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Les antibiotiques peuvent rendre malade

On apprend dans Archives of Pediatrics & Adolescence Medicine que les antibiotiques augmenteraient le risque de certaines maladies. Des chercheurs affirment que leur administration rendrait l’enfant plus vulnérable au staphylococcus aureus.

Le staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM), communément appelé le « staphylocoque doré », se reconnaît justement à sa résistance aux antibiotiques. Les infections qui en découlent peuvent être graves, voire mortelles.
 
Les chercheurs font remarque que les agents antibactériens avaient déjà été pointés du doigt quant à la contraction du SARM. Un lien vient donc d’être établi entre les médicaments de ce type sous ordonnance et la récurrence de la maladie.
 
Ils ont identifié des enfants atteints du SRMA parmi un échantillonnage (qui était de 1 enfant sur 19) s’étalant de 1994 à 2007 au Royaume-Uni. Le taux annuel d’enfants atteints était de 4,5 sur 100 000.
 
Toutefois, les chercheurs rappellent que les agents antibactériens ne représentent pas nécessairement une prédisposition au SRMA.
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Donne-t-on trop de médicaments aux enfants?

Selon Pediatrics, les enfants consommeraient trop d’antibiotiques, ce qui pourrait mener à une trop forte résistance à ces médicaments. C’est la conclusion de deux études menées par l’Université de la Californie.

En fait, on prescrirait trop souvent des antibiotiques aux enfants souffrant d’asthme ou d’infections urinaires. Après avoir fait le suivi de 5 198 consultations médicales pour l’asthme, toutes concernant des enfants, on a remarqué que l’on prescrivait des antibiotiques 1 fois sur 6.

Les deux études ont porté sur des données s’étant étalées de 1998 à 2007 et ayant porté sur des patients âgés de moins de 18 ans.

Aux États-Unis seulement, on évalue que l’on prescrit environ 1 million d’antibiotiques par an aux enfants souffrant d’asthme. Quant aux infections urinaires, on estime que l’on en prescrit aux enfants 1,5 million chaque année.

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Prévenir l’otite par l’ostéopathie : avancée médicale

Chantal Morin, ergothérapeute, ostéopathe et chercheuse de l’Université de Sherbrooke, a présenté dernièrement les résultats de sa recherche sur la prévention de l’otite moyenne aiguë (OMA) par l’ostéopathie, comme nous l’apprend un communiqué. 

C’est l’une des rares fois où le milieu médical a appuyé une recherche incluant des méthodes ostéopathiques. Il s’agirait ici de prévenir les otites chez les enfants de façon complémentaire.
 
Nous savions déjà le rôle que jouait la trompe d’Eustache, dont la partie osseuse est située dans l’os temporal, dans la prévalence des otites. Puisque les os du crâne ne sont pas encore fusionnés en bas âge, l’os temporal est plus vulnérable aux perturbations.
 
Madame Morin a d’ailleurs relevé que chez 65 bébés âgés de 6 à 18 mois, 35 % avaient une restriction de l’os temporal.
 
L’ostéopathie permettrait de dépister les enfants à risque et de repositionner l’os temporal grâce à des mobilisations douces. Ainsi, la trompe d’Eustache pourrait mieux évacuer les sécrétions.
 
Une telle percée réduirait le recours aux antibiotiques et à la pose de tubes chez les enfants.

L’otite moyenne aiguë est très répandue chez les tout-petits. Elle est en expansion depuis les années 70. Aussi, depuis 1995, on a remarqué une augmentation marquée, à cause de la plus forte fréquentation des garderies notamment.

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Le sucre augmenterait l’efficacité des antibiotiques

Des chercheurs de l’Université de Boston ont découvert qu’une cuillère de sucre pouvait rendre les antibiotiques plus efficaces pour combattre les infections chroniques et récurrentes.
 
Avec le temps, les bactéries à l’origine des infections deviennent de plus en plus résistantes aux antibiotiques, donc plus difficiles à traiter et récurrentes également.
 
Voilà que le glucose et le fructose (contenu dans certains végétaux) rendraient les bactéries plus vulnérables aux médicaments, facilitant ainsi la guérison.
 
Des tests en laboratoire ont démontré des effets considérables, notamment avec la bactérie E. coli. Des résultats ont été notés après seulement deux heures.
 
Selon la revue Nature, qui rapportait les résultats de ces travaux, les scientifiques souhaitent maintenant mesurer si le sucre aura les mêmes effets stimulants pour mieux traiter la tuberculose, qui gagne du terrain dans certains pays du globe en ce moment.
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La gonorrhée de plus en plus résistante aux antibiotiques

La gonorrhée, une infection transmise sexuellement (ITS), est de plus en plus résistante aux antibiotiques. C’est ce que constatent des chercheurs américains et britanniques, rapporte le site MyHealthNewsDaily.
 
En 2009, le quart des souches testées aux États-Unis étaient résistantes à des traitements communs comme la pénicilline, la tétracycline et les fluoroquinolones. Pour les premiers chiffres de 2010, les données sont encore plus pessimistes, car la maladie est résistante à encore plus de traitements courants.
 
Les chercheurs examinent de nouvelles stratégies pour prévenir l’apparition de souches résistantes. Ils conseillent vivement aux personnes sexuellement actives d’utiliser des préservatifs et de passer régulièrement des tests de dépistage d’ITS.
 
