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La thérapie cognitive plus efficace que les antidépresseurs pour la phobie sociale

La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) représenterait une meilleure avenue pour traiter l’anxiété sociale. Ce trouble touche de 7 à 13 % de la population. Elle peut débuter à l’adolescence ou au début de l’âge adulte. Ses conséquences peuvent être importantes tant personnellement que professionnellement.

Evan Mayo-Wilson insiste sur le fait que l’anxiété sociale est « plus que de la simple timidité ». Il s’agit d’une maladie mentale. Son équipe a jeté un coup d’œil à 101 essais cliniques sur plus de 13 164 patients.

Parmi les thérapies sociales utilisées, la TCC était la plus efficace. Ceux qui n’avaient pas suivi de thérapie du tout avaient rencontré des situations difficiles. D’autre part, la psychothérapie avait des effets positifs à long terme, bien au-delà de la dernière rencontre.

Selon Mayo-Wilson, « un plus grand investissement au niveau des thérapies psychologiques améliorerait la qualité de vie, augmenterait la productivité au travail et réduirait les coûts de la santé publique ».

Cependant, afin de pourvoir au besoin, « il faudra mettre en place une meilleure infrastructure ». On manque à l’heure actuelle de spécialistes et d’endroits pour exercer.

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La dépression : effet secondaire du cancer

Les statistiques au Royaume-Uni, basées sur une recherche auprès de plus de 21 000 patients atteints du cancer, sont alarmantes. Elles démontrent que ces patients sont beaucoup plus nombreux que le reste de la population à souffrir de dépression sévère.

Les résultats de cette récente étude ont été publiés dans la revue The Lancet Psychiatry, notamment.

On a également analysé un nouveau programme offert pour traiter la dépression spécifiquement auprès des personnes atteintes de cancer. Il s’agit d’une nouveauté qui déploie systématiquement une équipe de spécialistes, incluant des infirmières et psychiatres, pour travailler avec le patient.

Ceux-ci offrent la possibilité d’un traitement à l’aide d’antidépresseurs, accompagnés d’un soutien psychologique, informe Science World Report.

En comparant l’état de santé du patient profitant de ce programme avec les autres, ils ont vite réalisé les bienfaits, même à long terme, de celui-ci.

62 % des patients soumis au programme répondaient au traitement, avec la moitié d’entre eux présentant une diminution significative des symptômes de la dépression, et ce, pendant au moins 1 an. Au sein de l’autre groupe, seulement 17 % se retrouvaient dans un meilleur état d’esprit.

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Moins d’antidépresseurs chez les adolescents : Taux de suicide en hausse

À la suite de la mise en garde de la FDA, agence gouvernementale américaine, les médecins ont soudainement diminué de 31 % les prescriptions d’antidépresseurs chez les adolescents, et de 24 % chez les jeunes adultes.

Or, seuls les médicaments suivants étaient visés : Prozac, Zoloft et Paxil, indiquant qu’ils pouvaient augmenter les pensées suicidaires et le passage à l’acte, rappelle Science World Report.

Suivant la diminution des traitements à l’aide d’antidépresseurs, le taux de suicide chez les adolescents a augmenté durant la même période de 21,7 %, et de 33,7 % chez les jeunes adultes.

« Ce fut un événement médiatique mondial », rappelle le coauteur d’un nouvel article, Stephen Soumerai de l’école de médecine de Harvard. « Plusieurs médias ont exagéré la situation. La mise en garde était bien intentionnée, mais les gens se sont inquiétés. »

« Ils ont craint que cela affecte les cliniciens, parents et jeunes personnes au point d’éviter de donner la médication nécessaire. » C’est exactement ce qui s’est passé, explique Soumerai, alors que les médecins auraient dû se fier à leurs connaissances et expériences plutôt qu’à une agence gouvernementale.

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La kétamine pour prévenir et éviter le suicide

Ce sont des experts de l’University of New South Wales qui affirment que la kétamine, également utilisée pour des fins récréatives, serait utile pour améliorer l’humeur des gens suicidaires sévèrement déprimés.

La professeure Colleen Loo, en tête de la recherche, affirme même que le « spécial K » pourrait devenir le tournant dans le traitement de la dépression sévère. « L’avantage dans le cas présent, c’est que l’effet est pratiquement instantané, et il semble que cela fonctionne pour la majorité des patients », rapporte-t-elle.

Les antidépresseurs prennent en moyenne 8 semaines pour s’ajuster à l’organisme et déployer leur plein effet bénéfique, rappelle Science World Report. Sans compter qu’il est difficile de trouver le bon médicament pour chaque patient.

