The National Library of Medicine rapporte une étude qui dément les propriétés thérapeutiques des antipsychotiques chez les patients atteints de dépression.
On croyait, à tort semble-t-il, que ces médicaments pourraient venir en aide aux patients dépressifs lorsque les antidépresseurs connus n’ont aucun effet.
Or, selon les chercheurs de la Metropolitan State University, de St. Paul au Minnesota, il n’en est rien. Pour eux, les améliorations notables sont bien trop minimes en comparaison des divers effets secondaires possibles, ce qui rend la manœuvre inutile.
« Les preuves supportant la prise d’antipsychotiques dans des cas de dépression sont marginales. D’autres options pourraient s’avérer aussi efficaces, ou plus efficaces, sans le bagage d’effets secondaires », explique le chercheur Glen Spielman.
Les effets secondaires avancés pourraient se matérialiser sous la forme de fatigue, de somnolence, de gain de poids et d’une hausse des taux de cholestérol, entre autres.
De plus, les chercheurs du Minnesota s’inquiètent de voir les autorités de la santé américaines minimiser, ou carrément cacher, les résultats de ces tests sur le sujet. Ils tiennent à rétablir la vérité et à protéger les patients contre des traitements inutiles et risqués.