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Les anti-inflammatoires réduisent l’efficacité des antidépresseurs

Des chercheurs américains auraient découvert pourquoi certaines personnes qui prennent des antidépresseurs répondent moins bien au traitement.
 
Selon les docteurs Paul Greengard et Jennifer Warner-Schmidt de l’Université Rockfeller, les anti-inflammatoires comme les aspirines ou Advil réduisent considérablement l’efficacité des antidépresseurs communs tels que le Prozac.
 
Selon l’étude parue dans Proceedings of the National Academy of Science, de premiers résultats avaient été constatés chez des souris et ont ensuite pu être confirmés sur l’humain. Les chercheurs ignorent toutefois ce qui provoque le phénomène.
 
Par contre, on remarque une différence importante. Les personnes qui prennent des antidépresseurs sans anti-inflammatoires répondent bien au traitement dans 54 % des cas, mais avec des anti-inflammatoires, ce résultat chute à 40 %.
 
D’autres études seront donc effectuées pour trouver le mécanisme qui provoque une telle chute de l’efficacité du traitement.
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La méditation serait aussi efficace que les antidépresseurs

Les chercheurs du Centre de toxicomanie et de santé mentale (CTSM) de Toronto ont découvert que la thérapie cognitive basée sur la méditation était aussi efficace que les antidépresseurs pour diminuer les chances de récidives de dépression chez un patient.
 
Les scientifiques ont comparé les effets des médicaments et la thérapie cognitive chez 84 patients en rémission d’une dépression, âgés de 18 à 65 ans. Tous étaient sous médication et ne présentaient aucun signe de dépression depuis sept mois, rapportent les Archives of General Psychiatry.
 
Un premier groupe a suivi une thérapie cognitive basée sur la méditation qui préconise de reconnaître ses émotions et les éléments déclencheurs qui pourraient mener à une rechute. Un deuxième groupe a reçu des antidépresseurs et un troisième groupe a finalement reçu un simple placebo.
 
Après 18 mois, on note que le taux de récidives de dépression chez le premier groupe avec la thérapie était de 28 %. Chez ceux ayant eu les antidépresseurs, le taux était de 27 %, alors que pour le placebo, les récidives étaient de 71 %. 
 
Cela démontre que la thérapie basée sur la méditation et les antidépresseurs ont le même effet. « Le fait de suivre une thérapie cognitive basée sur la méditation de pleine conscience a le même degré de protection que celui des médicaments. Il ne s’agit pas ici d’un traitement contre la dépression, mais d’une alternative intéressante pour éviter une rechute et retrouver une vie normale », explique Zindel Segal du CTSM.
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On confirme la nocivité des antidépresseurs durant la grossesse

Le Daily Mail rapporte que des chercheurs de l’Université de Montréal mentionnent que les femmes enceintes qui prennent des antidépresseurs ont 68 % plus de chances de vivre une fausse couche
 
Les dépressions sont fréquentes durant une grossesse en raison des bouleversements hormonaux. Ainsi, 1 femme sur 30 prend des antidépresseurs durant sa grossesse.
 
Après avoir analysé les données de 5 124 femmes qui ont eu une fausse couche et environ le même échantillon de femmes qui ont mené leur grossesse à terme, on conclut que les risques de fausse couche sont augmentés de 68 % avec des antidépresseurs. Parmi cet échantillon de femmes ayant eu des fausses couches, 5,5 % (284 femmes) prenaient de ces médicaments en attendant leur bébé.
 
Les chercheurs pressent les médecins qui ont des patientes en âge de procréer et des femmes enceintes qui prennent des médicaments de bien les informer sur les risques et les avantages de la médication.
 
Il faut dire qu’une dépression non traitée peut également être nocive, autant pour le bébé que pour la future mère.
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Tous les antidépresseurs présentent les mêmes risques de tentatives de suicide

Les adultes dépressifs qui prennent différents antidépresseurs sont tous exposés aux mêmes risques de tentatives de suicide, peu importe le médicament qu’ils prennent.
 
Un article paru dans les Archives of General Psychiatry cite le Dr Sebastian Schneeweiss, principal auteur de la nouvelle étude, psychiatre du Brigham and Womens’s Hospital et professeur de la Faculté de médecine d’Harvard.
 
Selon lui, aucun type d’antidépresseur ne présente une différence clinique en ce qui concerne les tentatives de suicide. « Nos conclusions de taux égal de tentatives de suicide chez ces patients ayant pris différents antidépresseurs confortent la décision de l’agence américaine de réglementation des médicaments (FDA) de traiter tous ces médicaments de manière identique dans sa notice d’utilisation », explique le Dr Schneeweiss.
 
287 543 dossiers médicaux de citoyens de la Colombie-Britannique qui ont commencé des traitements aux antidépresseurs entre 1997 et 2005 ont été analysés. Durant la première année de traitement, 846 personnes ont fait une tentative de suicide et 104 ont réussi à s’enlever la vie. « La décision de prescrire un médicament doit être basée sur son efficacité, mais les médecins devraient être vigilants dans le suivi de leurs patients après le début d’une thérapie avec un antidépresseur », ajoute le Dr Schneeweiss.
 
