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Anne-Élisabeth Bossé revient sur ses troubles d’anxiété et la réaction du public

Anne-Élisabeth Bossé était en compagnie d’Ève-Marie Lortie au rendez-vous matinal par excellence, Salut Bonjour, où elle a parlé de ses beaux projets dans le milieu artistique.

L’animatrice n’a toutefois pas omis de mentionner les récentes révélations de la comédienne sur son anxiété, faites lors de son entrevue précédente avec Pénélope McQuade. Des troubles qu’Anne-Élisabeth a pris en charge, en utilisant les bons outils pour le contrôler, notamment une médication adéquate.

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Un sujet qui avait suscité beaucoup d’intérêt de la part du public, mais aussi dans les médias. C’est d’ailleurs avec étonnement que la vedette d’Indéfendable a constaté que ses confessions sur son anxiété avaient suscité autant de discussions.

«J’aimerais ça dire que c’était un bel arc-en-ciel de bonheur, là, mais j’avoue que ç’a donné une espèce de raz-de-marée de commentaires…. Bien, d’abord je réalise à quel point les gens pensent qu’on est parfait (…) qu’on n’a pas de problèmes. Je ne pensais pas du tout… je ne pensais pas que c’était un gros aveu. Je pensais que ça allait passer dans le beurre (…)», confie en premier lieu Anne-Élisabeth à Ève-Marie.

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Bien qu’elle soit heureuse d’avoir contribué à démystifier les tabous, cela s’est accompagné d’une certaine charge anxiogène, comme elle l’explique.

«Moi, ce n’est tellement pas tabou pour moi ces choses-là. Mais, peut-être le fait que je fasse ce métier-là, j’ai compris l’importance dans parler, d’une part. Mais, là, après ça, je pense que ça m’a presque, un peu, créé de l’anxiété de dire: Qu’est-ce qu’elle prend, quels sont ses médicaments… je veux le nom de son médecin (…) Moi, je ne suis la porte-parole de rien. J’ai eu une expérience avec l’anxiété que j’ai essayé de pallier toute ma vie. Puis-là, un moment donné, j’ai trouvé que ça a prit trop de place, ça m’a coupé les ailes. J’ai comme assumé que j’avais besoin d’aide (…) Je trouve que c’est une force d’en parler, mais je ne pensais pas que je faisais preuve d’autant de courage (…)», ajoute-t-elle.

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Elle termine en encourageant les gens à aller chercher de l’aide, tout en précisant qu’elle ne souhaite pas être étiquetée par ce problème et qu’elle se porte très bien.

Un beau message de la part de la comédienne!

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Kevin Bazinet: «J’aurais pu tomber dans la drogue ou l’alcool»

Kevin Bazinet, que nous avons connu à La Voix (et qui est aussi le frère de Bobby Bazini) était de passage à l’émission Ça finit bien la semaine afin de parler de son nouvel album.

Le chanteur a évoqué ses troubles d’anxiété lors de son passage, en particulier en lien avec sa chanson Killing Myself with Kindness, qui fait partie de son dernier projet musical.

«Tu dis que c’est en grande partie à cause de cette anxiété là que tu t’es éloigné des projecteurs. À quel point c’était rendu plus viable pour toi à l’époque?», lui demande l’animatrice Julie Bélanger.

«Il y a eu plusieurs up and down dans ma vie par rapport à l’anxiété. C’est quelque chose qui revient, qui repart, par rapport à ce qui se passe autour de toi et en dedans de toi aussi. Je pense que j’ai eu besoin de recul un peu, parce que j’avais beaucoup de pression sur mes épaules. J’avais peur de décevoir des gens. J’avais peur de décevoir mon public. Ça fait que j’ai eu besoin de temps pour maturer, encore prendre de l’expérience, puis aller me ressourcer… et faire un enfant!», dévoile Kevin avec vulnérabilité et une touche d’humour.

C’est par la suite qu’il dévoilait ses astuces pour contrer son anxiété à la demande de Mitsou aussi présente sur le plateau.

