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Les antipsychotiques peu efficaces contre la dépression

The National Library of Medicine rapporte une étude qui dément les propriétés thérapeutiques des antipsychotiques chez les patients atteints de dépression.

On croyait, à tort semble-t-il, que ces médicaments pourraient venir en aide aux patients dépressifs lorsque les antidépresseurs connus n’ont aucun effet.

Or, selon les chercheurs de la Metropolitan State University, de St. Paul au Minnesota, il n’en est rien. Pour eux, les améliorations notables sont bien trop minimes en comparaison des divers effets secondaires possibles, ce qui rend la manœuvre inutile.

« Les preuves supportant la prise d’antipsychotiques dans des cas de dépression sont marginales. D’autres options pourraient s’avérer aussi efficaces, ou plus efficaces, sans le bagage d’effets secondaires », explique le chercheur Glen Spielman.

Les effets secondaires avancés pourraient se matérialiser sous la forme de fatigue, de somnolence, de gain de poids et d’une hausse des taux de cholestérol, entre autres.

De plus, les chercheurs du Minnesota s’inquiètent de voir les autorités de la santé américaines minimiser, ou carrément cacher, les résultats de ces tests sur le sujet. Ils tiennent à rétablir la vérité et à protéger les patients contre des traitements inutiles et risqués.

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Augmentation des antipsychotiques chez les personnes âgées

L’institut canadien d’information sur la santé (ICIS) a publié une étude, hier (9 juillet), concernant l’utilisation d’antipsychotiques chez les aînés.

On a noté que davantage de patients de 65 ans et plus réclament des remboursements pour des antipsychotiques. Le taux des demandes est passé à 5 % en 2006-2007 alors qu’il était de 4,3 % en 2001-2002. On note que l’augmentation concerne surtout les femmes et les gens de 85 ans et plus.

L’étude a porté sur plus d’un million de personnes adhérant au régime public d’assurance médicaments dans six provinces soit, l’Alberta, la Saskatchewan, le Manitoba, le Nouveau-Brunswick, la Nouvelle-Écosse et l’Île-du-Prince-Édouard.

Les dépenses totales du régime d’assurance médicaments pour les réclamations d’antipsychotiques chez les 65 ans et plus représentent 17,6 millions de dollars.

Les antipsychotiques étaient surtout recommandés pour traiter les cas de schizophrénies et les troubles bipolaires. Ils sont de plus en plus utilisés pour les symptômes comportementaux et psychologiques associés à la démence, comme le délire, l’agressivité et l’agitation.

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Les antipsychotiques et l’arrêt cardiaque

Une recherche, publiée dans le New England Journal of Medicine, nous apprend que les patients à qui l’on prescrit la nouvelle génération d’antipsychotiques afin de traiter la schizophrénie, la démence ou l’anxiété sont à risque de souffrir d’une défaillance cardiaque.

Parmi les médicaments ciblés, on note le clozapine (Clozaril), la quetiapine (Seroquel), l’olanzapine (Zyprexa) et la rispéridone (Risperdal), des antipsychotiques atypiques approuvés par les autorités comme la Food and Drug Administration des États-Unis.

Le Dr Wayne Ray, qui a mené cette étude, a analysé les dossiers médicaux de 44 218 patients qui avaient consommé les « anciens » psychotiques et ceux de 46 089 qui prenaient la nouvelle génération de médicaments.

Il a découvert que ceux du deuxième groupe étaient 2,26 fois plus à risque de mourir d’une défaillance cardiaque que les sujets qui ne prenaient pas ce type de médication. Selon le chercheur, ce phénomène pourrait être attribué à la variation du flot de potassium dans le sang, essentiel pour un bon fonctionnement cardiaque.

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Des antipsychotiques qui ne devraient pas être prescrits

Un reportage de la CBC fait la lumière sur des médecins qui font fi des avis de Santé Canada et qui continuent de prescrire à environ un million de personnes âgées des médicaments antipsychotiques reconnus comme étant dangereux et inefficaces.

Ces antipsychotiques sont la Risperidone (Risperdal), la Quetiapine (Seroquel), l’Olanzapine (Zyprexa) et la Clozapine (Clozaril) et sont prescrits aux personnes âgées aux prises avec la démence.

En 2005, le gouvernement fédéral avait pourtant publié une série d’avis, fondés sur 13 études scientifiques, où il mentionnait que ces types de médicament augmentaient de 60 % le risque de décès chez les patients qui en consommaient et qu’ils entraînaient un risque accru de 50 % de défaillance cardiaque. De plus, Santé Canada pressait les médecins de cesser de signer des ordonnances pour les médicaments en cas de démence.

Deux ans plus tard, l’enquête du réseau télévisé public révèle que les prescriptions ont augmenté jusqu’à 40 % dans six provinces canadiennes, dont le Québec.