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La moindre dose d’antidépresseurs crée des modifications cérébrales

Le cerveau serait affecté dès les premières heures suivant la prise de médication contre les symptômes dépressifs, rapporte Science World Report.

Des chercheurs allemands du Max Planck Institute for Human Cognitive and Brain Sciences ont effectué des tests auprès de 22 participants en santé. Aucun d’entre eux n’avait déjà reçu un traitement contre la dépression.

On a administré une dose d’inhibiteur du recaptage de la sérotonine (Lexapro), un antidépresseur couramment prescrit, à certains d’entre eux, puis un placebo à d’autres. Et on a observé l’imagerie de leur cerveau.

Des changements au niveau des connexions cérébrales par rapport au premier scanneur avant médication étaient visibles 3 heures suivant la prise du médicament, lors de la seconde imagerie.

Le médicament a en effet réduit la connectivité intrinsèque de plusieurs régions du cerveau. Seuls le cervelet et le thalamus, au contraire, ont vu leurs connexions proliférer.

« Nous espérons qu’ultimement, notre travail permettra des traitements plus adaptés et personnalisés selon les besoins thérapeutiques individuels des patients souffrant de dépression », ont conclu les chercheurs.

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Une étude estime que certains antidépresseurs peuvent ralentir l’Alzheimer

La maladie d’Alzheimer pourrait-elle être freinée dans son développement par certains types d’antidépresseurs? Voilà la question qui se pose à la suite du dépôt d’une nouvelle étude sur le sujet.

L’étude en question, par ailleurs rapportée par The National Library of Medicine, constate que certains types de traitements contre la dépression semblent capables de limiter les niveaux de protéines responsables du blocage cérébral observable chez les patients souffrant de la maladie d’Alzheimer.

Le traitement mentionné dans cette étude préliminaire est le Celexa, qui possède plusieurs descendants du genre de la même famille. Quelques options sont possibles, donc, selon les chercheurs de l’Université de la Pennsylvanie à la tête de cette recherche.

« C’est le premier pas dans l’effort de se diriger vers un traitement préventif. Jusqu’à maintenant, les spécialistes ont concentré leurs efforts sur le traitement de l’Alzheimer en soi, mais il semble que ça se produit trop tard », explique la Dre Yvette Sheline, auteure de l’étude.

Des propos rassurants dans le dossier de l’une des maladies les plus terrifiantes, alors que la recherche se poursuit de plus belle.

Les conclusions de la Dre Yvette Sheline et son équipe ont été publiées dans le magazine Science Translational Medicine.

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Près d’un homme dépressif sur deux préfère la psychothérapie

Avec la hausse vertigineuse de la consommation de médicaments au Québec et au Canada, qui vient d’ailleurs de fracasser un record pour 2012-2013, on s’inquiète de plus en plus du phénomène de surconsommation.

C’est particulièrement vrai en ce qui concerne les antidépresseurs, que l’on semble enclin à prescrire dans plusieurs cas. Or, une nouvelle étude trace un portrait différent de la réalité, rapporte Radio-Canada.

La recherche dévoile qu’un homme sur deux atteint de dépression aimerait mieux un traitement par psychothérapie plutôt que par médication, et donc par antidépresseurs. Les chiffres sont encore plus éloquents du côté des femmes, alors que trois femmes sur quatre opteraient elles aussi pour la thérapie et les soins psychologiques.

C’est après avoir sondé 88 patients que les chercheurs ont pu en arriver à cette conclusion, qui trace un portrait différent de ce que la perception populaire nous propose en ce moment.

Encore faut-il que les médecins soient à l’écoute de ces demandes, et qu’ils ne soient pas trop rapides à sortir le carnet de prescription…

L’étude rapportée a été publiée dans le magazine Journal of Affective Disorders.

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Le traitement précoce de la dépression réduit les risques d’AVC

Il existe un lien connu des spécialistes entre la dépression et un risque accru d’accident cardiovasculaire, rapporte The National Library of Medicine, et une nouvelle étude vient maintenant donner l’espoir de combattre le phénomène.

Ce sont des chercheurs américains qui se sont penchés sur la question, en analysant les impacts de deux types de traitement de la dépression sur la santé cardiovasculaire et les risques d’AVC.

235 personnes ont participé à l’étude, dont la moitié a bénéficié d’un traitement précoce de la dépression composé d’antidépresseurs et de psychothérapie. La deuxième portion du groupe a dû se contenter d’un traitement « standard » choisi par un médecin praticien.

En comparant les résultats après une période de suivi de huit longues années, les chercheurs de l’Indiana ont constaté une baisse significative des risques d’AVC liés à la dépression chez les patients du premier groupe.