«(…) J’aurais très bien pu tomber dans la drogue ou dans l’alcool. Ça m’aurait peut-être fait du bien des fois, mais pour moi, j’avais envie de comprendre. J’avais envie de passer par-dessus ça. J’ai cherché des solutions concrètes. Ma première solution qui m’a vraiment aidé, ça a été la méditation, la respiration. Pour vrai, apprendre à respirer, ça règle une grosse partie du problème. Puis, à partir de là, c’est ce qui m’a permis d’aller faire mes spectacles après La Voix», ajoute le chanteur.

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Un sujet touchant et des confidences qui permettront certainement à plusieurs de réaliser qu’ils ne sont pas seuls!

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Art de vivre

Comment reprendre le pouvoir sur votre anxiété

(CHRONIQUE)

Avec la pandémie que nous vivons actuellement, j’observe que dans ma pratique comme travailleuse sociale, ainsi que dans mon entourage, plusieurs personnes vivent une augmentation de leur niveau de stress, allant parfois jusqu’à vivre de l’anxiété. Certain.e.s client.e.s m’ont fait part qu’ils ressentent de l’anxiété pour la première fois de leur vie, et se sentent démuni.e.s face à l’ampleur qu’elle prend dans leur vie. En effet, celle-ci devient la sournoise compagne des jours et des [semblant de] nuits de ceux.celles qui la vivent, finissant par avoir un impact négatif dans la plupart de leurs sphères de vie.

Elle se manifeste sous forme de pensées négatives qui envahissent leur esprit, en particulier lorsque celui-ci est moins occupé (dans la douche, en faisant la vaisselle, lorsqu’ils écoutent la télévision, avant de s’endormir, lors de réveils nocturnes, etc.). Ces pensées représentent des scénarios d’anticipation (projections dans le futur) ou de ruminations (retour dans le passé) qui prennent une proportion démesurée et qui les empêchent d’être dans l’instant présent. Elles peuvent tourner en boucle pendant des périodes plus ou moins courtes, un peu comme un hamster qui court dans sa roue et qui est particulièrement difficile à calmer. Ils/elles finissent par se sentir complètement épuisé.e.s face à toutes ces pensées envahissantes, et à long terme, cela peut même mener à un état d’épuisement ou de dépression. Alors, au vu des effets dévastateurs de l’anxiété, comment pouvons-nous atténuer son impact négatif dans notre vie ? Comment reprendre le dessus sur nos pensées et retrouver une vie normale ?

Reconnaitre les signaux d’alarme du stress

L’anxiété s’accompagne de sensations physiques particulières qui vous indiquent que quelque chose vous angoisse : montée de chaleur, sudation, augmentation du rythme cardiaque, respiration plus rapide et située au niveau de votre poitrine qui peut parfois s’accompagner d’une sensation de manque d’air, tensions dans les épaules ou le cou, maux de tête, et plus encore. Si vous portez attention à ces signaux d’alarme que votre corps vous envoie, vous pouvez arrêter les montées d’anxiété avant qu’elles ne prennent trop d’ampleur. Lorsque vous détectez des signaux corporels de stress, prenez le temps de vous recentrer sur le moment présent en vous concentrant sur votre respiration. Si la respiration n’est pas suffisante pour diminuer les sensations physiques de stress, vous pouvez également vous concentrer sur les perceptions que vous détectez avec vos sens : les bruits ambiants, ce que vous voyez, les odeurs, ce que vous pouvez toucher avec vos mains ou vos pieds. Vous pouvez les énumérer dans votre tête ou à voix haute, ce qui vous permet de reprendre contact avec votre corps plutôt que de vous perdre dans vos pensées anxieuses. Cet exercice vous permet de prendre un pas de recul sur vos pensées, ce qui est nécessaire quand l’anxiété prend le contrôle de votre esprit rationnel.

