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VIH/sida : un meilleur usage des antirétroviraux

(Relaxnews) – L’Organisation mondiale de la santé (OMS) affirme qu’une utilisation « plus stratégique » des antirétroviraux permettrait de limiter, voire d’enrayer, la transmission du VIH. L’institution mondiale présentera plusieurs propositions dans ce sens lors de la XIXe Conférence internationale sur le sida, qui débutera le dimanche 22 juillet à Washington.

Afin de réduire le risque de transmission du VIH au sein des couples, l’OMS recommande de traiter davantage de personnes infectées. L’institution mondiale s’appuie sur une étude qui a révélé que les antirétroviraux permettaient de diminuer de 96 % la transmission du virus dans les couples au sein desquels un des deux partenaires est séropositif.

D’une façon générale, les propositions de l’OMS consistent à délivrer les antirétroviraux plus tôt ou à davantage de patients, comme les femmes enceintes, les populations à haut risque ou les personnes infectées ayant un partenaire séronégatif.

« Pour chaque personne qui démarre le traitement, deux autres s’infectent. Une nouvelle extension et l’utilisation stratégique de ces médicaments pourraient radicalement modifier la donne. Nous avons maintenant des données établissant que les mêmes médicaments que nous utilisons pour sauver des vies et garder les gens en bonne santé peuvent aussi les empêcher de transmettre le virus et réduire le risque d’infecter autrui », explique Dre Margaret Chan, directrice générale de l’OMS.

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Les antirétroviraux pourraient aider à diminuer le risque de transmission du VIH

Des essais cliniques menés aux États-Unis par les National Institutes of Health (NIH) démontrent que les personnes séropositives qui prennent des antirétroviraux plus rapidement ont moins de chances de transmettre le VIH à leur partenaire séronégatif. En fait, les risques seraient réduits de 96 %, selon les NIH.
 
« Cet essai clinique montre de façon convaincante que traiter des séropositifs avec des antirétroviraux au plus tôt peut avoir un impact majeur pour réduire la transmission du VIH », affirme le Dr Anthony Fauci des NIH.
 
1 760 couples ont participé à cette recherche.
 
Récemment, en Afrique, on a interrompu une étude clinique sur le comprimé Truvada contre le VIH/sida, faute de résultats concluants.
 
Pourtant, l’automne dernier, avec ce même médicament testé auprès d’hommes homosexuels, on avait noté une baisse de 44 % du risque de nouvelle infection et jusqu’à 73 % moins de risques chez ceux qui prenaient le médicament le plus assidument.
 
Cette fois, auprès des femmes, les résultats étaient totalement différents et on ignore pourquoi.
 
Rappelons que 65 000 personnes au Canada sont séropositives.
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Une pilule miracle contre le VIH

Une étude publiée dans le New England Journal of Medicine révèle que la pilule Truvada, des laboratoires américains Gilead, pourrait être la solution tant attendue pour freiner le VIH.
 
L’étude mentionne que la prise quotidienne de ce médicament, qui combat deux antirétroviraux, a permis de réduire de 73 % les infections au VIH.
 
2 499 hommes séropositifs ont participé à la recherche. La moitié a reçu le Truvada et l’autre moitié, un placebo. Après deux ans et demi, 100 hommes avaient contracté le VIH, dont 64 chez ceux ayant eu le placebo.
 
Selon le Dr Robert Grant de l’Université de la Californie à San Francisco, qui a dirigé les travaux, plusieurs hommes qui ont contracté le virus n’ont pas pris le médicament tous les jours comme il avait été recommandé.
 
Cette pilule miracle contient deux antirétroviraux, le ténofovir et l’emtricitabine, qui interfèrent avec la capacité du VIH de se répliquer.
 
Autres avantages indéniables du Truvada, il provoque peu d’effets secondaires et ne présente aucune interaction avec d’autres médicaments. De plus, il ne développe pas de résistance chez la personne qui le prend.
 
La Food and Drug Administration (FDA) a déjà approuvé le médicament pour traiter le VIH, mais pas encore comme prévention.