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Des anticorps chez la mère responsables de l’autisme chez l’enfant

La nouvelle recherche, menée par la Dre Judy Van de Water et son équipe, fait suite à une première étude relative aux anticorps produits par la mère. Cette fois, ils sont allés plus loin et ont testé la réaction des anticorps découverts sur les 7 antigènes identifiés, présents dans le cerveau des fœtus.

Les résultats, publiés dans le journal Translational Psychiatry, dévoilent que 23 % des femmes ayant eu des enfants autistes ont ces anticorps dans leur sang, contrairement à seulement 1 % des femmes ayant conçu des enfants sans ce syndrome.

Cette découverte, selon Dre Van de Water, donnera lieu à un test sanguin de dépistage des risques associés à la naissance d’un enfant autiste. D’ailleurs, la compagnie Pediatric Bioscience, située à San Diego, est déjà sur le cas et s’affaire à mettre en marché ledit test. Ce dernier pourrait être offert d’ici aussi peu qu’un an et demi.

Van de Water a donné une entrevue à MedPageToday, lors de laquelle elle a aussi affirmé que les recherches iraient plus loin. Non seulement le test sanguin sera un allié précieux, mais en poussant plus loin l’étude, il serait possible de développer une intervention pour contrecarrer les anticorps et éviter de nombreux cas d’autisme.

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Une découverte qui faciliterait le diagnostic de la sclérose en plaques

Encore aujourd’hui, les neurologues ont du mal à établir un diagnostic de la sclérose en plaques. Il y a beaucoup de symptômes et aucune image clinique uniforme.
 
Cependant, des chercheurs viennent de découvrir une réponse immunitaire à la sclérose en plaques (SEP) qui pourrait grandement aider à établir un diagnostic.
 
Selon le New England Journal of Medicine, les gens atteints de SEP présentent un anticorps qui s’attaque au canal potassique KIR4.1.
 
Les canaux potassiques ont un rôle important dans la transmission des impulsions aux muscles et aux cellules nerveuses.
 
Et avec la SEP, c’est justement ce processus qui est affecté. Les personnes qui n’ont pas de KIR4.1 ne parviennent pas à coordonner leurs mouvements correctement.
 
En identifiant l’anticorps qui se lie à ce canal, le diagnostic de la maladie pourrait être plus efficace.
 
« Nous avons trouvé cet auto-anticorps chez la moitié des patients atteints de SEP dans notre étude. Cet auto-anticorps pourra améliorer le diagnostic de la SEP et nous aider à la différencier des autres maladies neurologiques », explique le professeur en neurologie Bernhard Hemmer.
 
Des études plus approfondies doivent maintenant être faites sur le sujet.
 
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Les mères intolérantes au gluten font-elles des enfants schizophrènes?

C’est l’étrange constat qu’ont fait des scientifiques de l’Institut Karolinska en Suède et du Centre de l’enfance de l’Université Johns Hopkins à Baltimore. Les résultats sont parus dans The American Journal of Psychiatry.

Les enfants nés d’une mère ayant des niveaux anormalement élevés d’anticorps à la protéine de gluten de blé avaient près de deux fois plus de risque de développer la schizophrénie plus tard dans la vie, par rapport aux enfants qui avaient des niveaux normaux d’anticorps de gluten.

Pour en arriver à cette conclusion, des échantillons de sang néonatal d’enfants nés entre 1975 et 1985 ont été analysés pour voir les niveaux d’anticorps IgG dans les produits laitiers et céréaliers qui leur avait été transmis.

Parmi les 764 dossiers de naissance, 211 personnes avaient développé des psychoses et troubles délirants tels que la schizophrénie.

Les scientifiques tiennent à préciser que même s’il y a un lien fort, l’intolérance au gluten chez la mère n’est pas assurément source de maladie mentale chez l’enfant.