La respiration profonde ainsi que l’exercice des sens permettent également de convaincre votre cerveau que vous n’êtes pas en danger ici-maintenant, car le cerveau ne fait pas la différence entre un danger réel et un danger imaginé. Le corps réagit de la même façon aux 2 alternatives, soit en activant la réponse de survie (ou système sympathique), qui génère un grand déversement d’hormones de stress dans votre corps. Cette réponse de survie se calme uniquement quand le cerveau est convaincu que vous êtes en sécurité (activation du système parasympathique). Si le système sympathique reste activé longtemps, entre autres lorsque nous sommes exposés à du stress pendant une longue période consécutive, vous observerez l’apparition de divers effets secondaires : fatigue, insomnie, trous de mémoire, difficultés de concentration, diminution de la libido, variations d’émotions, migraines, haute pression, et plus encore. Il est donc important de se réserver au minimum un moment de plaisir ou de détente dans la journée pour relâcher la tension. Ces moments n’ont pas besoin d’être longs, et plus vous laisserez de la place à ces petits instants de plaisir dans votre quotidien, plus vous sentirez les effets bénéfiques sur votre santé mentale.

Prendre du recul face à nos pensées

Avez-vous déjà remarqué que nous n’avons pas vraiment le contrôle sur nos pensées, même si la plupart d’entre nous essayent très fort ? Faites le test. Essayez pendant 2 minutes de ne penser à rien. Que se passe-t-il ? Je serais prête à parier que tôt ou tard, une pensée surgit, que vous le vouliez ou non. Vous êtes-vous déjà dit « je ne dois pas penser à ça » ? Est-ce que cela a fonctionné ? Essayez-le ! Je vous mets au défi de ne surtout pas penser à un éléphant rose… Alors, à quoi pensez-vous?

Le problème, ce n’est pas les pensées en soi, mais plutôt l’importance qu’on leur accorde. Nous avons la fâcheuse tendance à croire ce que nos pensées nous disent. Mais si vous avez une tête un peu conteuse, vous vous rendrez probablement compte que la plupart des histoires qu’elle vous raconte feraient certes un bon livre de divertissement, mais que ces histoires se matérialisent rarement… Je demande souvent par curiosité à mes client.e.s anxieux.se.s d’évaluer à quel pourcentage les scénarios qu’ils s’imaginent arrivent tels quels dans la réalité. Souvent, ils vont me répondre un pourcentage se situant entre 5 et 20%. Je leur pose alors la question suivante : si vous aviez un ami qui vous racontait des histoires fausses 80% du temps, est-ce que vous continueriez à porter attention à ce qu’il vous dit ? Il en va de même avec les pensées anxieuses.

Il faut réaliser que notre tête n’est pas toujours notre meilleure conseillère, et donc apprendre à être critique envers ce qu’elle nous raconte au lieu de toujours la croire. Plus vous portez attention à vos projections ou vos ruminations, plus elles prennent de la place et deviennent plus grandes que nature. Quand une pensée négative retient votre attention, vous pouvez vous en distancer en vous demandant si cette pensée vous est utile ici et maintenant. Si ce n’est pas le cas, remerciez votre cerveau et recentrez-vous dans le moment présent plutôt que de nourrir l’anxiété. Évidemment, plus vous vous exercerez à prendre du recul sur les histoires que votre tête vous raconte, plus il deviendra facile d’éviter les pièges de l’anxiété, même s’il vous arrivera probablement encore à certaines occasions d’y céder sans vous en rendre compte. Le but n’est pas d’être parfait, mais bien d’apprendre à connecter avec votre corps et votre environnement le plus souvent possible au quotidien, d’apprendre de plus en plus à habiter le moment présent en pleine conscience, chose qui devient de plus en plus ardue en 2021 vu la charge mentale et nos vies très occupées.

