L’Organisation mondiale de la santé (OMS) n’a d’autre choix que de permettre à des proches de toxicomanes ou tout intervenant en santé de posséder le Narcan.
Il s’agit d’un antidote puissant contre la surdose d’héroïne et de cocaïne, mais aussi (et surtout) pour la surdose d’antidouleurs de la famille des opiacés (oxycodone, morphine, hydromorphone, fentanyl).
Psychomedia rapporte qu’aux États-Unis, ce sont désormais 16 000 décès annuellement qui sont attribuables à ces médicaments.
Une augmentation critique du nombre de prescriptions de ces antidouleurs a été observée tant chez les Américains que chez les Canadiens. Auparavant, la naloxone était réservée aux hôpitaux et ambulanciers, mais si l’on veut sauver plus de vie, il faut élargir les horizons.
Un programme a été mis sur pied au Québec pour former le plus de gens possible dans le milieu de la santé. Les proches de gens qui sont toxicomanes ou prennent des doses importantes d’opiacés peuvent aussi avoir leur certification.
Il s’agit du PRO-FAN (Prévention et réduction des surdoses, formation et accès à la naxolone). Toute personne qui côtoie quelqu’un à risque de surdose, tant de drogue que de médication, peut s’inscrire à la formation.