Catégories
Uncategorized

Grossesse : les antidépresseurs augmentent l’hypertension

Il est préférable pour la femme enceinte de ne pas arrêter sa médication, de consulter un médecin et d’évaluer avec soin les avantages et les risques de prendre des antidépresseurs durant la grossesse, car il n’y a pas de « risque zéro », a expliqué la Dre Anick Bérard, directrice de l’Unité de recherche sur la grossesse au CHU Ste-Justine et professeur de pharmacie à l’Université de Montréal, dans le British Journal of Clinical Pharmacology.
 
En effet, si la femme enceinte, par peur de développer une prééclampsie, stoppe la consommation d’inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine (ISRS), comme Prozac ou Zoloft, elle a de fortes chances de faire des rechutes dépressives ou une grave dépression post-partum.
 
Selon les données, 20 % des femmes enceintes sont touchées par la dépression. Parmi elles, de 4 à 14 % utilisent fréquemment des antidépresseurs qui, dans la dernière étude, ont démontré des risques accrus de développement de l’hypertension.
 
L’étude a comparé les informations de 1216 femmes enceintes avec hypertension gravidique, avec ou sans prééclampsie et sans antécédents d’hypertension avant la grossesse avec celles de 12 160 témoins appariés.
 
L’étude montre que l’incidence globale de l’hypertension chez les femmes qui prennent des ISRS augmente d’environ 2 à 3,2 % soit une hausse du risque relatif (RR) de 60 %.
 
La paroxétine, en particulier, a été associée à une augmentation de l’incidence de l’hypertension d’environ 3,6 % (RR 81 %).
 
Catégories
Uncategorized

Les antidépresseurs peuvent affecter la taille de la tête du bébé

Les femmes enceintes qui prennent des antidépresseurs sont plus susceptibles d’accoucher de nourrissons avec une croissance réduite de la tête, révèle une nouvelle étude réalisée aux Pays-Bas. 

Les chercheurs ont également constaté que celles qui prennent des antidépresseurs comme le Paxil et le Prozac ont semblé être associées à un risque plus élevé d’accouchement prématuré.
 
« La croissance du corps du foetus est un marqueur de sa santé et celle de la tête foetale est un marqueur pour le développement du cerveau », a déclaré le chercheur principal, Hanan El Marroun, qui travaille au Sophia Children’s Hospital and Erasmus Medical Center, à Rotterdam.
 
Il peut y avoir des alternatives pour les femmes enceintes. « Parfois, la dépression peut être traitée sans prendre de médicaments » a notamment expliqué le chercheur.
 
Cette étude a été publiée le 5 mars en ligne dans The Archives of General Psychiatry. Pour l’étude, l’équipe El Marroun a étudié les résultats de natalité de 7700 femmes enceintes.
 
Catégories
Uncategorized

Les antidépresseurs et le suicide chez les enfants : un débat sans fin?

Selon les chercheurs qui ont réexaminé quatre études cliniques antérieures portant sur l’administration de fluoxétine chez des enfants et des adolescents, les antidépresseurs ne pousseraient pas nécessairement les jeunes de 7 à 18 ans à commettre l’irréversible, même en cas d’efficacité du médicament sur les symptômes dépressifs. Leurs résultats sont parus dans Archives of General Psychiatry.

Ce nouveau constat n’empêche tout de même pas différents spécialistes de rester sur leur garde concernant la prescription et l’administration de fluoxétine chez les enfants. Il s’agit encore là d’une situation délicate et embêtante, car chaque personne réagit différemment au médicament.

Pour ces spécialistes, la nouvelle étude fait une erreur monumentale en concluant que l’antidépresseur peut avoir les mêmes effets chez un enfant de 7 ans que chez un adolescent de 18 ans.

Pour la présidente de la Société française de psychiatrie de l’enfant, de l’adolescent et des disciplines associées, Marie-Michèle Bourrat, « il est déconseillé de prescrire un antidépresseur en première intention à un mineur, notamment en raison des effets indésirables de ces molécules : risque cardiaque, céphalées, insomnies, désinhibitions, etc. ».

Pour plusieurs experts, la psychothérapie et des consultations urgentes et rigoureuses demeurent encore la solution à prioriser, qui doit absolument accompagner la prise d’antidépresseurs.