Dresser une liste

Si vous avez de la difficulté à prendre du recul face à votre anxiété, vous pouvez aussi essayer de distinguer quelles sont les probabilités que ce que vous imaginez se produise tel que vous le pensez. Dressez-en une liste : votre pensée anxieuse au milieu d’une feuille, entourée de bulles contenant les autres scénarios possibles. Vous verrez que la plupart du temps, il pourrait arriver des milliers d’autres possibilités que celle que vous êtes en train de nourrir (et même plus encore que celles que vous arrivez à mettre sur papier). Même si vous essayez de planifier en détail ce qui pourrait arriver, finalement cela ne changera rien puisque vous n’avez pas le contrôle sur le futur. J’utilise souvent la métaphore suivante avec mes client.e.s : essayer d’avoir du contrôle sur quelque chose d’incontrôlable, c’est aussi utile que d’essayer de changer de bord le courant d’une rivière avec votre seule force physique. Je peux vous garantir que vous allez vous épuiser à l’effort, alors que la rivière va continuer à suivre son cours… Alors si une situation vous rend anxieux, identifiez sur quoi vous avez du pouvoir et quelles actions vous pouvez poser pour vous adapter. Agissez sur ces éléments, et tout ce sur quoi vous n’avez pas le contrôle. Il faut apprendre à l’accepter et lâcher prise pour éviter de gaspiller votre énergie sur un combat perdu d’avance. Vous savez, notre énergie est limitée et précieuse, il revient donc de la concentrer sur des choses qui sont vraiment importantes pour vous ici et maintenant. Ça, c’est utiliser votre énergie à bon escient !

En bref, l’anxiété est très insidieuse et peut toucher n’importe qui. Ses effets à long terme sont désastreux, que ce soit pour la santé physique ou mentale. Pour se libérer de son emprise, il faut apprendre à la reconnaitre lorsqu’elle tente de s’introduire dans notre quotidien, réaliser que notre tête n’est souvent pas notre meilleure conseillère et donc prendre du recul quant aux histoires qu’elle nous raconte et réapprendre à vivre le moment présent.

En finissant, il n’y a pas de recette miracle pour vous débarrasser de l’anxiété dans votre vie : il y aura toujours des aléas de la vie qui vous
déstabiliseront, et vous ne pouvez certainement pas arrêter votre cerveau de penser (si jamais quelqu’un découvre un bouton on/off, veuillez SVP me contacter !) Cependant, vous pouvez choisir d’accorder moins de crédibilité à vos pensées anxieuses et vous concentrer sur ce qui est important pour vous dans le moment présent. Si vous le pratiquez un peu chaque jour, je vous promets que vous ressentirez rapidement l’effet libérateur du lâcher-prise et croyez-moi, on y prend goût !

N’oubliez pas que si vous ressentez des symptômes d’anxiété très intenses, il existe des professionnels pour vous outiller : vérifiez si vous avez accès à un programme d’aide aux employé.e.s gratuit à votre emploi, consultez les ressources communautaires de votre région ou votre CLSC local, adressez-vous aux différentes lignes d’aide ou cherchez un psychothérapeute en pratique privée qui peut vous accompagner dans vos difficultés. Parfois, la meilleure façon de s’aider soi-même est d’accepter qu’on ait besoin d’un coup de pouce externe…

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Art de vivre

Ma quête de l’anxiété sans complexe

(CHRONIQUE)

L’anxiété est entrée dans ma vie, il y a quelques années. Mon rôle de maman n’avait jamais été aussi éprouvant, avec toute l’intimidation que vivait ma fille au secondaire et sa détresse psychologique qui me grugeait aussi par l’intérieur. Depuis, j’ai développé un trouble anxieux invalidant. Ce qui veut dire que je me levais le matin, une boule dans l’estomac, sans savoir comment l’expliquer, ni la calmer et elle était toujours là le soir, l’heure venue d’aller me coucher. C’est par un heureux hasard que je suis tombée sur le livre L’anxiété sans complexe du Dr. Sophie Malffolini, à la pharmacie. Et c’est si beau que je devais vous le partager.

