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Les antiviraux réellement efficaces pour prévenir le VIH

Le New England Journal of Medicine dévoile finalement les résultats complets d’essais cliniques réalisés en Afrique sur des couples hétérosexuels sérodiscordants (un des partenaires est séropositif et l’autre non).
Deux des études confirment l’efficacité des antiviraux pour éviter de contracter le VIH, alors que la troisième étude n’a noté aucun effet préventif. Toutefois, les chercheurs disent que cela s’explique par le fait que les participantes n’ont pas suivi à la lettre la prise des médicaments. La meilleure prévention est la prise de comprimés tous les jours.
 
Le premier essai clinique a été effectué entre 2008 et 2010 sur 5000 couples sérodiscordants séparés en trois groupes, un ayant le ténofovir (Viread), l’autre ayant le ténofovir et l’emtricitabine (Truvada) et le dernier recevant un placebo.
 
On note une chute de 67 % des risques de contracter le VIH chez les deux premiers groupes, même que ce risque peut être réduit jusqu’à 75 %, comparativement à ceux qui ont eu le placebo.
 
La seconde étude, réalisée entre 2007 et 2010 avec un placebo et le Truvada, montre qu’avec l’antiviral, les risques d’avoir le VIH sont réduits de 62,2 %.
 
Bien que ces résultats soient encourageants, les antiviraux ne protègeraient qu’en partie du VIH. Il ne faut pas délaisser les moyens contraceptifs comme les préservatifs.
 
« Bien que nous n’ayons pas d’indication d’un usage moindre des préservatifs dans ces études, nous devons nous assurer qu’une prévention avec des antirétroviraux avant une exposition au virus n’encourage pas indirectement des comportements sexuels risqués », disent des chercheurs américains dans un éditorial.
 
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Des antiviraux réduisent les risques d’infection au VIH

Deux études menées en Afrique sur des personnes hétérosexuelles démontrent que la prise quotidienne d’antiviraux réduit considérablement les risques d’infection au VIH.
 
Cela avait été démontré sur les homosexuels, mais il restait à voir si c’était aussi le cas chez les hétérosexuels.
 
La première étude des Centers for Disease Control and Prevention aux États-Unis, effectuée sur 1 200 personnes non infectées au Botswana, montre qu’un comprimé de ténofovir/emtricitabine, une fois par jour, réduit les risques d’infection de 63 %, comparativement au groupe qui a reçu un placebo.
 
Pour la deuxième étude de l’Université de Washington, qui a suivi 4 758 couples hétérosexuels dont un des conjoints était infecté, au Kenya et en Ouganda, la prise seule de ténofovir réduit les risques de 62 %, mais avec l’emtricitabine, les risques chutent de 73 % comparé au groupe avec placebo.
 
« Cette percée scientifique majeure reconfirme le rôle essentiel que le traitement antirétroviral doit jouer dans la réponse au sida. Ces études peuvent nous aider à franchir un seuil dans la réponse à l’épidémie », dit Michel Sidibé.
 
Il est donc clair maintenant que la prise d’antiviraux en prévention est tout indiquée et jumelée à l’utilisation de préservatifs, c’est encore plus efficace.

 

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Les antiviraux durant la grossesse sont sans danger pour le bébé

Le Journal of American Medical Association dévoile que les antiviraux qui sont prescrits pour traiter l’herpès et le zona sont sans danger pour les femmes enceintes.
 
Les femmes peuvent continuer à prendre l’Aciclovir, le Valaciclovir ou le Famiciclovir durant leur premier trimestre de grossesse sans crainte. Les médicaments sont sécuritaires et n’affecteront pas la santé de leur bébé.
 
Les chercheurs en sont arrivés à ces conclusions après avoir suivi 1 804 femmes enceintes qui prenaient ces médicaments.
 
Seulement 40 femmes ont eu un bébé présentant des anomalies congénitales majeures. Ce chiffre est sensiblement le même chez le groupe témoin où les femmes n’avaient pas reçu d’antiviraux. On conclut donc que les médicaments n’affectent pas la santé du futur bébé.
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La fin de l’influenza?

La découverte d’anticorps monoclonaux par l’équipe du Dr Robert Liddington, de l’Université Harvard aux États-Unis, laisse entrevoir la fin du virus de la grippe.

Grâce à des travaux menés sur des souris, l’équipe de scientifiques a observé que ces anticorps se fixent sur une région cellulaire, ce qui neutralise la prolifération du virus du groupe 1 (N1).

Toutefois, avant de procéder à des essais cliniques sur les humains, les chercheurs envisagent de travailler avec des furets.

La recherche complète est publiée dans la revue médicale Nature Structural & Molecular Biology.