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Voulez-vous sauver la vie d’un proche qui risque la surdose?

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a d’autre choix que de permettre à des proches de toxicomanes ou tout intervenant en santé de posséder le Narcan.

Il s’agit d’un antidote puissant contre la surdose d’héroïne et de cocaïne, mais aussi (et surtout) pour la surdose d’antidouleurs de la famille des opiacés (oxycodone, morphine, hydromorphone, fentanyl).

Psychomedia rapporte qu’aux États-Unis, ce sont désormais 16 000 décès annuellement qui sont attribuables à ces médicaments.

Une augmentation critique du nombre de prescriptions de ces antidouleurs a été observée tant chez les Américains que chez les Canadiens.  Auparavant, la naloxone était réservée aux hôpitaux et ambulanciers, mais si l’on veut sauver plus de vie, il faut élargir les horizons.

Un programme a été mis sur pied au Québec pour former le plus de gens possible dans le milieu de la santé.  Les proches de gens qui sont toxicomanes ou prennent des doses importantes d’opiacés peuvent aussi avoir leur certification.

Il s’agit du PRO-FAN (Prévention et réduction des surdoses, formation et accès à la naxolone). Toute personne qui côtoie quelqu’un à risque de surdose, tant de drogue que de médication, peut s’inscrire à la formation.

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La lidocaïne ne doit pas être utilisée pour les poussées dentaires

Des parents ont pris l’habitude d’appliquer cette solution orale, un antidouleur nommé lidocaïne, sur les gencives douloureuses des tout-petits qui souffrent à cause de nouvelles dents. Or, on rapporte que de graves conséquences peuvent survenir, jusqu’au décès du bébé.

La FDA exigera désormais qu’il soit indiqué sur le contenant de lidocaïne 2 % que le médicament ne doit en aucun cas être utilisé pour soulager la douleur des poussées dentaires.

Cette année uniquement, l’association a reçu 22 rapports de réactions importantes, incluant des décès. Ces réactions proviennent d’enfants de 5 mois à 3 ans et demi. Dans tous les cas, rapporte NBCnews.com, la solution a été avalée par accident.

L’American Academy of Pediatrician recommande aux parents, pendant ces périodes, d’utiliser un anneau spécialement conçu pour les poussées dentaires, ou encore d’effectuer un massage des gencives avec le doigt.

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Combattre la migraine chez l’enfant par la thérapie

Selon TopSanté.com, des séances de thérapie cognitivo-comportamentale seraient une bonne alternative aux traitements médicamenteux pour les enfants souffrant de migraine.

L’Institut National de la Santé (Inserm) nous informe que la prise de médicaments pour combattre les épisodes migraineux chez les jeunes entraine une accoutumance doublée d’une résistance accrue à la médication.

Le 25 décembre dernier, les résultats d’une recherche intéressante sont parus dans un article du Journal of the American Medical Association.

Les chercheurs du Centre de la migraine de l’hôpital de Cincinnati, aux États-Unis, ont soumi 135 migraineux chroniques âgés de 10 à 17 ans à un traitement médicamenteux. Ceux qui avaient aussi participé à des séances de thérapie cognitivo-comportementale ont montré de meilleurs résultats que ceux n’ayant eu que le médicament.

Pour le docteur Luigi Titomanlio, pédiatre et neurologue à l’hôpital Robert-Debré de Paris, il s’agit d’une excellente nouvelle. Il explique au journal Le Figaro qu’il est démontré scientifiquement que l’appréhension de la crise de migraine fait que l’enfant se concentre sur la douleur, ce qui en amplifie l’intensité.

La thérapie aide à gérer les craintes et diminue donc l’intensité. Par la bande, on prévient ainsi l’abus de médicaments antalgiques.

Il reste à savoir si c’est un moyen qui pourrait aussi être utilisé par les adultes.

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La musique agirait comme un antidouleur

Selon des chercheurs de l’Université de l’Utah, pour diminuer l’angoisse et la douleur lors d’une visite chez le dentiste ou même pour toute autre intervention médicale, il n’y aurait rien de mieux que d’écouter de la musique.
 