Crédit:Photo Isabelle Comtois

Cette femme souffre également d’anxiété et elle est passée par toutes les phases de ce mal qui nous ronge par l’intérieur. Je parle au présent, car on ne peut pas réellement se débarasser d’elle, par contre, on peut l’aimer, l’accueillir et apprendre à vivre avec elle. Sophie le dit elle-même : « Au terme d’une longue quête personnelle, j’ai appris à l’accueillir avec compassion plutôt qu’à l’éviter et à la rejeter. C’était le début de la liberté. Et si on déposait enfin les armes et que l’on faisait de l’anxiété notre alliée? » J’ai vu son livre comme une douceur surgir dans mon quotidien. Je me suis lancée dans cette quête, non pas contre un dragon qui garde captive une princesse, mais pour me sauver moi, du mal que je m’infligeais, sans en avoir conscience. Et cet outil est devenu mon allier.

Crédit:Photo Isabelle Comtois

Non seulement lorsqu’on l’ouvre, la douceur des couleurs et la beauté des photos nous enveloppent, mais on se sent épaulée, car Sophie s’adresse à nous comme à une amie. Durant ce voyage qui s’échelonne sur 7 semaines, on apprend les mécanismes du fonctionnement de notre cerveau, des techniques de méditation pleine conscience, de cohérence cardiaque et de relaxation. Elle nous aide également à déterminer nos habitudes de vie anxiogènes et à les éviter. Il faut toutefois s’investir complètement dans le processus. D’ailleurs, Sophie nous demande de tenir un journal quotidien et de pratiquer les exercices durant une semaine avant de passer à l’étape suivante. Ce qui procure une guérison graduelle. Pour ma part, il m’est arrivé d’avoir besoin d’un peu plus de temps pour maîtriser une technique et, pour une fois, je me suis donné le droit de le prendre.

Crédit:Photo L’anxiété sans complexe – Edition Cardinals

Le plus beau dans tout ça, c’est que je dois avouer avoir ressenti un soulagement assez rapidement lorsque j’ai baissé la garde et c’est ce que je souhaite à tous ceux qui vivent avec un problème d’anxiété. J’ai repris le contrôle sur mes émotions, sur ma vie, sur mon bien-être. Je respire plus librement et lorsque « Madame anxiété » revient cogner à ma porte, je sais quand et comment lui accorder du temps afin d’éviter qu’elle prenne toute la place. Ce livre ne remplace pas un suivi psychologique, mais il est un outil excellent à considérer pour cheminer vers un mieux-être.

Bonne lecture.

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Ton petit look

Une docteure lance un livre pour apprendre à mieux gérer l’anxiété en sept semaines

Parmi les dernières sorties littéraires, un livre a particulièrement accroché notre attention. Il s’agit de l’ouvrage « L’anxiété sans complexe », de la Dre Sophie Maffolini. Ayant elle-même souffert de sévères TOC (trouble obsessionnel compulsif) une bonne partie de son enfance et de son adolescence, la Dre Maffolini a choisi de partager ses connaissances sur le sujet sous forme de guide afin d’aider les gens à mieux gérer leur anxiété.

Le guide proposé est d’une durée de sept semaines et le ton est rapidement donné! La Dre Maffolini est d’avis qu’il faut apprendre à se décomplexer de l’anxiété avant toute chose! Évidemment, elle rappelle d’emblée que L’anxiété sans complexe n’est pas là pour remplacer une thérapie, un diagnostic ou un médicament.

Après quelques recommandations et avertissements importants, le livre débute avec une question toute simple, mais pleine de sens : « Quel est votre niveau de stress, de 1 à 10? » Disons que ça fait rapidement réfléchir!

Le reste du livre est composé d’exercices et d’explications, le tout ponctué de très jolis visuels.

C’est un guide très intéressant pour toutes les personnes qui aiment prendre en charge de manière 100% autonome une partie de leur mieux-être! Évidemment, on rappelle que ce guide ne remplace pas une thérapie ou une prise de médicament.

L’anxiété sans complexe est disponible dès maintenant en librairie et en ligne.

Ton Petit Extra

La Dre Maffolini est aussi l’autrice du livre Méditer sans complexe. Ce livre a d’ailleurs remporté un vif succès auprès du public!

