Tel que vu sur Acta Paediatrica, un projet de recherche de l’hôpital universitaire d’Oslo, HEARTKIDS, a fait la lumière sur le lien existant entre les troubles du sommeil, l’anxiété et les problèmes cardiaques d’enfants d’à peine 18 mois.
Sur les 198 poupons de l’étude, qui avaient tous des problèmes cardiaques congénitaux, 58 d’entre eux faisaient état d’un degré sévère de complications. Les chercheurs ont ainsi pu établir une différence entre les deux groupes.
Ces problèmes d’anxiété ne toucheraient donc pas les poupons ayant des troubles cardiaques mineurs, mais pour ceux qui vivent avec des complications plus graves, les risques d’anxiété sont deux fois plus élevés que chez les enfants en général.
Ce phénomène en si bas âge s’expliquerait probablement par les nombreux séjours à l’hôpital et les procédures médicales découlant de ces malformations congénitales.
D’autre part, une étude précédente de HEARTKIDS avait démontré que les bébés de six mois ayant des problèmes cardiaques légers à moyens étaient plus aptes à vivre des épisodes très émotifs, comme l’irritabilité et les pleurs incessants.