Des chercheurs américains ont évalué 800 enfants à partir de l’âge de 7 ans, par le biais de questionnaires portant sur les tendances d’évitement et destinés aux jeunes ainsi qu’à leurs parents.
Les chercheurs ont été surpris de constater à quel point l’évitement des situations faisant peur aux enfants était lié au développement de l’anxiété.
La plupart des jeunes participants ont maintenu un niveau d’anxiété stable un an après l’étude, mais ceux qui avaient des comportements d’évitement étaient plus anxieux après cette période.
Il y a de l’espoir toutefois : 25 de ces enfants anxieux ont suivi une thérapie cognitivo-comportementale qui les a lentement exposés aux situations qui leur faisaient peur. Après un an, le taux d’évitement rapporté par leurs parents avait diminué de moitié.
« Cette approche pourrait nous permettre d’identifier les enfants qui sont à risque de développer un trouble anxieux. Les enfants qui évitent les situations stressantes ne peuvent pas faire face à leurs peurs, et par conséquent, ne peuvent apprendre que leurs peurs sont gérables et peuvent être contrôlées », a fait remarquer l’auteur de l’étude, le Dr Stephen Whiteside, selon Science Daily.