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Un programme éducatif pour la fratrie d’enfants cancéreux

Les frères et sœurs de personnes atteintes du cancer sont à risque de problèmes sociaux, affectifs et comportementaux.

Une étude pilote a été réalisée en Suisse, à l’Hôpital pour enfants de Zurich, pour mieux cibler les préoccupations de la fratrie.

Les jeunes qui ont participé aux rencontres et au programme éducatif étaient âgés de 8 à 18 ans. Ils ont confié avoir remarqué une amélioration de leur bien-être psychologique.

De plus, ces interventions d’aide n’auraient aucunement augmenté les symptômes de stress post-traumatique et l’anxiété.

Au total, 21 familles ont été recrutées à deux hôpitaux pour enfants en Suisse pour l’étude. Deux groupes ont été formés et ont reçu le traitement standard de la rencontre avec un psycho-oncologue.

Les groupes d’intervention ont également assisté à deux séances de 50 minutes couvrant l’information médicale, le développement des habiletés d’adaptation avec la thérapie cognitivo-comportementale et un livret psycho-éducatif pour les parents. L’intervention a été fournie dans les deux premiers mois du diagnostic, afin de déterminer son efficacité.

Les chercheurs concluent que le projet pilote devrait être adapté à la fratrie de moins de 8 ans et qu’un suivi sur deux séances serait encore plus bénéfique afin d’améliorer l’adaptation des jeunes quant au diagnostic.

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Cancer du sein : la plupart des parents disent le résultat aux enfants

C’est ce qui est ressorti d’une nouvelle étude publiée dans la revue scientifique Cancer du journal de la Société américaine du cancer.

Pour les parents, ce qui les pousse principalement à se faire tester pour un cancer héréditaire, c’est de connaître les risques que courent leurs propres enfants.

Sur 253 parents interrogés lors de cette étude, 29 % couraient un risque accru de développer un cancer du sein.

La majorité des parents de l’étude ont partagé leurs résultats avec au moins un de leurs enfants. Parmi 505 enfants, 334 ont appris la nouvelle.

Les parents étaient plus susceptibles de déclarer leurs résultats si les enfants étaient plus âgés et s’ils étaient de sexe féminin. Bien sûr, ils étaient également plus portés à divulguer les résultats des tests négatifs.

La plupart des parents ont également déclaré que ce genre de conversation ne semble pas déclencher de panique chez plusieurs enfants.

Sans vouloir provoquer un stress inutile, les spécialistes croient que discuter de résultats médicaux est une bonne occasion de promouvoir des comportements sains — comme manger une alimentation saine et ne pas fumer — qui pourraient aider à garder leurs enfants en santé.

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De plus en plus de troubles de santé mentale au travail

Un nouveau rapport de l’Organisation de coopération et de développement économique démontre que 20 % des salariés des pays membres de l’Organisation souffrent de problèmes de santé mentale.
 
Une plus grande exposition au stress et aux tensions dans les dix dernières années explique ce phénomène croissant. Un travailleur sur cinq est touché, et plusieurs ont du mal à s’en sortir.
 
« La précarisation croissante des emplois et l’augmentation actuelle des pressions au travail pourraient entraîner une aggravation des problèmes de santé mentale dans les années à venir », peut-on lire dans le rapport.
 
Trois travailleurs sur quatre qui souffrent de troubles de santé mentale notent une diminution de leur productivité et des absences plus fréquentes.
 
Cinquante pour cent des personnes malades ont des troubles graves.
 
Il est donc important de commencer à traiter une personne dès les premiers signes de dépression ou d’anxiété, avant que son cas s’aggrave. Alors que la moitié des troubles apparaissent dès l’adolescence, il serait judicieux de faire des suivis médicaux plus adéquats.

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Maman dépressive, enfant vulnérable?

Il semble que la dépression de la mère influence le comportement et le bien-être des enfants, lit-on dans Pain. En effet, il semble qu’un enfant dont la mère est dépressive ait plus de risques de souffrir d’anxiété ou de développer un problème de comportement.

Cette situation n’est pas aussi rare que l’on puisse s’imaginer. La dépression post-partum touche près de 15 % des femmes, et sûrement plus, car de très nombreux cas ne sont pas diagnostiqués.

Des effets à long terme se répercutent alors sur les enfants, en particulier en ce qui concerne leur développement social et affectif.

Par cette nouvelle recherche, on envisage plusieurs traitements potentiels qui pourraient donner de grands résultats. De plus, on peut déjà entrevoir de meilleures pistes de prévention.

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Quand l’anxiété devient-elle un trouble?

Il est important de distinguer le trouble anxieux d’une anxiété courante chez l’enfant, car plus tôt il aura du soutien, mieux il pourra reprendre les rênes de son existence.

Le trouble anxieux constitue l’un des problèmes psychiatriques les plus courants, et un tel problème durant la vie adulte prend très souvent sa source durant l’enfance.

Or, l’enfance est remplie de facteurs de stress normaux, y compris ceux liés au développement. Toutefois, cette anxiété considérée comme normale peut parfois dégénérer, par exemple, si l’anxiété se dénote par des indices physiques typiques (maux de ventre, de tête, transpiration) et émotionnels (peur et nervosité), lit-on sur Medscape.

Le trouble anxieux, quant à lui, touche directement les pensées de l’enfant. Il aura de la difficulté à prendre des décisions, et ses perceptions de son environnement changeront. On peut aussi remarquer une hausse de la pression artérielle et des maux physiques plus intenses, comme la diarrhée, les palpitations et l’essoufflement.

