La thérapie cognitivo-comportementale (TCC) représenterait une meilleure avenue pour traiter l’anxiété sociale. Ce trouble touche de 7 à 13 % de la population. Elle peut débuter à l’adolescence ou au début de l’âge adulte. Ses conséquences peuvent être importantes tant personnellement que professionnellement.
Evan Mayo-Wilson insiste sur le fait que l’anxiété sociale est « plus que de la simple timidité ». Il s’agit d’une maladie mentale. Son équipe a jeté un coup d’œil à 101 essais cliniques sur plus de 13 164 patients.
Parmi les thérapies sociales utilisées, la TCC était la plus efficace. Ceux qui n’avaient pas suivi de thérapie du tout avaient rencontré des situations difficiles. D’autre part, la psychothérapie avait des effets positifs à long terme, bien au-delà de la dernière rencontre.
Selon Mayo-Wilson, « un plus grand investissement au niveau des thérapies psychologiques améliorerait la qualité de vie, augmenterait la productivité au travail et réduirait les coûts de la santé publique ».
Cependant, afin de pourvoir au besoin, « il faudra mettre en place une meilleure infrastructure ». On manque à l’heure actuelle de spécialistes et d’endroits pour exercer.