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Divertissement

Chris Evans a failli dire non à «Captain America»

2011, Chris Evans est aux prises avec des crises de trouble de panique. Ses symptômes sont tellement importants qu’il refuse dans un premier temps de jouer le rôle de Steve Rogers dans «Captain America: The First Avenger».

L’acteur de 38 ans a fait cette surprenante révélation au Hollywood Reporter lors d’un podcast.

Les troubles anxieux de la star débutent en 2010, au moment où il tourne le film indépendant «Puncture»

«C’était la première fois que j’avais de mini crises de panique sur le plateau de tournage», confie l’acteur.

Devant cette situation, Chris Evans se met à douter.

«Je n’étais pas certain si le métier d’acteur était pour moi», se souvient-il.

Malgré que l’acteur ait refusé sa première offre, le studio Marvel revient à la charge et insiste pour que Chris Evans campe le rôle du superhéros pour son prochain film.

Celui qui deviendra Captain America consulte son ami Robert Downey Jr. (Iron Man), un thérapeute et plusieurs amis et membres de sa famille.

«Ce fut la meilleure décision que j’ai prise.»

La suite lui a donné raison. L’acteur a appris à vivre avec ses symptômes et contrôle maintenant la situation. 

Sous les couleurs du héros à l’étoile argentée, il a tourné «Captain America: The First Avenger» (2011), «The Avengers» (2012), «Captain America: The Winter Soldier» (2014), «Avengers: Age of Ultron» (2015), «Captain America: Civil War» (2016), «Avengers: Infinity War» (2018), et «Avengers: Endgame» (2019).

Le succès de ses films a rapporté gloire et fortune à Chris Evans. Selon Forbes, l’acteur vaudrait aujourd’hui 43,5 millions de dollars (US).

Photo : Marvel

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Art de vivre

La cloche a sonné: l’anxiété du retour en classe

La rentrée, ce n’est pas un événement qui est vécu de la même manière par tous les enfants. Certains sont vraiment enthousiastes, alors que d’autres sont pas mal plus grognons à retrouver leur quotidien scolaire.

En cette période de rentrée, c’est important de se rappeler que le retour en classe comporte souvent bien des défis et des tracas pour plusieurs jeunes. La performance scolaire, le manque de confiance en soi, la crainte d’être jugé, l’intimidation, le changement, etc., sont des facteurs apportant leur lot de stress et d’anxiété, problématiques de plus en plus présentes chez les jeunes.

C’est pour toutes ces raisons qu’aujourd’hui, on vous parle d’une magnifique initiative de Tel-Jeunes.

En effet, Tel-Jeunes constate que la proportion de prises de contact liées aux questionnements de santé psychologique chez les jeunes s’élève à 38% de toutes leurs interventions (appels, messages textes, clavardage et courriels). Les sujets relevés sont notamment l’estime de soi, l’anxiété, l’inquiétude, la gestion des émotions et les idées suicidaires.

Si autrefois les jeunes semblaient majoritairement plus curieux et tracassés par la sexualité, ils sont désormais davantage soucieux de leur santé mentale et à la recherche d’écoute et de conseils à ce sujet.

Aider, c’est branché! Un programme de prévention qui a fait ses preuves auprès des jeunes

Qui dit tracas chez les jeunes, dit également besoin de se confier.

De ce fait, la majorité des jeunes se confie d’emblée à leurs amis afin de chercher un réconfort et des conseils auprès d’eux. Il n’est toutefois pas donné à tous d’avoir une oreille attentive et de bien conseiller selon les différentes problématiques vécues, c’est pourquoi Tel-jeunes a conçu le programme d’entraidants Aider, c’est branché! il y a près de 20 ans pour répondre au besoin des jeunes désirant aider leurs amis.

Quel beau programme pertinent et essentiel!