« Ultimement, cette ligne de recherche pourrait produire une nouvelle approche en prévention des maladies cardiovasculaires », croit l’auteur de l’étude, Jesse Stewart.

L’étude initiale se voulait davantage une analyse des traitements contre la dépression, mais ses résultats pourraient contribuer à améliorer la santé cardiovasculaire des patients qui en souffrent, en plus de celle des patients à la santé cardiaque fragile.

Ces résultats sont considérés comme préliminaires, mais ouvrent la porte à de nouvelles révélations et percées en matière de prévention des AVC et des maladies cardiovasculaires.

L’étude de Jesse Stewart a été publiée dans l’édition de janvier du Psychosomatic Medicine.

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L’isoflurane pour combattre la dépression sévère

Une étude américaine relance une autre précédemment menée dans les années 90 sur l’effet des anesthésiants sur la dépression profonde.

Les travaux récemment publiés dans l’édition du 26 juillet de la revue PLoS ONE refont la lumière sur cette méthode qui pourrait remplacer la plus efficace jusqu’à ce jour, les électrochocs.

Bien que l’opinion publique y soit encore très résistante, les électrochocs ont depuis longtemps fait leurs preuves contre les dépressions résistantes aux traitements médicamenteux.

Étant beaucoup moins violents que la croyance populaire le veut, plusieurs effets secondaires nuisibles y sont par contre liés dont des troubles de la mémoire, de la concentration et de l’attention, et parfois aussi de l’amnésie temporaire.

Or, l’isoflurane offrirait d’aussi bons résultats en plus d’être exempt d’effets secondaires.

« Très peu d’études existent sur l’utilisation des anesthésiants dans le traitement de la dépression résistante aux antidépresseurs, mais l’isoflurane semble intéressante du fait de l’absence supposée d’effets secondaires latéraux », commente le Pr Franck Baylé, psychiatre à l’hôpital Sainte-Anne et professeur à l’Université Paris-Descartes.

« Si la piste de l’isoflurane est intéressante, des études de plus grande envergure sont indispensables », conclut-il.

Il s’agit d’une très bonne nouvelle, alors que c’est la première percée significative depuis les années 90 du en matière de traitement de la maladie mentale, fardeau de plus en plus présent au sein de notre société.

 

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La thérapie devrait être privilégiée après un diagnostic de dépression

La montée en flèche des prescriptions et de la consommation d’antidépresseurs a de quoi inquiéter. Véritable solution miracle qui permet de ne pas faire face à la racine du mal, de plus en plus de spécialistes s’accordent pour dire que les statistiques en matière d’antidépresseurs dépassent les bornes.

Des opinions qui seront renforcées par cette nouvelle étude rapportée par Top Santé, qui fait état des taux de succès de la psychothérapie, presque aussi efficace que le Prozac et ses homologues.

La recherche, en provenance de la Suisse, compile les résultats obtenus par différentes approches tentées auprès de patients dépressifs (198 études compilées, 15 000 patients au total).

Les résultats sont clairs pour le Dr Jürgen Barth, il faudra manifestement privilégier les options de thérapie dans le futur.

Moins dangereuses que les antidépresseurs, les différentes thérapies possibles ont également l’avantage de creuser le problème original et de tenter de régler le trouble dépressif à la source.

Il est à souhaiter que ce genre de message fasse son chemin à travers la population mondiale.

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Pas de risque accru d’enfant mort-né avec des antidépresseurs chez la mère

(AFP) – L’utilisation d’antidépresseurs chez des femmes enceintes n’accroît pas sensiblement le risque d’enfant mort-né ou de décès néonataux, selon une étude menée sur près de 30 000 femmes dans des pays scandinaves, publiée dans le Journal of the American Medical Association (JAMA).

Parmi le 1,6 million de naissances étudiées dans cette recherche, on a constaté 6054 enfants mort-nés, 3609 décès néonataux (jusqu’à 4 semaines après la naissance) et 1578 morts postnéonatales.

Au total, 29 228 (1,79 %) des femmes de l’étude prenaient un antidépresseur durant leur grossesse.

Les chercheurs ont indiqué que ces dernières avaient des taux de fausse-couche et de décès postnéonatal un peu plus élevés avec respectivement 4,62 contre 3,69 pour mille et 1,38 contre 0,96 pour mille, comparativement à celles qui n’avaient pas pris d’antidépresseurs.

Le taux de décès néonataux a été similaire dans les deux groupes avec 2,54 pour mille contre 2,21 pour mille.