« C’est tout un ensemble de mesures de soins et d’accompagnement, pouvant inclure le traitement antidépresseur, qui va créer des conditions de sécurité et de confiance, pour essayer de prévenir au mieux les éventuels risques de passage à l’acte », explique le Pr Jean-Philippe Raynaud, chef du service de psychiatrie de l’enfant et de l’adolescent au CHU de Toulouse.

Même si de nouvelles études tendent à affirmer le contraire, depuis le milieu des années 2000, bien des agences de médicaments à travers le monde continuent de mettre en garde les parents contre les dangers sur la santé mentale et physique de l’antidépresseur pour leurs enfants.

Catégories
Uncategorized

Des antidépresseurs entraîneraient l’autisme

À la suite d’expérimentations effectuées sur des rats, des scientifiques soutiennent qu’un antidépresseur, l’ISRS, augmenterait significativement les risques d’autisme s’il est pris durant la grossesse, lit-on dans Proceedings of the National Academy of Sciences.

L’ISRS est un inhibiteur qui cible directement la sérotonine, laquelle est aussi appelée « l’hormone du bonheur ». Des nouveau-nés (ici, des rats) qui en avaient reçu durant la grossesse présentaient des anomalies au cerveau et un comportement typique de l’autisme.

Dans le cadre de cette étude, les sujets étaient nés à un stade précoce, et ils correspondaient à des bébés humains qui entamaient le troisième trimestre de grossesse. Rappelons qu’un bébé est exposé aux médicaments que prend sa mère par le placenta.

Un lien serait donc envisageable entre la prise d’antidépresseurs et l’autisme. Selon les chercheurs, cela ne pourrait toutefois pas expliquer en totalité l’augmentation des cas d’autisme, car il s’agit d’un trouble qui touche un éventail de problèmes de communication.

Malgré tout, on pointe du doigt ce médicament quant à l’explosion connue du nombre de cas d’enfants atteints d’autisme.

Catégories
Uncategorized

La dépression maternelle

Une récente étude de la Yale University démontre qu’une femme ne sera pas plus encline à devenir dépressive si elle arrête sa prise d’antidépresseurs durant sa grossesse ou après celle-ci.

C’est ce qu’ont statué les chercheurs après avoir suivi 778 femmes qui avaient déjà souffert de la dépression. Certaines avaient décidé d’elles-mêmes d’arrêter de prendre leurs médicaments, d’autres avaient choisi de poursuivre leur traitement.

Aucune différence notable quant à la prédominance d’épisodes dépressifs n’a pu être remarquée entre les deux groupes. En général, les femmes sauraient si elles peuvent arrêter de prendre leurs médicaments, ayant l’expérience de ce qui survient chez elles en le faisant.

Toutefois, celles qui ont connu quatre épisodes dépressifs ou plus avant leur grossesse avaient plus tendance à en connaître un nouveau lorsqu’elles étaient enceintes, et ce, qu’elles prennent ou non des antidépresseurs.

Les résultats complets de cette recherche sont parus récemment dans Epidemiology.

Catégories
Uncategorized

Certains antidépresseurs peuvent combattre le cancer de l’intestin

Les chercheurs de l’Université Lincoln ont découvert que les médicaments tricycliques pour traiter la dépression réduiraient les risques de cancer de l’intestin de 21 %.
 
De plus, cela diminuerait également de 64 % les risques de développer une tumeur cancéreuse de type gliome dans le cerveau ou la colonne vertébrale.
 
Le British Journal of Cancer ajoute toutefois que les chercheurs n’ont noté aucun impact en ce qui concerne les cancers du poumon, du sein et de la prostate.
 
Ce type de médicament représente environ le tiers des médicaments prescrits pour les dépressions. Il peut cependant causer des effets secondaires comme la bouche sèche, la constipation et les pertes de mémoire. Dans certains cas, cela augmente même l’anxiété, les vomissements et provoque un rythme cardiaque irrégulier.

Catégories
Uncategorized

Certains antidépresseurs peuvent combattre le cancer de l’intestin

Les chercheurs de l’Université Lincoln ont découvert que les médicaments tricycliques pour traiter la dépression réduiraient les risques de cancer de l’intestin de 21 %.
 
De plus, cela diminuerait également de 64 % les risques de développer une tumeur cancéreuse de type gliome dans le cerveau ou la colonne vertébrale.
 