On a demandé à 143 personnes d’écouter ou non de la musique alors qu’elles recevaient une décharge électrique au bout des doigts.
 
La douleur était moins vive chez celles ayant écouté de la musique, et les marqueurs physiques, comme l’activité du cerveau et la dilatation des pupilles, confirmaient les dires des participants.
 
Le genre de musique importe peu, tant que cela captive la personne. De préférence, elle doit l’écouter avec un casque d’écoute afin de masquer le bruit des machines.
 
« Ces résultats indiquent que le fait de prendre part à des activités, comme l’écoute de musique, pourrait être un moyen efficace d’atténuer la douleur chez les patients angoissés capables de se concentrer facilement », affirment les chercheurs dans le Journal of Pain.
 
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L’ibuprofène, dangereuse pour bébé?

Une recherche québécoise indique que des médicaments antidouleurs aussi courants que l’ibuprofène ou le naproxène peuvent comporter des dangers pour le bébé à naître. S’ils sont pris en tout début de grossesse, le risque de fausse couche serait considérablement augmenté.

Précisément, une femme qui prend des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS) après être tombée enceinte verra augmenter de deux fois ses risques de vivre une fausse couche.

On a pu arriver à cette probabilité en comparant 52 000 femmes. Sur ce nombre, 4 705 avaient eu une fausse couche; parmi elles, 7,5 % avaient reçu une prescription d’AINS durant leur grossesse. Quant aux 47 000 femmes qui avaient mené leur grossesse à terme, moins de 3 % avaient pris ce type de médicaments. Cela revient à un rapport de risque de 2,4 quant à la prise d’anti-inflammatoires non stéroïdiens durant la grossesse.

Toutefois, même si de tels médicaments, qu’ils soient sous ordonnance ou en vente libre, sont maintenant reliés à de plus grands risques de fausse couche, la présente recherche du Centre de recherche du CHU Sainte-Justine ne suppose pas qu’ils constituent en eux-mêmes une cause de la fausse couche.

Les résultats complets de cette étude sont parus dans le Canadien Medical Association Journal.

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Notre cerveau peut réduire les effets des analgésiques

Des chercheurs britanniques et allemands ont découvert que notre cerveau était capable de contrer les effets des médicaments antidouleur, même les plus puissants. 

Ces résultats devraient donc être pris en compte lors des essais cliniques, selon ces chercheurs.
 
Pour la recherche on a placé de la chaleur sur les jambes de 22 personnes en leur demandant d’évaluer la douleur entre 1 et 100. En moyenne elle était de 66.
 
Ces participants ont reçu ensuite un puissant analgésique, le rémifentanil, par intraveineuse. Tous on ressenti un soulagement faisant baisser la douleur à 55 sur 100.
 
Durant toute l’expérience, des images de leur cerveau ont été prises.
 
Ensuite, on leur a dit qu’on allait arrêter l’injection d’analgésique, mais en réalité, ils recevaient exactement la même dose. Pourtant, les participants ont ressenti plus de douleur, faisant monter leur évaluation à 64.
 
Selon ce qu’on a pu constater sur les images du cerveau, certaines zones changent selon les attentes positives ou négatives de la personne. Comme un effet placébo.
 
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Des analgésiques contre le cancer de la prostate

Selon la Dre Jennifer St. Sauver, qui oeuvre pour la Clinique Mayo au Minnesota, des analgésiques comme l’aspirine et l’ibuprofène protègent les hommes contre un éventuel cancer de la prostate.

Malgré ces résultats, la chercheuse met en garde les hommes de ne pas consommer ce type de médicaments au-delà des recommandations, en raison des effets secondaires, notamment sur le système digestif.

« Nos résultats démontrent que si les hommes prennent ce type de médicaments, cela peut prévenir contre des maladies urologiques », a fait savoir la Dre St. Sauver qui précise que ces antidouleurs diminuent de 50 % le risque d’hypertrophie bénigne de la prostate.

De plus, ce type de médicaments représente un résultat inférieur de 10 % au test PSA utilisé pour détecter le cancer de la prostate.