Le programme propose des ateliers dynamiques animés gratuitement dans les écoles secondaires par les formateurs professionnels de Tel-Jeunes. Aider, c’est branché! a comme objectif de transmettre de l’information sur les différentes problématiques vécues par les jeunes tout en les outillant afin qu’ils développent des attitudes et des comportements sains et responsables en relation d’aide.

Sans se substituer aux professionnels de leur milieu, les jeunes deviennent ainsi de véritables sentinelles aptes à détecter les signes de détresse et à répondre adéquatement aux confidences des autres jeunes.

On salue cette initiative!

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Ton petit look

Grandir avec un trouble anxieux

D’aussi loin que je me souvienne, j’ai toujours été anxieuse. Lorsque j’étais petite, j’étais terriblement nerveuse dans les situations sociales. Je n’arrivais pas à parler à des étrangers. Je n’arrivais même pas à parler à l’école, dans ma classe. Parfois, l’anxiété était tellement forte que je n’étais même pas capable de répondre aux questions que mes enseignants me posaient. Je m’en sentais absolument incapable. La pression du regard de mes collègues de classes et des enseignements était complètement insupportable. J’adorais apprendre. Lire, écrire, calculer. Mais être parmi les autres, c’était épouvantable. J’en souffrais énormément.

Ce qui a rendu cette situation encore plus insupportable, c’est que les troubles psychologiques étaient encore plus méconnus que maintenant. Mes enseignants pensaient que je cherchais de l’attention, que je ne voulais que me donner en spectacle.  Leur incompréhension de la situation était incroyable. Comment allaient-ils pouvoir m’aider à gérer mon anxiété, à me sentir mieux, à m’épanouir, s’ils étaient si loin de comprendre ma réalité?

Je me souviens de professeurs qui, lorsque je n’étais pas capable de m’exprimer devant la classe, que j’étais au bord de l’attaque de panique, me demandaient de me lever sur une chaise, ou sur un bureau, pour que tous puissent m’observer. J’étais constamment terrifiée à l’idée d’aller à l’école. Je me sentais complètement inadéquate. Je me sentais incomprise. Je me sentais problématique, et ridicule.

J’ai souffert de ces méthodes pendant des années. Alors que ces personnes auraient pu m’aider à trouver des ressources, des outils pour m’adapter en société, ils m’ont causé une phobie sociale encore plus importante. Et ont ruiné ma confiance en mon entourage. La confiance que les gens pourraient m’aider si j’en avais besoin. J’ai développé une méfiance gigantesque envers les gens, et encore plus de ceux en position d’autorité.

Encore aujourd’hui, après des thérapies et beaucoup de travail, malgré toutes les améliorations que mon état a connues, je dois encore me battre contre cette inquiétude. Cette crainte que les autres me mettent dans une situation extrêmement anxiogène, complètement insupportable. Que des gens profitent de leur autorité pour me faire vivre de la détresse.

C’est pour cette raison qu’il est vraiment important pour moi de parler de mes troubles mentaux. Je souhaite qu’on soit capable d’en parler ouvertement. Qu’on comprenne mieux la réalité des autres, de façon à agir adéquatement avec eux. D’intervenir comme il faut. Pour aider les gens, les jeunes, les enfants, à trouver les outils nécessaires pour s’épanouir.

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Art de vivre

L’anxiété de mère en fils: quand l’histoire se répète

Depuis l’arrivée de mes enfants, j’ai à peu près tout fait pour camoufler mon anxiété devant eux. Ils n’ont jamais été témoins de mes peurs, phobies, crises de panique.

Naïvement, je me suis dit que je réussirais à briser le cercle familial qui perdure depuis plusieurs générations de personnes tourmentées, insécures, malades?

Puis, récemment, mon fils a commencé à se plaindre de symptômes qui me sont beaucoup trop familiers: maux de coeur, difficulté à respirer, peur de la nouveauté, inquiétudes non fondées. C’est donc avec beaucoup de tristesse que je me rends à l’évidence: je lui ai « transmis » mon anxiété, malgré toutes mes précautions.

