Catégories
Uncategorized

Les antipsychotiques ont des effets nocifs chez les jeunes

Publiés dans la revue JAMA, les résultats d’une étude concernant les effets des antipsychotiques chez les jeunes ont de quoi inquiéter.

272 patients de 4 à 19 ans ont été analysés. Ils n’avaient jamais pris d’antipsychotiques avant l’étude et chacun avait différents problèmes, soit des troubles de l’humeur (47, 8 %), une schizophrénie (30,1 %) ou des comportements agressifs et destructeurs (22,1 %)

Tous ont reçu différents types d’antipsychotiques pendant 12 semaines, sauf quinze d’entre eux qui ont refusé. Ils ont alors été étudiés comme groupe échantillon.

Au bout de onze semaines, ceux qui avaient reçu l’antipsychotique olanzapine avaient une prise de poids de 8,5 kilos. Avec la quétiapine, elle était de 6 kg. Avec la rispéridone, la prise de poids était de 5,3 kg en moyenne et ceux ayant reçu l’aripirazole avaient vu leur poids augmenter d’environ 4,3 kilos. Le groupe échantillon n’avait eu qu’une prise de poids moyenne de 200 grammes.

De plus, les chercheurs ont noté une augmentation du cholestérol et de triglycérides dans le sang de ceux qui avaient pris l’olanzapine et la quétiapine.

Des résultats plutôt inquiétants quand on sait que le surpoids occasionne de nombreux problèmes de santé.

Catégories
Uncategorized

Les antipsychotiques dangereux pour les diabétiques âgés?

Une étude publiée dans Archives of Internal Medicine démontre que les diabétiques âgés qui prennent des antipsychotiques sont plus à risque d’être hospitalisés pour un taux élevé de glucose dans le sang.

On a examiné 13 817 patients diabétiques, âgés de plus de 66 ans, qui avaient commencé à prendre des antipsychotiques entre avril 2002 et mars 2006. On a comparé leur taux d’hospitalisation pour de l’hyperglycémie avec celui des patients qui avaient arrêté de prendre les médicaments en question pendant 180 jours.

Les résultats démontrent que les diabétiques prenant des antipsychotiques ont un plus grand nombre d’hospitalisations pour de l’hyperglycémie que les autres.

De plus en plus de personnes âgées ont recours à ces médicaments pour traiter la démence ou d’autres conditions. On suggère donc fortement de surveiller le taux de glycémie dans le sang et de faire un suivi sérieux.