autres ne sont pas engendrées par des bactéries.

Toutefois, une utilisation exagérée des antibiotiques peut engendrer une résistance aux médicaments. Ainsi, lorsque ceux-ci s’avèrent vraiment nécessaires, ils peuvent ne pas donner les résultats attendus.

L’étude en question a porté sur environ 65 000 consultations médicales concernant des enfants. Ces consultations en médecine externe ont eu lieu de 2006 à 2008. Une fois sur cinq, un antibiotique a été prescrit. La plupart du temps, les enfants souffraient d’une maladie respiratoire, comme les infections aux sinus et la pneumonie.

Bien que plusieurs des infections en cause étaient causées par des bactéries, ce qui entérine la prescription d’un antibiotique, près du quart des prescriptions ont été données à des enfants qui souffraient d’une maladie respiratoire qui n’aurait pas nécessité la prise d’antibiotiques. On pense par exemple à une grippe, une bronchite, à l’asthme et aux allergies.

Cela revient à 10 millions de prescriptions de trop par année. On souligne que ces antibiotiques n’auront pas nécessairement apporté des effets positifs, mais qu’ils peuvent représenter une nuisance par la suite.

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La méningite se propage

Il semble que l’on devrait se méfier grandement du pneumocoque. Cette bactérie est responsable du développement de la méningite, et elle toucherait de plus en plus de bébés.

On a par exemple constaté, en France, que si 85 % des enfants de moins de 2 ans avaient reçu un vaccin en 2008, les cas de méningites à pneumocoque n’ont pourtant pas diminué. Ils seraient en constante progression, au contraire, indique Le Figaro.

Quelques pistes de réponse sont envisagées, notamment celle de la surconsommation d’antibiotiques. On devra toutefois poursuivre l’investigation pour tirer une conclusion.

En ce moment, on évalue que 90 sortes de pneumocoques se transmettent entre les enfants et les bébés, mais certains demeurent des porteurs en bonne santé. Dans 10 % des cas, les pneumocoques peuvent pourtant s’infiltrer dans le sang, ce qui peut engendrer une pneumonie, et entraîner la mort.

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La chaîne alimentaire en cause dans l’augmentation des bactéries résistantes

De plus en plus de bactéries deviennent résistantes aux antibiotiques, et les chercheurs se demandent maintenant si l’une des principales causes ne serait pas la chaîne alimentaire elle-même.
 
Les experts réunis au Congrès annuel sur les maladies infectieuses rappellent qu’on utilise beaucoup d’agents microbiens semblables à ceux des humains pour non seulement traiter les animaux, mais aussi pour stimuler leur croissance et contrôler l’apparition des maladies.
 
Ainsi, les humains consomment les animaux d’élevage qui ont reçu ces agents microbiens, ce qui fait que les bactéries deviennent plus résistantes aux antibiotiques.
 
L’Organisation mondiale de la santé demande qu’on élimine l’utilisation de ces produits pour stimuler la croissance afin de réduire l’incidence des bactéries résistantes.
 
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Les antibiotiques pour les porcelets ne devraient plus être administrés

Au Québec, 53 % des porcelets reçoivent des antibiotiques pour maximiser leur croissance, mais cette pratique est fortement remise en question.

Selon La Presse, cette utilisation devrait être abandonnée, car en réalité, elle n’a que très peu d’effets.

« Tout le monde dit que les effets des antibiotiques sont bénéfiques pour la croissance des porcs, parce qu’on s’attend à 3 à 5 % d’amélioration. Notre rapport montre que c’est, au mieux, la moitié moindre. Ça mérite qu’on remette en question cet usage », a dit Christian Klopfenstein, vétérinaire au Centre de développement du porc du Québec (CDPQ).

De plus, on craint que cela favorise une résistance aux antibiotiques, dont aux possibles apparitions d’épidémies.

Les experts recommandent donc de revoir cette pratique, non seulement effectuée au Québec, mais aussi aux États-Unis et dans le reste du Canada.

 
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Risques insoupçonnés des antibiotiques

On ne pourrait remettre entièrement en cause l’usage des antibiotiques, car ils aident à prolonger la durée de la vie en contrant des maladies. Selon des spécialistes, comme nous le lisons sur MailOnline, leurs désavantages pourraient toutefois s’avérer graves, surtout si l’on en prescrit trop aux enfants.

Les antibiotiques peuvent tout d’abord tuer les bactéries qui combattent justement la maladie. De plus, ils contribuent à la création des « superbactéries », lesquelles peuvent entraîner des problèmes de santé importants.

Parmi ceux-ci, on compte les allergies, le diabète, et ils pourraient même jouer un rôle en ce qui concerne l’obésité.

On a aussi établi un lien entre l’usage important d’antibiotiques et une maladie inflammatoire de l’intestin. Les mêmes inquiétudes s’imposent quant à la prédominance de l’asthme.

En d’autres mots, les changements à long terme qui sont causés aux bonnes bactéries pourraient augmenter les risques de contracter certaines maladies et infections.

Toutefois, les spécialistes s’entendent pour conseiller la prescription d’antibiotiques aux personnes qui sont vraiment malades et qui ne peuvent en guérir autrement.