De plus, on ne note aucune preuve d’une diminution des tentatives de suicide depuis dix ans, malgré le fait que les prescriptions d’antidépresseurs ont considérablement augmenté.
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Les antidépresseurs affectent le développement des bébés

Des chercheurs danois ont constaté que les antidépresseurs durant la grossesse pouvaient provoquer des retards de développement chez les bébés.
 
Selon la revue Pediatrics, les effets des antidépresseurs sur le fœtus ne sont pas toujours importants et ne devraient pas empêcher les futures mères d’avoir recours à ce type de médicaments si nécessaire. Leur médecin sera le mieux placé pour décider si une telle prescription s’impose. Une dépression non traitée durant la grossesse peut occasionner d’autres problèmes également.
 
On estime qu’une femme américaine sur six reçoit un diagnostic de dépression alors qu’elle est enceinte et la plupart sont traitées avec du Prozac, du Zoloft ou encore du Paxil.
 
Les chercheurs n’ont pas encore établi clairement les effets des médicaments sur le futur bébé. Toutefois, on a remarqué que les rats exposés aux antidépresseurs avant leur naissance étaient moins habilités à explorer leur environnement.
 
Sur 100 000 grossesses, on a noté que 400 femmes dépressives recevaient des médicaments contre 500 dépressives qui n’en avaient pas. Ensuite, leurs enfants ont été comparés.
 
À l’âge de six mois, les bébés exposés aux antidépresseurs étaient moins nombreux à être capables de s’asseoir seuls et ils ont marché près d’un mois plus tard que les autres. À 19 mois, ils étaient moins autonomes et réclamaient plus d’attention.
 
De précédentes études ont démontré que les antidépresseurs augmentaient les risques de problèmes cardiaques chez les futurs enfants. Voilà pourquoi le suivi médical est si important
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Antidépresseurs et cancer du sein ne font pas bon ménage

La Dre Catherine Kelly et son équipe, de l’Institute of Clinical Evaluative Sciences en Ontario, ont analysé les dossiers médicaux de 2 430 femmes âgées de 66 à 75 ans ayant pris du tamoxifène entre 1993 et 2005.
 
Ce médicament sert de traitement préventif et augmente les chances de survie pour les femmes en rémission d’un cancer du sein.
 
Par contre, 30 % de ces femmes ont aussi été traitées avec des antidépresseurs à base de paroxétrine. Ce dernier traite non seulement les dépressions et l’anxiété, mais diminue également les bouffées de chaleur dues à la ménopause.
 
Selon le Bristish Medical Journal, les chercheurs ont constaté avec grande surprise que la paroxétrine annulait les effets du tamoxifène, ce qui diminue grandement les chances de survie au cancer du sein. Les antidépresseurs n’ayant pas ce composé n’avaient pas d’effet sur le tamoxifène.
 
Ainsi, les patientes prenant les deux médicaments ne sont pas protégées et ont de grandes chances de succomber à la maladie, alors qu’elles auraient pu survivre si elles avaient eu la prescription d’un antidépresseur sans paroxétrine.
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Les antidépresseurs seraient bien souvent inefficaces

Une équipe de chercheurs de l’Université de Pennsylvanie vient de remettre en question l’efficacité des médicaments antidépresseurs.

Après une méta-analyse de six essais cliniques étendus qui comparaient différents antidépresseurs tandis que les patients recevaient un placebo, on arrive à la conclusion que les antidépresseurs, comparés au placebo, n’ont aucun effet ou des effets négligeables sur les dépressions légères ou modérées. Par contre, les cas de dépressions graves arrivent à être bien traités.

Ces résultats sont plutôt surprenants, selon le Dr Jay Fournier qui a dirigé la recherche. Plusieurs patients souffrant de dépressions légères ou modérées reçoivent des prescriptions d’antidépresseurs, mais cette nouvelle étude démontre clairement que les médicaments sont donnés pour rien.

Ainsi, le public et peut-être même les médecins ignorent que l’efficacité de ce type de traitement est uniquement basée sur des essais cliniques avec des cas de dépressions majeures. Une donnée importante qui est écartée en ce moment.

Tous les résultats de cette étude américaine ont été publiés dans le Journal of American Medical Association.

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Les antidépresseurs affectent le coeur des futurs bébés

Les femmes qui prennent certains antidépresseurs, comme le Zolaft, le Lustral ou le Celexa, sont quatre fois plus à risque de donner naissance à un bébé présentant une malformation cardiaque.

Les malformations observées sont surtout situées au niveau de la paroi qui sépare le côté droit du côté gauche du cœur. Certaines se règlent d’elles-mêmes alors que d’autres nécessitent une chirurgie.

Toutefois, selon l’étude des chercheurs de l’Université d’Aarhus au Danemark, publiée en ligne dans le British Medical Journal, les risques absolus sont relativement minimes.

Il y aurait bien plus de risques pour les femmes d’arrêter leurs antidépresseurs durant la grossesse, car cela pourrait les mener à rechuter dans une grave dépression et entraîner des comportements autodestructeurs.

On recommande aux femmes enceintes d’avoir un suivi serré avec leur médecin ou leur psychiatre lorsqu’elles doivent prendre des antidépresseurs durant leur grossesse.