Étiquette : antioxydant
Le thé meilleur que l’eau
Louangés depuis des années pour leurs effets anti-âges, voilà que les antioxydants font l’objet d’une mise en garde de la part des scientifiques.
De la patate douce aux bleuets, des lentilles au brocoli, on disait que l’on ne pouvait jamais en manger assez, les super aliments santé pouvaient être consommés quasi sans limites.
Selon ce que rapporte le journal britannique Daily Mail, il semble toutefois que ce qui est bon pour la santé peut nuire en trop grande quantité. Les scientifiques affirment que le délicat équilibre des nutriments essentiels à l’organisme pourrait être affecté par trop d’antioxydants que peuvent contenir les aliments.
Alors que les nutritionnistes mentionnent que les antioxydants prolongent et protègent la vie, notamment en réduisant les risques de maladies cardiaques et de cancers, en rendant même le sexe meilleur, les scientifiques sont plus prudents. Ces derniers mentionnent que consommer trop d’antioxydants provoquerait un manque de pro-oxydants, les jumeaux maléfiques des antioxydants.
Les antioxydants ralentissent les lésions musculaires et celles d’autres organes, alors que les pro-oxydants les accélèrent. Selon les scientifiques, nous avons besoin d’un équilibre entre les deux.
Louangés depuis des années pour leurs effets anti-âges, voilà que les antioxydants font l’objet d’une mise en garde de la part des scientifiques.
De la patate douce aux bleuets, des lentilles au brocoli, on disait que l’on ne pouvait jamais en manger assez, les super aliments santé pouvaient être consommés quasi sans limites.
Selon ce que rapporte le journal britannique Daily Mail, il semble toutefois que ce qui est bon pour la santé peut nuire en trop grande quantité. Les scientifiques affirment que le délicat équilibre des nutriments essentiels à l’organisme pourrait être affecté par trop d’antioxydants que peuvent contenir les aliments.
Alors que les nutritionnistes mentionnent que les antioxydants prolongent et protègent la vie, notamment en réduisant les risques de maladies cardiaques et de cancers, en rendant même le sexe meilleur, les scientifiques sont plus prudents. Ces derniers mentionnent que consommer trop d’antioxydants provoquerait un manque de pro-oxydants, les jumeaux maléfiques des antioxydants.
Les antioxydants ralentissent les lésions musculaires et celles d’autres organes, alors que les pro-oxydants les accélèrent. Selon les scientifiques, nous avons besoin d’un équilibre entre les deux.
Une recherche publiée dans le Cochrane Database of Systematic Reviews a démontré que le thé vert diminue sensiblement certains types de cancer, comme celui du foie, du sein et de la prostate.
Malgré tout, la boisson est associée à un risque accru de cancer de la vessie.
« En dépit de toutes les études sur le sujet, nous n’arrivons toujours pas à nous entendre à savoir si le thé vert peut prévenir contre le développement d’une multitude de cancers », a souligné l’un des auteurs de cette recherche, la Dre Katja Boehm.
Madame Boehm, qui a analysé plus en profondeur 51 autres recherches en la matière pour en arriver à ces conclusions, est persuadée que le thé vert à lui seul ne peut pas prévenir contre le cancer et que d’autres facteurs externes peuvent entrer en ligne de compte.
Une étude menée sur des collégiens en santé suggère que les antioxydants augmenteraient l’endurance.
Pour cette étude, publiée dans l’International Journal of Sports Nutrition and Exercise Metabolism, 12 étudiants ont reçu des suppléments de quercétine pendant sept jours. Celle-ci aurait augmenté l’endurance physique comparativement à une même période de sept jours sans suppléments.
On notait une augmentation de l’oxygène de 4 % et un temps d’exercice plus long de 13 % avant que les participants ne commencent à se dire fatigués.
La quercétine est un composant abondant dans les pommes rouges, les oignons rouges, les baies, les brocolis, les choux, de même que dans le thé vert et le thé noir. On suppose qu’elle a des propriétés antioxydantes, antiinflammatoires et d’activation de l’énergie des cellules bénéfiques à l’organisme.
Si des recherches plus approfondies démontrent que les antioxydants augmentent l’endurance, des suppléments pourraient éventuellement être très bénéfiques pour les sportifs et les athlètes.
Une étude publiée par Institute of Food Technologists démontre que certains légumes conservent davantage leurs antioxydants selon les méthodes de cuisson utilisées.
Des chercheurs espagnols ont étudié les effets de l’ébullition, la cuisson vapeur, le four, le four micro-ondes, la friture et le grill sur 20 légumes différents.
Les résultats démontrent que l’artichaut est le légume qui conserve le plus haut taux d’antioxydants dans toutes les méthodes. Les haricots verts, les betteraves et l’ail font aussi bonne figure dans la plupart des cas.
À l’opposé, le chou-fleur est celui qui perd le plus ses propriétés. Selon les chercheurs, la cuisson sur surface métallique sans huile et le four micro-ondes sont les deux méthodes où il y a le moins de pertes.
Rappelons que les antioxydants contribuent à prévenir le cancer et d’autres maladies.
Les travaux menés par Daniel Grenier, chercheur et professeur à la Faculté de médecine dentaire de l’Université Laval, l’amènent à conclure que les polyphénols, les antioxydants que l’on retrouve en abondance dans les canneberges, préviennent contre les infections buccales.
Le Dr Grenier apporte toutefois quelques nuances à ses conclusions : « Boire un litre de jus de canneberges ne va pas régler les problèmes qu’on a dans la bouche. Le jus vendu sur le marché est très sucré et très acide. Deux conditions qui ne sont pas excellentes pour l’émail de la dent. D’autant que le temps de contact du jus avec la dent n’est pas suffisant pour avoir un effet. »
Voilà pourquoi il tente de développer une fibre imbibée d’extrait de canneberges que l’on pourrait placer entre la dent et la gencive infectée. Cette fibre pourrait donc traiter la gingivite et la parodontite.
L’une des théories voulant que le vieillissement soit causé par le stress oxydatif est remise en question par le Dr Siegfried Hekimi et son équipe du Département de biologie de l’Université McGill de Montréal.
Dans cette étude, publiée dans la revue PLoS Genetics, les chercheurs annoncent qu’ils ne croient pas que le vieillissement soit provoqué par l’accumulation de radicaux libres, d’ions d’oxygène et de peroxydes dans les cellules, qui sont alors incapables de se régénérer.
Faute de preuves scientifiques, le stress oxydatif pourrait être une conséquence du vieillissement et non sa cause, avancent les chercheurs.
« Le défaut de cette théorie tient à ce qu’elle repose exclusivement sur des données corrélatives, sur le poids de la preuve. Il est vrai que plus un organisme semble âgé – que ce soit en termes de maladie, d’apparence ou de tout ce qu’il est possible de mesurer – plus il semble souffrir de stress oxydatif », a observé M. Hemiki.