La kétamine agit directement sur l’humeur et diminue les pensées suicidaires, en plus de pouvoir être utilisée en combinaison avec d’autres antidépresseurs pouvant aider à maintenir le sommeil et l’appétit du patient.

« La kétamine est puissante pour renverser les changements structuraux du cerveau qui se produisent lorsqu’une personne est dépressive », explique Loo.

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Antidépresseurs et grossesse, le débat se poursuit

Il faut cependant mentionner, rapporte Science World Report, que le risque encouru est minime. Par contre, d’autres recherches appuient ces faits. Précédemment, il a été prouvé que les inhibiteurs de recapture de la sérotonine (ISRS) combinés aux facteurs génétiques associés à la dépression peuvent augmenter le risque de troubles du spectre autistique (TSA).

Pour cette recherche-ci,  le registre de 750 000 naissances entre 1997 et 2006 au Danemark a été analysé. Ils ont découvert que pour les femmes ayant pris des antidépresseurs de type ISRS pendant leur grossesse, 1,5 % des enfants recevaient le diagnostic d’autisme. Chez les femmes sans antidépresseur, ce taux diminuait à 0,7 %.

Cependant, ce pourcentage ne représente qu’une fraction du total de cas de TSA. « Nous avons découvert que les risques de TSA doublaient avec l’exposition intra-utérine aux ISRS », rapporte l’auteure de la recherche, Nicole Gidaya.

« En complétant notre recherche pour tenter de comprendre les causes de l’autisme, nous continuons à réaliser qu’il y a de nombreux facteurs génétiques ou non qui y contribuent », avance le Dr Craig Newchaffer, directeur de A.J. Drexel Autism Institute.

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Les antidépresseurs pendant la grossesse pourraient causer des problèmes pulmonaires chez le foetus

En 2010, le Daily Mail rapportait les conséquences dangereuses de la prise d’antidépresseurs pendant la grossesse. Des chercheurs de l’Université de Montréal avaient établi un lien entre la prise de médication et un risque de fausse couche de 68 % plus élevé que chez les femmes sans médication.

En mars 2012, une étude parue dans le British Journal of Clinical Pharmacology mentionnait pourtant qu’il était mieux pour la femme enceinte dépressive de poursuivre sa médication. L’arrêt de celle-ci, selon la Dre Anick Bérard du CHU Ste-Justine de Montréal, au Canada, pouvait provoquer une dépression post-partum sévère.

Les recherches sur le sujet se poursuivent et se contredisent parfois, mais elles apportent néanmoins de nouvelles données. Récemment, un médecin de Toronto a suggéré que les femmes enceintes prenant du Zoloft ou du Prozac, notamment, pouvaient causer une déficience pulmonaire chez le fœtus.

L’hypertension pulmonaire persistante entraine à la naissance une résistance contre l’expansion des poumons. Cependant, la Dre Sophie Grigoriadis demande aux femmes enceintes de ne pas paniquer. « Le risque demeure faible. »

Grigoriadis informe via Philly.com que les femmes enceintes doivent prendre, avec leur médecin, la meilleure décision qui s’impose, selon les conséquences possibles de l’arrêt de la médication. « Cette affection doit être l’un des facteurs considérés, mais ne doit pas peser trop lourd dans la décision, puisque la dépression doit être traitée. »

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Les antidépresseurs et l’autisme

Alors que le fardeau de la prise de traitements médicamenteux contre les troubles d’humeur continue d’augmenter, des chercheurs se sont penchés sur l’effet de ces médicaments sur l’état de santé des enfants à naître, plus particulièrement les troubles cognitifs et les risques d’autisme.

C’est dans la revue scientifique New England Journal of Medecine que les résultats d’une récente étude sur le sujet ont été publiés.

Les médicaments spécifiquement visés dans cette recherche étaient ceux de recapture de sérotonine comme Zoloft, Prozac et Paxil, pour ne nommer que ceux-là.

Les chercheurs danois stipulent que « rien ne prouve que les antidépresseurs pris pendant la grossesse augmentent le risque d’autisme chez le futur enfant ».

Malgré que les risques de donner naissance à en enfant mort-né est complètement exclu, le risque d’avoir un enfant souffrant d’autisme augmente réellement quand les traitements sont pris avant de devenir enceinte. On parle ici de 46 % d’augmentation de risque quand la future mère a consommé des antidépresseurs quelques mois avant la grossesse.