Selon les experts, l’exposition à certains éléments avant et pendant la grossesse et après la naissance peut préprogrammer la santé physique et psychique de l’adulte. Le mode de vie et les gènes ne seraient donc pas les seuls facteurs qui peuvent influencer la santé mentale d’une personne à l’âge adulte, selon eux.

Par le passé, il a été prouvé que les schizophrènes étaient plus susceptibles de souffrir de la maladie coeliaque, une maladie auto-immune rare caractérisée par une sensibilité au gluten.

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Des anticorps spécifiques pour protéger les connexions des neurones contre la maladie d’Alzheimer

Une équipe de l’University College London a découvert que des anticorps spécifiques pouvaient freiner la maladie d’Alzheimer sur des souris. 

Les travaux publiés dans le Journal of Neuroscience expliquent que ces anticorps bloquent le processus de désintégration des synapses qui sont confrontées à la protéine B-amyloïde.
 
Dans la maladie d’Alzheimer, on note un dépôt anormal de la protéine B-amyloïde dans le cerveau, ce qui endommage les connexions entre les neurones, les synapses, causant ainsi le déclin des facultés cérébrales.
 
Les anticorps spécifiques freinent la protéine liée nommée DKK1, ce qui ralentit les effets toxiques de la protéine B-amyloïde.
 
« Ces nouveaux résultats soulèvent l’hypothèse que cibler cette protéine DKK1 pourrait offrir un traitement efficace pour protéger les synapses de l’effet toxique des B-amyloïdes, mentionne le Dr Patricia Salinas. Malgré des avancées significatives dans la compréhension des mécanismes moléculaires impliqués dans la maladie d’Alzheimer, aucun traitement efficace n’est disponible en ce moment pour arrêter la progression de cette maladie dévastatrice. »
 
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Un nouvel anticorps pour contrer le diabète de type 2

Des chercheurs américains ont créé un anticorps qui permettrait d’enrayer le diabète de type 2, ou du moins presque.
 
Les chercheurs de la multinationale pharmaceutique Genentech, liée au groupe Roche, mentionnent que cet anticorps peut contrecarrer le taux de sucre sanguin élevé.
 
Cette innovation pourrait ouvrir la voie à de nouveaux traitements du diabète de type 2.
 
Les premiers essais sur des souris de laboratoire ont permis d’avoir à nouveau un taux de glycémie presque normal, et ce, sans effets secondaires indésirables. De plus, les souris ont démontré une perte de poids.
 
L’avantage de cet anticorps est qu’il est facile à produire et durable dans le corps.
 
Le diabète de type 2 survient lorsque le corps ne produit plus assez d’insuline pour évacuer le sucre du sang et l’envoyer vers les cellules pour le transformer en énergie. Cela peut finir par affecter le cœur, les vaisseaux sanguins, les nerfs, les yeux et la peau.
 
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Les risques d’autisme liés à la grossesse

On lit dans Translational Psychiatry que la variation d’un gène ferait en sorte que certaines femmes enceintes seraient plus enclines que d’autres à mettre au monde un enfant atteint d’autisme.

Une variation du gène en question ferait en sorte que certaines femmes produiraient des anticorps dirigés contre le cerveau du fœtus pendant la grossesse. Leur bébé serait donc plus à risque de recevoir un diagnostic d’autisme après sa naissance.

Il y aurait un mécanisme génétique majeur, en ce qui concerne ce trouble du développement neurologique. On envisage donc un test génétique pour les femmes à risque.

On soutient entre autres, dans cette étude, que l’autisme proviendrait – dans certains cas – des trop grands déploiements de l’immunité maternelle.

C’est la première fois que l’on arrive à prouver l’existence d’un facteur génétique et ses effets dans le développement de l’autisme.

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Le virus de l’influenza bientôt vaincu ?

Selon le magazine Science, des chercheurs européens auraient découvert un anticorps qui serait capable de combattre toutes les souches de l’influenza.
 
Le F16 pourrait donc éventuellement servir à créer un vaccin universel pour prévenir les infections au virus de la grippe A, saisonnière ou pandémique.
 