Comme parent, c’est vraiment troublant de voir son enfant souffrir ainsi. Au départ, j’ai été envahie de culpabilité à la vue de ses petits yeux paniqués me suppliant de l’aider à retrouver une vie normale. Je me sentais comme si son anxiété provenait directement de moi. Après tout, n’était-ce pas MA génétique qui l’avait rendu ainsi?

J’avais peine à croire qu’il serait, comme moi à son âge, prisonnier de ses pensées irrationnelles, coincé dans sa propre prison mentale. J’aurais souhaité prendre ses inquiétudes sur mes épaules et lui redonner sa vie d’enfant… facile, légère et libre de tourments.

Le seul avantage d’être une maman anxieuse qui a un enfant anxieux, c’est que je suis passée par là. Ma nouvelle mission, c’est d’équiper mon fils comme un champion pour qu’il apprenne à gérer ses craintes au quotidien. Je ne veux pas seulement lui donner quelques outils, mais le coffre au complet! Consultations avec un psychologue, exercices de respiration, beaucoup de placotage pour désamorcer les situations stressantes… L’investissement financier et en temps ne sera jamais trop grand pour qu’il se dote de solutions qui lui serviront toute sa vie.

Je fais aussi tout en mon possible pour ne pas lui transmettre ma peur de le voir anxieux. Parce que deux peureux ensemble, ça ne réglera pas grand-chose! J’essaie donc de me montrer réconfortante, confiante et solide. Cela ne m’a pas empêchée de lui raconter mes épisodes anxieux de jeunesse afin qu’il se sente moins seul dans sa situation et qu’il comprenne mieux cette fragilité qui l’habite. J’ai également osé lui dire que parfois, j’avais encore quelques montées de panique en moi, mais que je réussissais dorénavant à bien les gérer. J’ai pu lui transmettre mes trucs avec encore plus de crédibilité et le regarder les mettre en application.

À travers cette période plus difficile pour lui, il y a quelques petites victoires qui font du bien. Son sourire moins présent depuis quelques semaines revient tranquillement. Il recommence, avec notre aide, à fréquenter certains lieux publics qu’il avait bannis. Il est capable de nommer des points positifs dans chacune de ses journées malgré les moments d’anxiété. Puis sa belle sensibilité, son empathie légendaire pour son jeune âge, la douceur de ses paroles et son affection pour ceux qu’il aime n’ont pas changé. Il est tel qu’il est avec ses forces et ses défis; il est juste parfait.  

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Potins

Phil Roy parle de son anxiété

De passage à Sucré Salé, l’humoriste Phil Roy est revenu sur le fait qu’il souffrait d’anxiété, au tout début de sa carrière.

Il considère que ses crises d’anxiété sont maintenant beaucoup moins fréquentes, mais qu’elles restent malgré tout présentes.

« C’est une job qui est stressante, je m’en mets beaucoup sur les épaules, je m’auto met un souci de performance. Je le sais que ça part de moi, je le sais que ce n’est pas quelqu’un qui m’impose rien. C’est moi qui m’en mets beaucoup », a-t-il confié à Patrice Bélanger.

Le Gala Artis, qui s’est déroulé le 14 mai dernier et dans lequel Phil était nommmé dans la catégorie Artiste d’émission jeunesse, a particulièrement été angoissant pour lui.

« Moi, le Gala Artis, j’ai trouvé ça dur parce que c’est comme une grosse dose d’amour que tu reçois, mais elle était trop grosse. C’était trop pour moi », raconte-t-il.

Il explique que se retrouver en compagnie de certaines personnalités du milieu artistique québécois qu’il admire lui a fait vivre le syndrome de l’imposteur et que le gala s’est terminé en immense crise d’angoisse pour lui.

Il ajoute par la suite que si la prochaine édition du Gala Artis était demain et qu’il se retrouvait en nomination il serait extrêmement heureux, mais qu’il ne serait pas au gala.

Ouf! Ce n’est pas facile, mais on le trouve bon d’en parler aussi ouvertement.

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