Le British Journal of Cancer ajoute toutefois que les chercheurs n’ont noté aucun impact en ce qui concerne les cancers du poumon, du sein et de la prostate.
 
Ce type de médicament représente environ le tiers des médicaments prescrits pour les dépressions. Il peut cependant causer des effets secondaires comme la bouche sèche, la constipation et les pertes de mémoire. Dans certains cas, cela augmente même l’anxiété, les vomissements et provoque un rythme cardiaque irrégulier.

Catégories
Uncategorized

Les neuroleptiques et antidépresseurs ne sont d’aucune aide pour la démence

Les études sur la démence et la maladie d’Alzheimer se font plus nombreuses ces derniers jours avec la Conférence internationale sur la maladie d’Alzheimer qui se tient en ce moment à Paris.
 
Deux études publiées dans des revues médicales britanniques pointent du doigt l’usage des neuroleptiques et antidépresseurs pour traiter la démence.
 
La première étude, dévoilée par The Lancet, rapporte que le professeur Sube Banerjie du King’s College de Londres affirme que deux des antidépresseurs les plus prescrits pour la démence n’apportent aucun bienfaits, mais plutôt des effets secondaires. Ce même professeur avait, en 2009, pointé du doigt l’usage abusif des neuroleptiques dans la maladie d’Alzheimer.
 
« Les deux classes d’antidépresseurs les plus prescrits pour la dépression dans la maladie d’Alzheimer ne sont pas plus efficaces qu’un placebo. Les médecins doivent repenser le traitement des patients Alzheimer dépressifs et reconsidérer leurs habitudes de prescriptions d’antidépresseurs », dit-il.
 
Une autre étude publiée dans le British Medical Journal démontre que les antidouleurs, comme le paracétamol, seraient beaucoup plus efficaces que les neuroleptiques pour calmer les patients déments agités, souvent en raison de leur douleur qu’ils n’arrivent plus à exprimer.
 
Catégories
Uncategorized

Les antidépresseurs durant la grossesse sont toujours à l’étude

Les antidépresseurs sont de plus en plus présents parmi les prescriptions médicales. Plusieurs recherches portent donc sur les possibles effets de tels médicaments durant la grossesse.

Par exemple, puisque le nombre de personnes sous antidépresseurs a augmenté et que les cas d’autisme sont eux aussi en hausse, on s’est questionné quant à l’influence de l’un sur l’autre.

Or, il semble que ce ne soit pas une piste si importante. Selon les résultats d’une récente étude parue dans Archives of General Psychiatry, les risques de développement de l’autisme à la suite d’une exposition prénatale à certains antidépresseurs sont très faibles.

Les médicaments dont on fait ici mention sont des inhibiteurs sélectifs de la recapture de la sérotonine. Les risques, bien qu’ils soient minces, ont été les plus importants si les médicaments étaient pris durant le premier trimestre de grossesse.

Au total, 298 enfants atteints du syndrome de l’autisme et leurs mères ont participé à la recherche. Le groupe de comparaison était quant à lui composé de 1 507 enfants non atteints et des mères.

Catégories
Uncategorized

Les antidépresseurs aident à la production de nouveaux neurones

On connait mieux maintenant le fonctionnement des antidépresseurs.
 
Même à l’âge adulte, le cerveau continue de produire des neurones, mais cette production est considérablement diminuée lors d’une dépression.
 
Les chercheurs de l’Inserm ont fait des tests sur des souris mises en état de stress, auxquelles on a donné du Prozac.
 
Ce médicament, largement répandu pour traiter les états dépressifs, joue un rôle important dans la production de nouveaux neurones. Lorsque cela se produit, ses effets sont plus rapides, mentionne le journal Molecular Psychiatry.
 
Lorsque les chercheurs ont détruit les neurones aux rayons X, le Prozac n’avait plus aucun effet et les souris demeuraient dépressives. Donc, pour bien fonctionner, les antidépresseurs ont besoin de nouveaux neurones. Sinon, ils ne sont pas efficaces.
 
« Cette découverte est importante et va bien au-delà de la dépression, car le stress cause aussi d’autres maux, comme l’anxiété, la douleur chronique, mais aussi le suicide », mentionne une des auteures de l’étude, Catherine Belzing.