Peu importe ces résultats, dès l’annonce d’une grossesse, il est important de consulter un médecin et de l’aviser de vos récentes et actuelles habitudes afin d’offrir à votre futur bébé les meilleures chances de naître en santé.

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Les antidépresseurs et la bactérie C. difficile

Une récente étude publiée dans le BMC Medicine démontre que les personnes qui prennent certains types d’antidépresseurs peuvent être plus à risque d’infection à la Clostridium difficile, ce qui est potentiellement mortel.

Ce type d’infection est l’une des plus communes attrapées par les gens hospitalisés

En comparant des personnes atteintes de dépression et des personnes non atteintes, les chercheurs de l’Université du Michigan ont constaté que celles souffrant de dépression majeure avaient 36 % plus de chance que celles sans dépression de contracter la bactérie.

Ces résultats n’ont été observés qu’avec la prise des médicaments Remeron (mirtazapine) et Prozac (fluoxetine). Bien que la recherche ait démontré un lien entre l’utilisation des antidépresseurs et un risque accru de contracter l’infection, rien n’a prouvé un lien de cause à effet.

C’est pourquoi la dirigeante de l’étude, Dre Mary Rogers, souhaite éviter la panique en déclarant : « L’interaction entre le cerveau et l’intestin, appelée l’axe cerveau-intestin, est fascinante et mérite une étude plus approfondie ».

« Notre conclusion d’un lien entre la dépression et le Clostridium difficile devrait nous aider à mieux identifier les personnes à risque d’infection, et peut-être encourager l’exploration des mécanismes cerveau-intestin sous-jacents impliqués. »

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Les antidépresseurs de type ISRS sont associés à beaucoup de risques lorsque pris pendant la grossesse

Des chercheurs ont analysé les données provenant de différentes études s’attardant à des femmes ayant pris des antidépresseurs de la classe des inhibiteurs sélectifs de la recapture de sérotonine (ISRS) durant leur grossesse, ce qui les poussent à recommander que ces médicaments ne soient prescrits aux femmes enceintes ou à celles voulant le devenir qu’avec « une très grande réserve », ainsi qu’avec « un accompagnement complet ».

Les ISRS étaient associés à un risque plus élevé de fausse couche, d’accouchement avant terme, à des complications néonatales et même à des problèmes neurocomportementaux à long terme tels que l’autisme, selon l’analyse.

L’auteur Adam Urato a expliqué que trois points majeurs ressortaient de cette analyse. « Premièrement, il existe des preuves claires et préoccupantes que les ISRS posent des risques pour les femmes enceintes et apportent des complications de grossesse. Deuxièmement, il n’y a pas vraiment de preuves que ces médicaments apportent des avantages. Et troisièmement, nous souhaitons fortement que les patients, les médecins ainsi que le grand public soient au courant de ces faits », tel que rapporté par EurekAlert.

L’usage d’antidépresseurs a augmenté de 400 % depuis les 20 dernières années. Les résultats de l’analyse ont été publiés dans la revue médicale Human Reproduction.

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Grossesse : les effets des antipsychotiques sur les bébés

C’est en observant plus de 300 nourrissons âgés de 6 mois que des chercheurs de l’Université Emory à Atlanta ont découvert que ceux qui étaient nés de mères sous antipsychotiques pendant la grossesse obtenaient des résultats plus faibles aux divers tests neuromoteurs effectués pour comparer leurs habiletés motrices (mouvements, réflexes, posture, etc.).

En effet, seuls 19 % des nouveau-nés exposés aux médicaments antipsychotiques ont eu des résultats normaux aux tests.

Les chercheurs sont arrivés à cette conclusion en comparant un groupe d’enfants nés de mères consommant des antipsychotiques à ceux issus de mères ayant pris des antidépresseurs et de mères n’ayant aucun médicament psychiatrique.

Rappelons que les médicaments antipsychotiques sont souvent utilisés dans le traitement de la schizophrénie et du trouble bipolaire.

Pour les chercheurs, dont l’étude est parue dans la revue Archives of General Psychiatry, aucun retard significatif dans les habiletés motrices causé par les antipsychotiques durant la grossesse n’a été démontré. Seule une association a été prouvée.

Or, les spécialistes tiennent tout de même à aviser les médecins de peser davantage le pour et le contre de la prise d’antipsychotiques et de vérifier la nécessité chez les femmes enceintes atteintes d’une maladie mentale.

Il semblerait qu’environ les deux tiers des femmes ayant des antécédents de maladie mentale mettent au monde un bébé.