Mais le fait que dans le groupe de femmes traitées avec des antidépresseurs, certaines souffraient de maladies psychiatriques graves et fumaient ou étaient d’un âge avancé pour une maternité explique ces taux plus élevés d’enfants mort-nés ou décédés en bas âge, soulignent les auteurs de l’étude.

« En prenant en compte ces facteurs dans nos modèles, l’usage d’antidépresseurs n’est pas associé à un nombre croissant d’enfants mort-nés, de décès néonataux ou de morts postnéonatales… », assurent-ils.

« La dépression durant la grossesse est courante avec des prévalences allant de 7 à 19 % dans les pays industrialisés », notent également ces chercheurs.

Cette recherche a été menée par le Dr Olof Stephansson de l’institut Karolinska à Stockholm. L’étude a été effectuée avec le concours de femmes en Suède, au Danemark, en Finlande, en Islande et en Norvège à différentes périodes de 1996 à 2007.

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Au-delà des antidépresseurs : l’importance de la thérapie

Une nouvelle étude, rapportée par www.nlm.nih.gov, conclut que les patients qui souffrent de dépression auraient avantage à allier leur traitement à des séances de thérapie.

C’est que dans plusieurs cas, les antidépresseurs ne font pas, ou peu, le travail. Tout cela laisse le patient dans un sentiment d’impuissance face à son état, ce qui peut aggraver la situation.

Des chercheurs britanniques tiennent donc à rappeler l’importance d’un bon suivi de la part d’un spécialiste en santé mentale dans les cas de dépressions.

L’étude parle même d’une augmentation des chances de rémission jusqu’à trois fois plus élevée que pour ceux qui n’utilisent que les antidépresseurs.

Nicola Wiles, de l’Université Bristol, commente l’étude : « Lorsque les gens reçoivent un diagnostic de dépression et qu’ils ne réagissent pas aux médicaments et antidépresseurs, la thérapie cognitive et psychologique permet de voir leurs symptômes diminuer de façon significative. La qualité de vie est grandement améliorée grâce à la thérapie ».

« Malheureusement, les spécialistes et les accès à ce genre de thérapie se font rares dans certains pays, dont le nôtre (Angleterre). Trop de pays n’offrent pas ce genre de service et laissent donc en plan les gens dépressifs qui ne ressentent pas les effets des antidépresseurs. »

On suggère de discuter avec votre médecin avant la prise d’antidépresseurs, afin de voir les possibilités de consultation offertes.

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Baies et chocolat : même signature chimique que les antidépresseurs

(Relaxnews) – En cas de mauvaise humeur, rien de tel qu’un carré de chocolat, quelques baies et une tasse de thé. Les scientifiques ont découvert récemment que ces aliments sont très proches des antidépresseurs sur le plan de la structure chimique.

En étudiant la composition des myrtilles, des framboises, des fraises, de divers thés et du chocolat, les chercheurs du Torrey Pines Institute for Molecular Studies en Floride ont découvert que ces aliments affichaient une structure chimique similaire à celle de l’acide valproïque, un calmant très répandu, vendu sur ordonnance sous diverses appellations.

La découverte a été présentée au 244e National Meeting & Exposition de l’American Chemical Society à Philadelphie.

Les chercheurs insistent toutefois sur le fait que « la simple consommation de ces aliments qui peuvent améliorer l’humeur ne constitue en aucun cas une alternative aux antidépresseurs ».

Les personnes qui ne suivent pas de traitement, par contre, peuvent améliorer leur humeur avec un mode de vie sain, sans avoir recours aux médicaments.

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Un antidépresseur contre la leucémie myéloïde aiguë

L’antidépresseur tranylcypromine augmenterait l’efficacité du traitement ATRA contre la leucémie myéloïde aiguë (LMA).
 
Jusqu’à présent, l’ATRA ne s’est pas montré efficace pour la forme la plus commune de LMA, mais seulement sur la forme rare de la maladie. Avec l’antidépresseur, les cellules cancéreuses deviendraient plus sensibles au traitement.
 
L’ATRA incite habituellement les cellules leucémiques à mourir naturellement. Seulement, dans la forme commune de la maladie, un gène freine l’activité du médicament, rendant la guérison peu probable.
 
L’antidépresseur réactive le gène concerné et permet donc au traitement d’agir efficacement contre la leucémie.
 
Selon le Nature Medecine, il s’agit d’une découverte importante dans le traitement de ce type de leucémie. La LMA demeure encore difficile à traiter et donc bien souvent mortelle.
 
Cette combinaison de médicaments déjà offerts sur le marché pourrait donc accélérer la mise au point de traitements mieux ciblés pour les patients.