Dans plusieurs pays, on tente de trouver le moyen de créer un vaccin universel, mais avec la découverte de l’anticorps F16, les espoirs sont permis. Par contre, cela prendra encore quelques années de recherches avant de pouvoir mettre au point un tel vaccin.
 
C’est le professeur John Skehel et son équipe du Medical Research Council’s National Institution for Medical Research qui ont analysé 100 000 échantillons de cellules immunitaires. Celles-ci provenaient de personnes ayant eu la grippe ou le vaccin et les scientifiques en ont isolé l’anticorps.
 
Des tests effectués sur des souris ont démontré la résistance de l’anticorps F16 : les spécimens utilisés ont survécu à une dose mortelle de H1N1.
 
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Traitement d’une maladie infantile grave

Selon le New England Journal of Medicine, des scientifiques de Heidelberg, Paris et Montréal ont présenté des résultats probants d’un traitement du syndrome hémolytique et urémique (SHU).

Rappelons que le SHU est une maladie qui touche en grande partie les enfants âgés de moins de trois ans. Pouvant devenir grave, elle peut être diagnostiquée à partir de tests sanguins.
 
Dans le cas présent, on aurait réussi à soigner trois jeunes enfants qui souffraient d’une forme grave de ce syndrome après une infection due à la bactérie E. coli. Le traitement aux anticorps s’est avéré efficace.
 
La transfusion d’eculizumab (anticorps), une ou deux fois par jour pendant une semaine, a réussi à soigner les enfants. On a même remarqué une amélioration de leur état général 24 heures après le début du traitement. Six mois plus tard, les enfants n’avaient aucune séquelle.

Les chercheurs espèrent beaucoup de cette découverte, qui se veut des plus prometteuse pour les autres enfants atteints.

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Les lamas pour nous aider à combattre la C. Difficile

Les lamas pourraient détenir la clé contre la bactérie C. Difficile qui affecte des milliers de personnes chaque année.
 
En fait, des chercheurs de l’Université de Calgary croient que des anticorps des lamas nous aideraient à combattre la bactérie.
 
« Nous avons trouvé que des anticorps relativement simples peuvent interférer avec les toxines produites par la C. difficile », mentionne un des auteurs de l’étude, Kenneth Ng.
 
La bactérie est de plus en plus résistante aux traitements actuels et les anticorps des lamas aident à neutraliser l’effet nocif de la toxine. Ces animaux possèdent des anticorps similaires aux nôtres, en plus d’en avoir de plus petits et de plus simples.
 
« Cette structure simple nous permet d’introduire des modifications et de conduire de nombreuses études simples qui ne sont pas faciles à faire avec les autres anticorps », ajoute Kenneth Ng dans le Journal of Biological Chemistry.
 
5 % de la population est porteuse de la C. Difficile sans avoir de problèmes de santé, mais il n’en reste pas moins que certains traitements antibiotiques peuvent déclencher la diarrhée.
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Un nouvel espoir contre le cancer de la peau

Le New England Journal of Medicine nous apprend qu’une équipe de chercheurs de l’Université de la Californie du Sud a découvert qu’un anticorps augmentait le taux de survie dans les cas de cancer de la peau.
 
L’Ipilimumab, administré par intraveineuse, permet aux personnes ayant un mélanome avancé de vivre plus longtemps.
 
Deux ans après les traitements, l’équipe mentionne que 24 % des participants ayant reçu l’anticorps sont encore en vie, alors que ce taux est de 14 % chez le groupe témoin n’ayant pas reçu le traitement.
 
« C’est tout simplement la première fois qu’un essai clinique avec des patients atteints d’un mélanome avancé montre un gain de survie », mentionne la Dre Lynn Schuchter de l’Université de la Pennsylvanie qui commentait les travaux.
 
L’Ipilimumab est un anticorps généralement bien toléré, mais dans 10 à 15 % des cas, il peut malheureusement provoquer des effets secondaires importants.