Une gonorrhée qui n’est pas traitée peut s’étendre dans le sang, dans les articulations et même entraîner la mort. Malheureusement, les symptômes sont généralement invisibles. Cette ITS peut aussi causer l’infertilité, des douleurs pelviennes pour les femmes et l’épididymite (maladie des testicules) chez les hommes.
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La résistance aux antibiotiques devient de plus en plus inquiétante

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) dévoile une fois de plus sa grande inquiétude devant la résistance croissante des microbes aux antibiotiques.
 
« L’émergence et la propagation de germes pathogènes résistants aux médicaments se sont accélérées. De plus en plus de médicaments essentiels deviennent inefficaces », explique Margaret Chan de l’OMS.
 
Ce phénomène de résistance peut s’expliquer notamment par la surconsommation de médicaments. En effet, les malades consomment beaucoup trop d’antibiotiques et les médecins font trop de prescriptions.
 
Selon l’OMS, on se doit de corriger la situation et de protéger les acquis, sinon l’humanité ne pourra plus combattre les infections courantes qui recommenceront à faire de nombreuses victimes. Seulement l’année dernière, 500 000 personnes ont contracté des tuberculoses multirésistantes et le tiers de ces personnes en sont malheureusement décédées.
 
Les bactéries s’ajustent en réponse aux composants des médicaments, c’est donc une réponse normale, mais la surconsommation d’antibiotiques doit cesser.
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Soigner les enfants sans antibiotique?

Des chercheurs ont voulu comparer l’efficacité de deux antibiotiques sur le staphylococcus aureus résistant à la méticilline (SARM) chez des enfants.

Rappelons que le SARM est une infection bactérienne qui résiste à certains antibiotiques. Il peut entraîner des infections cutanées légères jusqu’à une pneumonie.

Or, après avoir testé deux antibiotiques communs dans le traitement de cette infection chez 191 enfants traités dans un hôpital américain, on a remarqué que 95 % des sujets étaient guéris après 1 semaine, et ce, sans regard à l’antibiotique qui leur avait été administré.

Les enfants qui ont participé à cette recherche étaient des patients de l’Hôpital pour enfants Johns Hopkins à Baltimore. Âgés de 6 mois à 18 ans, ils ont tous été traités entre 2006 et 2009 pour une infection de la peau. Parmi les 191 sujets, 133 avaient le SARM.

Une prochaine étude devrait comparer l’effet d’un antibiotique en tant que tel avec un placebo, pour ainsi vérifier si bien nettoyer et assécher la peau de l’enfant serait une plus simple manière de traiter cette infection.

Les résultats complets de cette recherche se trouvent dans l’édition de mars de Pediatrics.

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Antibiotiques et médicaments contre l’hypertension : danger

Les personnes qui prennent des médicaments contre l’hypertension de la classe des antagonistes du calcium (inhibiteurs calciques) ne devraient pas prendre des antibiotiques, car cela pourrait entraîner une chute dramatique de pression artérielle.
 
Selon MedicMagic, les antagonistes du calcium inhibent l’entrée du calcium dans les cellules, réduisant donc la tendance des petites artères à se contracter. Certains médicaments permettent également de ralentir le rythme cardiaque. Parmi ceux-ci, on retrouve la félodipine, la nifédipine et le diltiazem.
 
On a constaté que les personnes qui les prennent et qui reçoivent des antibiotiques comme l’érythromycine et la clarithromycine ont plus de risques d’être hospitalisées.
 
L’étude a été faite sur 999 000 personnes âgées de 66 ans et plus.
 
De plus, les personnes qui reçoivent ces médicaments contre l’hypertension devraient également s’abstenir de boire du jus de pamplemousse, car celui-ci contient un ingrédient qui pourrait interférer avec la capacité du foie à éliminer les médicaments.
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Otite : des antibiotiques sur-le-champ

On peut lire dans le New England Journal of Medicine que donner rapidement des antibiotiques contre l’otite serait des plus bénéfique pour un enfant.

Selon des données de l’Institut national des allergies et des maladies infectieuses des États-Unis, l’échec du traitement en serait ainsi diminué de 70 à 80 %.

De plus, les symptômes à moyen terme seraient plus faibles.

D’autres études abondent dans le même sens. Ainsi, en Finlande, on avait relevé 62 % moins d’échecs du traitement et 81 % moins de traitements additionnels en administrant tôt des antibiotiques.

Une précédente étude américaine avait aussi fait des observations semblables. Parue dans Pediatrics, on y disait entre autres que les symptômes en étaient diminués de 35 % au jour 2, de 61 % au jour 4 et de 81 % au jour 7.

On peut donc remettre en question les mises en garde connues à la résistance aux médicaments et aux effets secondaires.

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Les antibiotiques causeraient l’asthme

Une équipe de l’Université Yale a démontré, après avoir suivi un groupe de 1 400 enfants, le lien entre l’asthme et les antibiotiques.

Les bébés de 6 mois sont plus à risque de devenir asthmatiques si on leur administre des antibiotiques à cet âge dans une proportion de 70 %.

D’autre part, les poupons ont 40 % de risques de développer la maladie durant l’enfance s’ils reçoivent des médicaments dans leur premier mois de vie.

Ce chiffre grimpe alors à 70 % s’ils prennent des antibiotiques une deuxième fois pour traiter une infection.

Parue dans l’American Journal of Epidemology, cette étude relance le débat quant aux causes du développement de l’asthme.

Plusieurs scientifiques soutiennent que les causes peuvent être nombreuses, mais qu’elles proviennent surtout de l’historique familial.

Selon les chercheurs de Yale, ces médicaments détruiraient des microbes importants dans la résistance à l’asthme et à d’autres maladies respiratoires chez les jeunes enfants.