Le trouble anxieux, chez l’enfant, peut finalement s’accompagner d’autres problèmes de santé, la dépression par exemple.

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La bipolarité est-elle familiale?

Selon une récente recherche, la présence de problèmes de santé mentale au sein d’une famille pourrait prédire de plus grands risques pour un enfant de souffrir de bipolarité, plus tard dans la vie.

Les problèmes de santé mentale ci-mentionnés regroupent l’anxiété et le trouble de déficit de l’attention, entre autres. Il semble que l’historique familial soit encore le plus important facteur de prévalence de la bipolarité.

Après avoir suivi 141 enfants et adolescents, des chercheurs de l’Indiana University School of Medicine ont établi que le risque de bipolarité était cinq fois plus élevé au sein de familles où la bipolarité avait déjà été diagnostiquée.

D’autre part, il s’est avéré que les enfants qui grandissent au sein d’une famille où des membres ont reçu un diagnostic d’anxiété, ou si d’autres enfants ont reçu un diagnostic de problème de santé mentale, couraient de plus grands risques que les autres d’être reconnus bipolaires.

Les résultats complets de cette recherche sont parus dans Archives of General Psychiatry.

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Bienfaits de la natation chez le bébé

On lit sur Water Babies les résultats d’une enquête sur la natation effectuée auprès de parents. Si 40 % n’avaient jamais considéré pratiquer cette activité physique avec leur bébé, la natation offre pourtant de nombreux bénéfices.

En plus d’améliorer la condition physique de l’enfant, elle aurait un effet sur sa santé mentale. De plus, les mouvements dans l’eau augmentent son appétit et le mènent à un meilleur sommeil.

Les avantages sont aussi très grands pour le parent lui-même. En partageant un moment précieux dans la piscine, cela permettrait de relativiser les choses et de diminuer l’anxiété que l’on peut avoir vis-à-vis de son enfant.

Il semble finalement que la natation constitue l’exercice idéal pour un bébé, puisqu’elle fait travailler tous ses muscles sans l’effet de la gravité. Et si l’on croit généralement qu’un enfant peut apprendre à nager à partir de l’âge de trois ans, il peut en fait y être initié dès l’âge d’un an.

Puisque la première année de vie constitue celle où le cerveau grandit le plus rapidement, chaque action peut donc en stimuler la croissance et renforcer ses conduits nerveux.

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L’anxiété des maths : une réalité

Selon une professeure de mathématiques de la Saint Joseph University, Agnes Rash, Ph. D., l’anxiété des mathématiques est une réalité pour un grand nombre d’enfants. Prenant source à un jeune âge, cette anxiété devient souvent grandissante à mesure que l’enfant progresse à l’école.

La professeure explique ainsi sur Medical News Today que ce problème peut suivre un écolier durant toute la durée de son éducation, et même plus tard dans la vie. Bien que les enseignants doivent demeurer attentifs à ses premiers signes, les parents devraient quant à eux se questionner sur leur influence, donc sur leur propre comportement.

Par exemple, si un parent dit continuellement qu’il n’a jamais rien compris à cette matière et qu’il ne se sent jamais en mesure d’aider son enfant dans ses devoirs de maths, il est presque assuré que son anxiété lui sera transmise.

De plus, Agnes Rash soutient que le plus souvent, un enfant commencera à avoir des difficultés en mathématiques parce qu’il n’a pas bien compris un concept, non parce qu’il a des difficultés d’apprentissage.

Au contraire, la plupart des gens auraient des aptitudes en mathématiques, et ce, incluant l’algèbre et la géométrie. Le problème résiderait donc dans la compréhension de leurs principes de base. Selon la professeure Rash, la « bosse des maths » serait une conception fautive.

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La puberté serait liée au comportement

La puberté se vit différemment pour chaque enfant, et il semble que la vitesse de celle-ci influence l’apparition de certains problèmes de comportement. Des chercheurs américains ont démontré ce lien après avoir suivi 364 garçons et 373 filles.

On avait déjà fait la lumière quant à de possibles conséquences d’une puberté plus hâtive, mais peu d’études ont porté jusqu’ici sur son rythme.

Il semble donc, comme nous le lisons dans Developmental Psychology, que plus la période de puberté d’un enfant se déroulera rapidement, plus il sera enclin à souffrir d’anxiété et de dépression.

De plus, les enfants étant très sensibles à la vitesse à laquelle les autres traversent leur puberté, cela peut contribuer à l’apparition de problèmes tels que la dépression.

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L’amitié entre les enfants

Une étude de l’Arizona State University a démontré qu’un enfant aura plus de difficultés à entrer en contact avec les autres et à créer des liens d’amitié s’il souffre d’anxiété.

Précisément, on a remarqué, après avoir suivi 2 500 enfants, que ceux pouvant être décrits comme des « anxieux solitaires » bâtissaient leurs relations très différemment des autres. Ces enfants vivaient d’ailleurs du rejet.

Ils vivraient en fait des expériences contraires. Ils souhaiteraient interagir avec les autres enfants, mais cette idée engendre chez eux de l’anxiété, d’où la difficulté à créer ce contact.

D’autre part, les enfants que l’on considère comme asociaux ont une faible approche, mais n’ont pas de frein quant à le faire. S’ils sont peu enclins à créer un contact avec les autres, cela ne les rend pas anxieux.

On a par ailleurs remarqué, dans le cadre de cette étude, qu’avoir des amis stables aidait les enfants à ne pas devenir victimes des autres. Cet apport de l’amitié semble tout aussi valable pour les enfants qui vivent du rejet que pour ceux qui n’en font pas l’objet.

Les résultats complets de cette recherche sont parus dans Child Development.